14/02/2013
Les phrases du jour
"...Good luck to do a u-turn without damages... I try for a good ten minutes. I sweat like a pig with the effort and eventually I decide to go backward, even if it is not gonna be an easy one either… And there Superman arrives."
Bonjour pour faire un demi-tour sans tout casser...j'essaie pendant une bonne dizaine de minutes. Je sue comme une truie avec l'effort et finis par me décider à partir en marche arrière même si, n'importe comment, ça promet de ne pas être facile ... Et là Superman arrive.
Lu dans le Blog de Samourai dont le texte en français n'est pas tout à fait le même.
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Baudelaire
Sois Sage ô ma douleur : http://fleursdumal.org/poem/321
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Extrait du Dossier concernant La peste de Camus
L'humanisme de Camus, dans ce contexte de crise sociale, où des chômeurs se donnent la mort (voir la video postée précédemment) est plus que jamais d'actualité. Extrait de ce dossier élaboré par Yves Ansel :
"Répondant à un critique (Roland Barthes) qui s’ingéniait à ne pas vouloir voir l’arrière-plan historique du roman, Camus crut devoir faire cette mise au point, au demeurant totalement superflue pour les premiers lecteurs : « La peste, dont j’ai voulu qu’elle se lise sur plusieurs portées, a cependant comme contenu évident la lutte européenne contre le nazisme. La preuve en est que cet ennemi qui n’est pas nommé, tout le monde l’a reconnu, et dans tous les pays d’Europe ».
La peste est donc visiblement la « traduction » (le terme est de Camus) d’une expérience collective; la peste « représente » évidemment la « peste brune » (l’expression désignait communément les nazis), et innombrables sont les notations qui évoquent les années noires, l’Occupation allemande et la Résistance : l’incapacité des pouvoirs en place (la « préfecture » et la « municipalité » ne prévoient rien, ne font rien qui soit à la hauteur de la situation); la presse ignorante, futile, mensongère et bâillonnée (les journaux se faisant l’écho de la version préfectorale, des communiqués officiels, P.91, 258) ; le rationnement de l’essence et des vivres (p.92) ; les ruptures de stocks, la pénurie de papier p.134) ; le problème du ravitaillement (p. 193) — le « souci le plus pressant » (p.291-292), le marché noir, la prospérité des trafiquants (p.93-94) ; le « four crématoire » (p.196-198) et les « camps d’isolement » (p.259 et suiv.), etc., sans oublier tous les sentiments (peur, sentiment de l’exil, agressivité…), toutes les souffrances éprouvées par « les prisonniers de la peste » (p.185).
Place dans l’œuvre
Indissociable des articles écrits par le journaliste dans Combat, La peste fait également corps avec l’État de siège (1948), Les justes (1949) et, surtout, L’homme révolté."...
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