28/10/2014
Les animaux malades de la peste
J'aime le commentaire en entête de la fable, qui rappelle le contexte dans lequel La Fontaine l'a écrite. Le lion Louis XIV sortait alors ses griffes contre Fouquet, ami de La Fontaine. De plus, le site propose les fables de La Fontaine en plusieurs langues. Ici :
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Une mince demoiselle délicatement colorée
De qui s'agit-il ? De la tourterelle des bois. Car c'est elle qui a fait sa sortie aujourd'hui. Informations prises sur ma fiche Atlas, poignantes toujours quand il s'agit d'écologie, lesquelles ne sont pas agrémentées aujourd'hui de digressions de mon cru, car le sujet est trop sensible du point de vue écologique concernant ces oiseaux. Juste un petit aparté : d'écouter les oiseaux sur la Toile m'a donné envie ce matin d'un peu de musique classique à la radio, mais je n'ai pas pu me connecter à la station habituelle France radio ... juste un peu en-dessous, une station de musique classique mais Hollandaise. Nos voisins Hollandais étant plus proches que ceux de Paris, ceci explique sans doute cela ...
Revenons à la tourterelle des bois. Lecture de la fiche (extrait ) :
"La tourterelle des bois présente un corps très fin et une longue queue. Les plumes de ses ailes richement colorées, sont couvertes de motifs évoquant des écailles. Sa tête et son ventre sont rosés, de même que son cou, qui porte des rayures blanches et noires. Ses pattes rouges et courtes lui confèrent une posture horizontale lorsqu'elle est à terre. Le plumage de la femelle est plus terne. Le jeune n'a pas de rayures au cou.
Un symbolisme multiple
Au Moyen Age, la tourterelle était un symbole de chasteté car elle fuyait les lieux habités. Comme on pensait qu'après avoir perdu son compagnon, elle ne s'accouplait plus jamais, elle était aussi un symbole de l'Église, fidèle au Christ. Par ailleurs, la monogamie de la tourterelle des bois est avérée.
Une espèce sociable
En période de reproduction, le mâle effectue des élévations à pic, suivies d'un vol plané, ailes levées. Les tourterelles se poursuivent ensuite rapidement en poussant des cris. Le couple niche en lisière des bois mixtes à massifs d'arbustes denses ou dans une haie épaisse d'aubépines et d'essences diverses. les couples nicheurs forment souvent de petites colonies.
La coupe du nid est une mince plate-forme de fines brindilles, garnie de racines et d'herbes. Exceptionnellement, les oiseaux peuvent employer des matériaux inhabituels, comme des fils de fer trouvés à terre. Les œufs sont couvés par les deux parents. Les poussins sont couverts d'un duvet rêche à l'aspect chevelu et de couleur fauve paille. Après la nidification, la tourterelle vit en troupes de quelques dizaines d'individus.
Le seul pigeon migrateur
La tourterelle des bois hiverne en Afrique de l'Ouest. Elle atteint le nord-ouest de l'Europe en avril ou en mai : on peut alors observer le long des cotes de petits groupes faisant chemin vers le nord.
Le vol de retour a lieu entre août et septembre. Les tourterelles passent par Gibraltar, suivent le chemin Sicile-Malte-Tunisie ou Crète-Lybie, pour atteindre l'Afrique, l'Arabie Saoudite, le Maghreb et l'Asie Mineure. Leur vitesse de croisière atteint les 100/h. Elles semblent toujours voler à la même vitesse, en silence, avec élégance...
Comportement
Comme tous les columbidés, les tourterelles des bois nourrissent leurs petits avec une substance appelée "lait de pigeon", sécrétée par une muqueuse du jabot. Elle constitue la première nourriture des jeunes qui, pour se la procurer, enfouissent leur bec dans celui des parents."
Autre paragraphes :
Mesures de protection
En France, la tourterelle des bois devrait faire l'objet de mesures visant à restaurer son environnement : plantation de haies, gestion écologique des jachères.
