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21/10/2014

Le moineau friquet porte calotte marron

J'ai un classeur qui concerne les oiseaux, lequel m'a été envoyé par Atlas, à une époque assez récente, nous étions à Béthune depuis déjà quelques années. J'ai décidé d'ouvrir au hasard ce classeur... et au fil de ce hasard, durant quelques jours, de mettre l'oiseau qui est sorti : "attention le petit oiseau va sortir !"

Sur quel oiseau suis-je tombée en ouvrant le classeur aujourd'hui ?

 

Sur le moineau friquet dont Atlas me dit, en grand rival de Wikipédia ☺, une chose triste : l'oiseau friquet est en voie de disparition et d'autres, qui rendent l'oiseau attachant :

 

"Le moineau friquet doit son nom à la vivacité de son caractère, en vieux français, friquet signifie "vif". Il est assez proche du moineau domestique, mais s'en différencie notamment par sa calotte brune. Ce moineau préfère les campagnes aux villes. La destruction des haies limite son habitat. Il niche aussi au creux des arbres, sous les toits, dans les rochers..."

Atlas 

 

Le moineau domestique porte aussi calotte, mais celle-ci est grise. Mais il n'y a pas que cette différence, notre joufflu moineau friquet porte une tache noire sur chaque joue, et le friquet de plus, contrairement à l'oiseau domestique, ne se différencie pas de la femelle. Où j'apprends que dans ce cas, la formation des couples se fait de manière très discrète... Justement en raison de leur plumage identique le mâle ne paraderait pas ou peu en déduis-je. L'égalité rend mois frimeur en déduis-je encore. Allez, je m'en vas chercher une photo de l'oiseau friquet sur le Web. 

 

 

 

 

 le chant, d'après Wikipédia :

 

"La voix du Moineau friquet est plus mélodieuse et présente une tonalité plus élevée que celle du Moineau domestique. Les sons émis sont variés mais leur signification demeure obscure.

 

Le cri est un tett tett, et en vol un teck teck.

 

Cet oiseau chante de temps en temps, principalement en avril. Les petites phrases rudimentaires rappellent un peu les strophes du Bruant des roseaux par leurs répétitions et combinaisons de quelques notes claires entrecoupées de cris roulés."

 

le moineau friquet.jpg

 

Formidable le chant du moineau friquet ! et un concert de moineaux friquet papouille le tympan de façon tout à fait bénéfique, vous pourrez entendre sur ce site, l'enregistrement se trouve à droite de la fiche :

http://www.oiseaux.net/oiseaux/moineau.friquet.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le cinéphile

Le cinéphile de la maison m'a conseillé de rebrancher notre petit poste de télé qui était remisé dans une chambre, et ce,  parce que passait La dernière tentation du Christ, de Martin Scorcèse, une adaptation d'un livre que j'ai eu l'occasion de lire il y a longtemps de cela ; il m'a été offert à l'époque de Toulouse, par quelqu'un  qui habite maintenant dans les Landes.  Le livre, de Nikos Kazantzaki, a beaucoup fait parler de lui,  et fut rejeté par les instances catholiques et orthodoxes. Il doit aller à l'encontre de certaines croyances pour les avoir heurtés à ce point. Marie n'y est pas particulièrement mise au premier plan. "Qui es tu ?" dit Jésus à sa mère quand elle tente de le ramener à la maison, ensuite elle le suivra, à l'instar de Marie Madeleine, une autre Marie, et encore une autre femme. Marie Madeleine est montrée comme une amie de toujours de Jésus, amoureuse de lui depuis l'enfance, et qui par déception qui confine au désespoir va se prostituer, et enfin Jésus est vu dans le livre et dans le film comme une personne pendant longtemps emplie de doutes car perturbée par des forces contraires qu'il a du mal à identifier (est-ce Dieu, est-ce diable ?) et qui le terrassent et provoquent des crises je crois d'épilepsie, dans le livre du moins,  une honte  submerge sa mère lors de ces crises, c'est pourquoi d'ailleurs Jésus va s'éloigner de Maire Madeleine dans l'histoire que raconte Nikos kazantzaki. 

