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06/09/2014

La nébuleuse

  Si on se mettait à l'heure de l'écologie, de l'intérêt général et individuel lié à la santé de la planète, en oubliant un peu les banques ou en les remettant à leur juste place, cela "décomplexifierait", simplifierait,   les choses  en terme d'Economie ; la croissance à tout va, la planète ne la supporte plus, reste à partager plus équitablement les richesses encore disponibles et à enrichir la planète.  Je me suis fait cette réflexion après lecture de cet article nébuleux :  Ici  

 

L'ironique texto de la semaine de ce journal s'est mis "tout seul" sous forme de poème sur mon blog à vocation première de faire partager la poésie ...  :

 

LE TEXTO DE LA SEMAINE    
 

Impôts locaux.

Vache folle. L'enquête française débutée en 1997 sur l'importation de bovins et de farines animales britanniques a finalement innocenté les quatre responsables d'usine de fabrication d'aliments pour bétail concernés. Depuis 1996, 27 cas de maladie de Creutzfeldt-Jakob ont été recensés en France. La faute à pas de chance…

07:55 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

05/09/2014

les recettes du pain

J'ai entendu parler des livres de Boris Vian dans une émission de radio tout à l'heure,   où l'on racontait les déboires en justice et autres avanies que connut Boris Vian après avoir publié sous pseudo J'irai cacher sur vos tombes, que j'ai lu comme beaucoup de monde et dont je ne garde pas grand souvenir ... du fait que le tout n'était pas vraiment transcendant à mon sens : une histoire de vengeance où un gars, blanc de peau mais d'ascendance africaine se venge de blanches... un peu au ras des pâquerettes quand même ! Non pas les blanches mais cette vengeance bête et  cruelle.  Ce bouquin a pour moi du même coup quelque chose d'insignifiant dans ce manque de sublime,  anti esprit blues est-il tout du long, blues que j'aime justement pour son sublime. Mais Boris Vian avait besoin d'argent apprend-on par sa femme et il a écrit le livre  en urgence ;  les matheux peuvent aussi manquer  de réflexion dans certains domaines, je ne les ai jamais idéalisés c'est pourquoi je ne suis pas non plus tombée de haut à la lecture du livre.  Quant aux chansons de Vian, elles  sont souvent jazzy au niveau de l'instrumentalisation mais très françaises quant à l'ambiance que rendent les paroles et aussi, au tempo, le fond instrumental jazzy ne l'emporte pas sur la mélodie chantée qui manque de rythme.   Mais Vian a été sublime quand il a composé le poème La locomotive et l'oiseau, je passe donc l'éponge si j'ose dire  même sur sa description des ouvriers dans l'Ecume de jours, description à la Stephen King du prolo en tenue jaune et le marteau piqueur pas loin,  qui dénote une peur enfouie je pense, se rapportant  à son traumatisme de la Libération où son père aurait été brutalement descendu sous ses yeux lors d'un règlement de compte ( à vérifier cependant, j'ai entendu cette information sur Radio Académie, il y a deux ou trois ans de cela déjà, sinon plus). Pourquoi ai-je appelé cette note Recettes du pain ? Parce que j'étais venue initialement pour parler de cela, après je me suis aperçue que j'avais laissé cet intitulé "surréaliste" comme à l'époque de Vian. Tiens, Boris à bien connu Queneau et Sartres, alors quadra dandy qui voulait découvrir la jeunesse mais Antonin Artaud, le génial écrivain, qui revint à Paris après guerre a totalement zappé Saint Germain où il aurait peut-être fait rabat-joie, sa libido en ayant pris un coup. Mais je suis plus sensible au bel Antonin pour sa prose qu'au joli Sartre insouciant parmi les grands ados. Quoique je n'aime pas tout des écrits d'Antonin non plus.... mais il a  remis en cause tellement de choses, ce philosophe  à sa façon qu'il était ! Plus philosophe dans la vie, sous la chape de douleurs, que ne l'était  Sartre, dont j'aime quand même certains écrits. 

17:33 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

Le 83 rue du quai

 