En revanche, la réglementation des dates d'ouverture de la chasse fait souvent l'objet de mesures contradictoires.
Habitat dégradé
La destruction des haies et surtout des mauvaises herbes dont dépendent bon nombre d'insectes, ainsi que l'utilisation massive de pesticides dans l'agriculture, sont autant de facteurs contribuant au déclin d'espèces comme la tourterelle des bois.
En Afrique, les massifs de mimosas épineux, qui constituent son habitat privilégié, sont intensivement exploités car ils sont très prisés pour la production de charbon végétal. Des dortoirs entiers de tourterelles, régulièrement occupés depuis trente ans, ont été supprimés.
Des menaces climatiques
Le déclin de l'espèce est également lié à la sécheresse en Afrique sahélienne dans les années 1980. En effet, les destinations d'hivernage des tourterelles correspondent aux zones semi-arides du Sahara et à la savane arborée du Sénégal. Une fois sur les lieux, elles recherchent en petits groupes des lieux humides riches en plantes cultivées et sauvages. La migration ne s'effectue pas sans perte : de nombreux individus meurent de fatigue ou dans des tempêtes de sable. Quand la sécheresse s'abat sur le site d'accueil et fait disparaître les points d'eau dont l'espèce est tributaire, les dégâts sont considérables et se répercutent sur plusieurs générations.
Mortalité des jeunes
La désertion des nids et les œufs non fertiles sont à l'origine des pertes les plus significatives. La pluie et le vent peuvent aussi détruire les couvées. Avant le départ de la migration d'automne, on compte moins de deux jeunes pour un adulte.
Victime de la chasse
La population des tourterelles des bois décline depuis les années 1960. Les ravages causés par la chasse dans le sud de l'Europe et en France ( où elle est pratiquée à la fin du mois d'Août ) en sont en partie responsables. Jusqu'en 2003, des couples reproducteurs étaient tués en mai en toute illégalité par des chasseurs dans le Médoc, voie prioritaire de migration.
Grâce à la ténacité de la LPO, qui a plaidé la cause de la tourterelle des bois devant la Cour européenne de justice, les directives de Bruxelles sont enfin appliquées ( "une espèce ne peut être chassée lors de son trajet de retour vers le lieu de nidification" )."
Atlas
Sur la fiche se trouve une photo qui porte cette légende : "La tourterelle des bois, fidèle en couple, est un oiseau sociable qui peut côtoyer d'autres espèces, ici des moineaux."
Poignant. Je m'en vais chercher les chants des tourterelles des bois.
Les roucoulements sont très mélodieux, écoutez :
http://www.oiseaux.net/oiseaux/tourterelle.des.bois.html
Ici on parle de la tourterelle en anglais, en allemand, en espagnol.... dans de nombreuses langues. Toutes invitent à comprendre le langage des tourterelles :
"Some of them, too inexperienced, fly down to escape the bad weather and fall under the Leads hunters."
Certaines d'entre elles, trop inexpérimentées volent bas pour échapper au mauvais temps et tombent sous les plombs des chasseurs.
"توزيع: وحمامة السلحفاة هي موجودة في جميع أنحاء أوروبا، وجزر الكناري إلى جبال الأورال. ومع ذلك، فإنه غائب تماما في الدول الاسكندنافية. كما أنها وجدت في غرب أمريكا الشمالية (المغرب، الجزائر، تونس) وآسيا الصغرى أفريقيا. في آسيا، مجموعتها يتجاوز بحر قزوين في إيران،"
En Asie, son aire se poursuit au-delà de la mer Caspienne, en Afghanistan et jusqu'en Mongolie.
