01/03/2013
Émission passionnante de radio aujourd'hui
« C’est toujours beau un corps de femme. » dit l’homme à l’intervieweuse. Le ton était paisible, rassurant, l’homme est le patron d’une petite entreprise française de poupées gonflables (en latex), qui ne connaît pas la crise. Il ne comprend pas forcément tous les processus mentaux concernant les fantasmes de ses clients, mais s’y intéresse et ne juge pas leurs pratiques. S’il y a bien un domaine où il ne faut pas juger c’est celui du sexe a-t-il l’air de dire, tant que ça ne nuit pas à autrui ou à soi-même… d’ailleurs, même quand ça craint un peu, il reste ouvert, sans jugement de valeur en ce qui concerne la stricte intimité sexuelle des uns et des autres. Par exemple, il raconte qu’un jour il a reçu un appel, à une heure très tardive, d’une cliente voulant lui acheter un spéculum (appareil pour explorer l’anatomie), la dame fut très embêtée quand elle apprit qu’il ne vendait pas ce produit et finit par lui avouer qu’à l’aide de cet appareil elle espérait pouvoir retirer la pomme de terre qu’elle avait introduite dans l’anus de son mari. Par peur d’être jugée, elle n’a pas osé appeler le médecin de famille ni aucun autre médecin, seul, lui, le fabricant de poupées gonflables avait eu droit à cet aveu. À la radio, il raconte, ému, cette histoire. Nous apprend qu’il a ensuite averti de la chose un de ses amis sexologues, ce dernier fit hospitaliser la « victime » en toute urgence. On lui retira la pomme de terre après que celle-ci eut mariné quatre jours dans ses intestins. L’homme a frôlé l’occlusion intestinale. Moi aussi cette histoire m’a émue au plus profond, si j’ose dire. J'ajoute que "ce fait", à ne pas mettre dans la rubrique des faits divers divers, aurait intéressé Flaubert et Maupassant, les deux, même le poète, et peut-être surtout le poète, s'intéressaient beaucoup aux côtés concret, voire trivial des choses de quoi est faite la nature humaine. Cela a été confirmé par le journaliste qui animait cette passionnante émission.
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28/02/2013
"les préconisations tayloriennes et fordistes d’organisation du travail..."
"... Le premier niveau de la démonstration tient aux années 1960-1980. Après les deux décennies de croissance massive et de rationalisation généralisée qui suivaient la Seconde Guerre mondiale, les préconisations tayloriennes et fordistes d’organisation du travail ont été mises en cause de diverses manières selon les pays, par des luttes qui esquissaient des voies alternatives. « Une nouvelle idée de la gauche a pris corps dans le vif du conflit social (…), l’ébauche d’un projet de société qui partait du travail et de ses transformations possibles (…), une transformation des rapports de travail et de l’organisation de la société civile, sur une nouvelle législation des droits civils et des droits sociaux » (p. 81). Ces mouvements, foisonnants en Italie, portaient aussi bien sur des recompositions du travail parcellisé que sur des modes coopératifs d’organisation ou des expériences démocratiques de décision au sein des lieux de travail. Ils faisaient ressortir les façons dont les projets politiques de gauche avaient avalisé la logique rationalisatrice ainsi que la contrainte et l’aliénation qui l’accompagnent, et légitimé l’autorité patronale au sein des espaces de travail. Ils montraient comment hors des entreprises, ces projets politiques avaient reporté tous leurs efforts sur la compensation redistributive immédiate ou à longue échéance, sur l’extension progressive du Welfare State ou sur la promesse d’un gouvernement socialiste authentique." La vie des idées - intégral
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27/02/2013
Histoire
Ce matin j'ai écouté cette émision
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