Au 83 rue du Quai, il y avait une ambiance café du Commerce ce matin, et de ma part cela n'est pas péjoratif de dire ça étant donné que j'aime ces atmosphères où les propos, même parfois sans queue ni tête,  fusent, confiants, un franc parler qu'on ne trouve pas dans les salons du livre aux échanges feutrés, convenus, voire hypocrites, en somme, mondains.   Et l'ambiance Café du Commerce ce n'est pas la Pie jacasse qui l'a mise, ayant eu le bec cloué assez vite par mon interlocuteur qui s'est chargé seul de donner le ton.  Pour commencer, peut-être un peu las de mes dissertations matinales, Patrick ne m'avait pas réveillée ce matin. Ouvrant les yeux après un rêve étonnant que je venais de "faire", où je suivais les péripéties d'un couple black dont l'homme, menacé de mort pour je ne sais quelles raisons, était protégé par la communauté gay, ne l'étant pas lui-même, et ce, à la plus grande incompréhension de sa femme. Il avait été sommé de quitter le foyer, elle s'occupait seule de leur enfant, un petit bonhomme aux grands yeux un peu effrayés, à cause de l'énervement de son père vis-à-vis de sa mère lors des visites impromptues de celui-ci. L'épouse tentait de le retenir et il lui répondait qu'il en allait de sa survie, la maman gardait confiance en lui et il dévalait les escaliers de leur HLM assez miteux en trombe quand je me suis réveillée, entendant alors mon compagnon qui s'affairait dans la cuisine, autour de son petit déjeuner, ou plutôt de son deuxième café. Dévalant l'escalier à mon tour, je lui demandai ce qu'il pensait de l'affaire Trierweiler, n'avais-je pas pris parti pour elle sur mon blog ? Ce fut le déclic pour l'ambiance Café du Commerce, je me fis gentiment sonner les cloches pendant le reste des préparatifs matinaux, toilette salle de bains et WC tout compris, mais quand c'est Patrick qui me les sonne  je garde confiance, sachant qu'il ne m'en veut pas vraiment. Non, il défendait sa position à lui. Me disait que les français était le peuple le plus atteint de la maladie d'Alzheimer, qui faisait l'impasse sur la crise de 1974, qu'il en viendrait à créer un blog avec pseudo, pour parler de cette crise.... que Trierweiler avait encore chargé la barque, elle s'en foutait elle, avec la fortune qu'allait lui rapporter son torche-cul qui n'était pas Les Mémoires d'Outre-tombe ou encore Les Illusions perdues, de ce que deviendraient les gens quand la droite allait revenir martyriser les sans-grades. "Mais alors lui dis-je, tu vas faire un blog "à gauche toutes ! " "Je vais faire un blog qui parle de ce que les gens ont oublié : la crise de 1974. Il peut tout aussi bien s'amener un con qui vienne de droite comme de gauche. Mais là, François Hollande ne fera pas pire que ce que la droite s'apprête à faire, avec lui, on respire encore un peu." "N'empêche lui dis-je, qu'à France Inter ils on ressorti les thèses de Dolto et on sait ce que ça donne, c'est sous François Hollande, ça" "Mais non ! C'est Valle, pas Vals, Valle, l'homme de main d'un groupe qui a intérêt à ressortir ces thèses ! Hollande n'y est pour rien ! N'empêche qu'il a un sacré mental le gars, si tu lisais le Figaro, ils sont pires encore que les identitaires, de qui on fait  une montagne. Ceux du Figaro parlent de François Hollande, la tête au bout d'une pique, si tu voyais ! De vrais violents ! Oh La violence ! Il a un sacré mental il faut le reconnaître, le Hollande. Bon, et Trierweiler que je sache, c'est une courtisane frustrée, c'est tout... Est-ce que la mère Clinton a fait ce cirque ? Est-ce que la mère Chirac a écrit un livre ? Non ! Voilà ce que c'est que de ne courir qu'après des gens qui eux-mêmes ne courent qu'après le pouvoir et qui crachent jaune. Voilà. Ça faisait partie des risques. Ce n'est pas un OS de chez Renault qui intéresserait la mère Trierweiler."

 

Ah ! Mes amis, cette ambiance Café du Commerce, décidément j'aime. Ça me requinque pour la journée. Je précise que cette fois-ci j'ai vraiment demandé l'autorisation à Patrick de rapporter quelques-uns de ses propos matinaux qui clouèrent le bec de la Pie jacasse, et qu'il me l'a aimablement donnée. Aimable Patrick  merci à toi mais bon, je comprends le Merci pour ce moment de toute femme maltraitée et je pense encore que l'auteure du livre est une femme qui a été mise au pilori... pour le bouquin évidemment, une autre réponse aurait été à chercher sans doute, qui n'aurait pas risqué de faire basculer le pays encore plus du côté de cette méchante droite.

Le droit de réponse de Ségolène Royal :

 

 

 

le lapin.jpg

C'est qui ce petit lapin ? À mon sens, ce peut être toute personne qui venant de subir un abandon,  se retrouve seul ou seule... dans la condition d'un SDF, ou encore une personne perdue et frigorifiée dans une solitude assez rude. Peut-on être dans ces conditions lorsqu'on dispose de diverses ressources en terme d'argent ou de réseau ?  Le Daily Ray qui a envoyé cette photo à ses abonnés ce matin, l'a commentée ainsi : " This above all — to thine own self be true." Un extrait de Hamlet de Shakespeare, à savoir, après consultation de Linguee, que "to thin own self be true" peut vouloir dire selon le contexte, soit : en toute simplicité, en toute honnêteté, soit encore : être fidèle à soi-même, être loyal envers soi-même ou encore :  ne pas se laisser embobiner. Aucune de ces significations  n'illustre la photo à mon sens. Le petit lapin n'a rien à se reprocher...  espérons pour lui qu'aucun chasseur ne soit à l'affût. 

 

 

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