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01/07/2013

Frog, des frères Coen

Nous avons finalement opté hier soir pour le DVD Frog, un film des frères Coen, que je voyais pour la quatrième fois. Inspiré de faits réels. Un mari organise un faux enlèvement, celui de sa femme, dans le but d’obtenir une bonne part de la rançon demandée au beau-père, très proche de sa fille. L’affaire ne tarde pas à tourner mal, les deux hommes de main du mari écervelé étant impulsifs et imprévisibles, déséquilibrés au point de se croire obligés de tuer quand un individu leur résiste plus qu’ils n’en peuvent supporter. Ces malfrats bouillonnent étrangement, en dépit d’un environnement glacial qui en sidère plus d’un dans cette région où les habitants paraissent tous en état de semi hibernation. La lourde chape de neige glacée qui recouvre le paysage en étendues informes de blanc, éclatant le jour sous un ciel d’un bleu lumineux engourdirait-elle plus ou moins les esprits ? Les gens du coin, en effet, quasi mutiques, occupés dirait-on à lutter contre l’immatérialité mortifère du décor utilisent dès l’amorce d’une conversation des intonations laconiques propres à éteindre les quelques flammèches d’un dialogue qui tenterait peu ou prou de s’instaurer. C’est pourtant dans cet environnement-là que se déchaîne la passion de quelques individus pour l’argent, et celle, aveugle, d’un père pour sa fille. La femme flic sous une apparence résolument anti héros, et malgré l’air sonné qu’elle arbore souvent comme pour ne pas détonner, est la petite lumière dans cette histoire lugubre,  qui tient le coup jusqu'au bout, même devant le serial killer en train d'actionner le broyeur de cadavres. 

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30/06/2013

La redevance du fantôme

08:23 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)

29/06/2013

Vivace

Avez-vous vu le film qui s’intitule Vivace hier sur Arte ? À mon sens, un chef-d’œuvre de film. Arditi interprète le rôle d’un mauvais,  mauvais... complètement, sans la moindre parcelle de lumière, d’une absolue noirceur. Cela peut-il exister en réalité ? Je réponds oui, au vu des Staline, Hitler, Mussolini, Paul Pot etc. et des nombreux complices qui les mettent au pouvoir quand ils ne les fabriquent ou stimulent pas, de leurs prédécesseurs et sosies moraux des temps actuels… des conséquences de leurs politiques sur ces enfants, soit qu’on enferme lâchement, soit qu’on laisse crever dans la rue et de toutes ces autres calamités, au vu de ces hommes à qui, en raptant leur maison, on ne laisse pas le droit de vivre car ceux-là n'ont pas le goût du voyage, ni les moyens. Oui bien sûr, les tyrans de tous les totalitarismes pourraient sans problème s’identifier au personnage du Gilles que joue Arditi dans Vivace. À son opposé, la candeur personnifiée jouée par une non moins excellente comédienne. Tant de candeur en une seule femme, cela peut-il aussi exister ? Je pense à nouveau que oui. Combien de gens se font « avoir » , rouler dans la farine… Troisième personnage, l’amoureux de la jeune femme en question, jalousement amoureux et qui aurait dû écouter un peu plus cette jalousie faite d’inquiétude. Un mot sur la plante au rôle maléfique : saisissante.  Une pensée pour mes framboisiers, bénis soient-ils, qui n'ont fait eux qu'une victime de nature végétale : un groseiller que j'ai eu la mauvaise idée de planter trop près, l'erreur sera réparée à l'automne, je transplanterai le groseiller plus loin, en jardinière aguerrie... La plante du film  n'est pas qu'envahissante, elle obéit aux mauvaises intentions de son maître, Gilles s'incarne en elle ... voyez-vous ? Cela peut-il exister ? Là je n'ai aucune certitude.

 

10:08 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)