"Es strahlt ein weiches Gurren und Schnurren "rou-rr" wiederholt für längere Zeit Habitat:.. Von Ende April auf die Migration im September, ist die Taube ein Vogel eher offene Landschaft mit Bäumen, Sträuchern, Hecken und Gebüschen punktiert"
Elle émet un roucoulement doux et ronronné "rou-rr", souvent répété pendant de longues périodes. Habitat : dès la fin avril à la migration de septembre, la tourterelle est plutôt un oiseau des paysages ouverts parsemés d'arbres, de buissons, de haies et de bosquets.
"Tamen, estas tute forestas en Skandinavio."
Elle est toutefois totalement absente en Scandinavie.
在另一方面,強盜窩,為喜鵲還是周杰倫,收集雞蛋,近三分之一,和小雞
D'autre part, les pilleurs de nids, comme la pie ou le geai, prélèvent des œufs, près d'un tiers, et des poussins.
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27/10/2014
Le Fou de Bassan
Le fou de Bassan est l'oiseau qui est sorti ce matin de ma pêche, où de mon classeur ; à peine l'avais-je ouvert qu'il s'est présenté à moi, tout fringant, lui et pas un autre parmi les nombreuses fiches cartonnées (Atlas) que comporte ce classeur. Le paragraphe intitulé Caractéristiques est en fait une sorte de carte d'identité de l'oiseau où il est écrit qu'il est de l'ordre des pélécaniformes ( NP : cela vous dit-il quelque chose ? ) et de la famille des sulidés ; un peu plus bas y est signalé que son nid est un monticule d'algues, de terre et de plumes. Ce sont les premiers observateurs, qui appelèrent cet oiseau maritime "fou" vu sa très spectaculaire façon de pêcher le poisson pour, au final, remonter le bec vide. ( NP : l'oiseau n'est pas fou en réalité, encore un jugement pathologisant par trop hâtif ! ) Lu sur la fiche :
"le fou de Bassan se nourrit exclusivement de poissons ( 400 à 700 g par jour de sardines, maquereaux, anchois... ) Pour les capturer, il emploie une méthode très spectaculaire. Il plane à plusieurs dizaines de mètres au-dessus des vagues et, lorsqu'il aperçoit un poisson, il plonge verticalement, les ailes à demi-repliées. Avec la vitesse, il peut faire une gerbe de trois mètres de haut !"
Pour les marins d'alors cet espèce d'oiseau ressemblait au Don Quichotte des mers, cet animal ne pêchait pas à leurs yeux puisqu'aucun poisson ne frétillait jamais dans son bec lorsqu'il sortait de l'eau et remontait dans les airs aussi soudainement qu'il avait plongé. Que voyaient-ils dans l'eau alors, les fous de Bassan, qui les faisaient se précipiter à la verticale dans la mer à une vitesse aussi incroyable, au risque de se briser le cou, avec des yeux ronds hallucinés ?
Les scientifiques nous l'expliquent dans Wikipédia :
"Très spectaculaires à observer, les Fous de Bassan planent haut dans les airs avant de plonger comme des flèches dans la mer à grande vitesse (de l'ordre de 60 km/h à 110 km/h) lorsqu'ils aperçoivent une proie (sa vue est si perçante que cet oiseau repère un banc de poissons à 40 mètres de hauteur). Cela crée une onde de choc qui assomme alors les poissons. Le fou n'a plus qu'à les avaler, avant même de regagner la surface. Ils remontent donc toujours le bec vide, ce qui leur a valu cette appellation de « fou », par les premiers pêcheurs qui les observèrent.
Lors du plongeon, des sacs aériens situés sous la peau permettant de protéger la tête et le poitrail lors de l'impact, tandis que les yeux sont protégés par la membrane nictitante et les narines étant fermées étanchement, le fou peut ainsi descendre à une quinzaine de mètres de profondeur et rester immergé pour une durée allant jusqu'à 20 secondes."
