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24/09/2013

Vers une nouvelle écologie

"Où se situent les lieux de notre espoir et de nos efforts souhaitables ? Mais il pose aussi la question plus profonde de la pertinence et de la charge de la mesure : que choisit-on de mesurer ? Donne-t-on à l’Etat le droit de tout mesurer ? Et notamment : doit-on lui donner accès – un accès mesurable – à ce qui compte le plus pour nous ? Ce qui compte le plus ne serait-il pas précisément ce qui ne peut être comptabilisé - l’innombrable – le « gratuit » ?"

http://vad-clara.hautetfort.com/archive/2013/08/06/ce-qui...

Note perso : notre ordinateur a attrapé un méchant virus, il arrive que des mots se mettent, sans notre accord évidemment, en surbrillance et renvoient à une pub, pollution et parasitage... il se pourrait, espérons-le, que ce triste sort serait réservé aux seuls utilisateurs de l'ordinateur pollué.  

23/09/2013

Le chemin des morts de François Sureau

Extrait de l'article :

"...Face aux juges, Ibarrategui parle une langue dont «les inflexions métalliques parfois» ou «la voix plus sourde» portent leur poids de chair et d’entrailles, la langue de la tragédie : « […] il irait – je ne suis pas sûr qu’il ait employé ces mots là – au devant de son destin» (p. 44). Il parle «du très vieux combat» où il est entré, «un combat à mort, où personne ne pouvait compter sur l’oubli et le pardon. […] En me regardant, il me dit qu’il ne souhaitait pas, s’il venait à être assassiné, que quiconque se sente responsable de sa mort» (p. 45). Cette langue, intraduisible dans la langue du droit, ne peut être entendue dans l’enceinte du Conseil d’État. La dernière phrase est ressentie comme une «gifle», un «chantage moral» (p. 46). Javier Ibarrategui est un homme seul. Promis à la mort par l’extrême-droite espagnole (les milices du GAL), il a aussi contre lui ses anciens camarades de l’ETA et l’extrême-gauche française qui ne lui pardonnent pas d’avoir désapprouvé l’assassinat de Carrero Blanco, et désormais, la République française. La confession s’achève avec la narration des conséquences de cet arrêté sur le narrateur lui-même : l’ombre du Basque l’habitera chaque jour comme sa conscience qui ne le laisse plus en repos."  Intégral :

http://www.juanasensio.com/archive/2013/09/17/le-chemin-d...

21:22 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

turbulence passagère

Hier après avoir fait le plein d’essence Pat m’informe que la Voix du Nord titre en bande annonce de première page : « Insécurité à Catorive : le maire veut "faire régner l’ordre" dans le quartier.» Nous en sommes quelque peu émoustillés, une touche de malsaine curiosité pour le coup, je veux bien croire, mais à notre décharge je dirai que tout de même, il s’agit de notre quartier. Pat fulmine :

« merde on n’a pas de monnaie, je n’ai que ma carte pour payer le plein, on va pas pouvoir acheter le journal. »

« ah ! merde ! Réponds-je trop contrariée moi aussi pour réfléchir. Petit besoin de croustillant dû à la routine sans doute, mais sans gravité, j’y veille, en amatrice incontestée de philosophie je ne saurais tomber dans la bof attitude sans me ressaisir promptement. Une illumination soudaine et j’enclenche « tu peux payer le journal avec ta carte, en même temps que l’essence. »

« Tu crois ? me répond Pat, l’air réellement incrédule

« évidemment… »

L’espace d’un instant nous avons donc pensé que l’essence et les produits supplémentaires, divers et variés, vendus par la station ne se payaient pas de la même façon... au mépris d'une certaine logique...  légère turbulence de nos neurones respectifs avouons-le, quoique très passagère. Toujours est-il que je m’octroie le droit, après cet achat durement négocié du journal, de vous faire partager l’article en question, lequel m’a appris que nous vivions dans une sorte de petit « Bronx », à l’échelle béthunoise. L’extrait de l’article et le lien dessous pour lecture intégrale :

"« Une opération avec des CRS, pourquoi pas »

Il prend l’exemple de New York. « Le maire a pris les choses en main. Toutes les incivilités ont été sanctionnées, y compris les crachats et de pisser sur un mur. Et la criminalité a baissé. Aujourd’hui, dans le Bronx, on peut se promener, y compris la nuit. » Le contexte et la loi ne sont pas les mêmes ici mais Stéphane Saint-André affiche une grande fermeté. « On les chassera et on fera régner l’ordre dans le quartier. » Il va donc rencontrer la sous-préfète et le commissaire pour organiser des « descentes ». « S’il faut ajouter des CRS, pourquoi pas ! Une grosse opération est tout à fait envisageable. Les maires ont la possibilité de convoquer des familles pour un rappel à la loi. Nous n’avons pas voté cette disposition mais s’il le faut, on le fera. »

Une solution pourrait-elle aussi passer par de la vidéosurveillance ? « Je suis contre la multiplication de la surveillance, soutient le député-maire. Big Brother, ce n’est pas mon truc mais j’ai découvert une solution très intelligente au congrès des maires : la vidéosurveillance mobile, celle qu’on peut déplacer. C’est en cours d’acquisition. Les endroits seront déterminés avec la police nationale et le tribunal. Car c’est très encadré. » Vendredi soir, les riverains ont pu passer une soirée calme. À quand la prochaine ?"

http://www.lavoixdunord.fr/region/bethune-a-catorive-le-m...

10:10 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)