 

C'est une fiction, Nikos Kazantzaki, s'approprie,  le temps de cette fiction d'un personnage historique qui lui pose question, et va donner des ébauches de réponses  au ressenti que des personnages comme Judas et Jésus provoquent en lui. Les apôtres évoluent presque tous comme des ombres autour de Nikos, un seul l'interpelle vraiment et c'est Judas. Qu'il ressent comme le plus aimant des apôtres, et le plus violent. La question de l'amour se pose aussi avec Jean Baptiste avec la question du bien et du mal. Marie Madeleine chute par l'amour qu'elle porte à Jésus... comme si l'amour ne vaudrait que lorsqu'il arrive à son niveau le plus haut, sinon ne peut-il pas devenir presque "satanique" dans le sens de méchant, comme l'amour/haine que portait, à un moment donné,  Judas à Jésus ? Toutes ces questions que pose l'auteur du film et que relaie Martin Scorsese, je les trouve naturelles quant à moi, et profondes. Qui n'a pas éprouvé devant un amour trahi par exemple cette haine qui risquerait de prendre possession de soi durablement n'était l'intervention  tangible d'un secours. Expérience de vie et de mort qui  est arrivée à beaucoup de monde je crois et qui permet de comprendre profondément le livre et le film qui lui est fidèle. 

 

09:16 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

20/10/2014

7 rue des Gardénias 31100 Toulouse

À cette adresse il y a les Editions du contentieux. J'ai lu de la poésie,  des petites fables de Jacques Lucchesi sur la page du site, tirées de Tout ce que la vie nous souffle. 

Extrait : 

 

ulrich.jpg

"Tout ce que la vie nous souffle m’a tout d’abord fait penser à ces courts poèmes appelés haïkus – et qui peuvent se décliner en senryû, kigo, haïbun… – à la fois brefs et denses dans leur forme et leur vérité/vecteurs d’une vision réaliste ou surprenante, dans tous les cas poétique, de la réalité observée/observable. Mais il s’agit là de courts textes au genre autonome, qui se suffisent à eux-mêmes, poèmes souvent brefs dont la force réside dans la concision et l’actualité des thèmes. Le concentré en vue aérienne poétique d’un quotidien rehaussé par la grâce et la verve de quelques vers."

 

http://www.lacauselitteraire.fr/tout-ce-que-la-vie-nous-s...

 

 

 

Billie Holiday portait des gardénias dans ses cheveux. La voici, (sans gardénia), qui chante Strange fruit, chanson relative aux pendaisons des Noirs par les racistes dans le Sud de l'Amérique. 

 

 

 

 

Southern trees bear strange fruit,
Blood on the leaves and blood at the root,
Black body swinging in the Southern breeze,
Strange fruit hanging from the poplar trees.

Pastoral scene of the gallant South,
The bulging eyes and the twisted mouth,
Scent of magnolia sweet and fresh,
Then the sudden smell of burning flesh!

Here is fruit for the crows to pluck,
For the rain to gather, for the wind to suck,
For the sun to rot, for the trees to drop,
Here is a strange and bitter crop.

 

Les arbres du Sud portent un étrange fruit,
Du sang sur les feuilles et du sang aux racines,
Un corps noir qui se balance dans la brise du Sud,
Étrange fruit suspendu aux peupliers.

Scène pastorale du valeureux Sud,
Les yeux exorbités et la bouche tordue,
Parfum de magnolia doux et frais,
Puis l'odeur soudaine de chair brûlante !

C'est un fruit que les corbeaux cueillent,
Que la pluie rassemble, que le vent aspire
Que le soleil pourrit, que les arbres lâchent
C'est là une étrange et amère récolte.

 

 

paroles et traduction trouvées sur la Toile : http://www.paroles-musique.com/traduction-Billie_Holiday-...