C'est fou ! Revenons à la fiche Atlas où je lis, qu'outre que les fous forment des couples pour la vie, la femelle pond un œuf par couvée. Lequel œuf, installé dans son nid situé sur un replat ou une faible pente de falaise, est couvé en alternance par la femelle et le mâle : équité des taches, pas de sexisme chez les fous de Bassan, qui se ressemblent entre mâles et femelles comme deux gouttes d'eau, ( peut-être cela joue-t-il. ) Quarante jours de ce travail alterné plus tard, c'est l'éclosion et non pas l'explosion du couple. Apparaît alors une sorte de petite peluche vivante, en effet le petit est couvert d'un épais duvet blanc. Ensuite il portera sa livrée juvénile, brune. Les parents nourrissent le petit avec des poissons qu'ils vont pêcher au large avec la méthode particulière que l'on sait, ils le nourrissent même la nuit ! (milédiou ! ) Résultat : en dix semaines le jeune atteint un poids de 4,5 kg, soit un kilo de plus que ses parents ! Tout à fait étonnant ! Les parents se dépensant comme de beaux diables en effet entretiennent la ligne alors que le petit grassouillète à ne rien faire dans son nid douillet d'algues, de terre et de plumes, tout cela sentant bon la mer par-dessus le marché ; mais vous allez voir que ça ne va pas durer. Atlas fournit l'explication cela dit, que le petit aura besoin de cette réserve lorsqu'il devra se nourrir seul, sous-entendu dois-je comprendre qu'il ne fera pas tout de suite forcément bonne pêche le jeune fou. Pour revenir à la sieste prolongée de l'oisillon, elle ne saurait durer en effet : vers l'âge de trois mois le jeune fou se sent des fourmis dans les palmes et oups ! Il met les voiles, il quitte le nid l'effronté alors qu'il ne sait pas encore voler, comme le pipit farlouze souvenez-vous, fiche précédente ! Mais son départ à lui ne se traduit pas par quelques menus pas hésitants de-ci de-là sur un aplat ou un bout de pente très douce de la falaise, qui s'affirment par la suite pour le pipit si le chat du coin n'y a pas mis 'bon ordre', non le départ du jeune fou est plus spectaculaire, et logique au fond, son nid à lui étant quand même situé en surplomb de la mer, le jeune y chute bravement ! C'est la tradition chez les fous de Bassan, en véritable maritime qu'il sont. Le jeune fou débute son existence indépendante en nageant... et là, m'est avis qu'il devra utiliser sa réserve de gras et mincira forcément, car ne sachant pas encore voler, il ne peut encore opérer ces plongeons qui tuent. Jeune et fou titre Atlas avant de donner ces informations que j'ai rédigées à ma manière vous l'aurez compris. Information Atlas encore : si l'oiseau quitte son nid à trois mois, il sait voler à trois mois et demi. Il faut donc compter une quinzaine de jours de disette en déduis-je avec mon sens de l'à propos habituel, à moins que quelques adultes compatissants, en ces circonstances particulières, ne mangent pas leur poisson sous l'eau et décident de le larguer aux petits fêtards, ( tel le largage de harengs en certains carnavals ). Jusqu'à leur maturité sexuelle dixit encore Atlas, les jeunes vivent seuls et voyagent beaucoup, pas de retour au nid des parents pour une petite visite de temps à autre, j'imagine ; ce qui s'appelle voler de ses propres ailes sans regarder dans le rétroviseur ; impressionnant quand on y pense, nous les humains sommes beaucoup plus sentimentaux, attachés par les liens du sang en général, ce qui s'appelle le sens de la famille. Enfin, trêve de considérations oiseuses, ces jeunes choisissent une colonie lis-je sur la fiche, et forment un couple. Existe-t-il des fous de Bassan célibataires ? Considérant le veuvage de ceux qui partent en second, et le couple unique qu'ils forment, comme je l'entends, il doit bien y avoir quelques célibataires résidant dans des vieux nids aux senteurs d'embruns.
Sur ce, je pars à tire-d'aile chercher le chant du fou. Je sais qu'il reste silencieux en mer ( sans doute afin de ne pas effrayer le poisson inutilement avant de l'assommer prestement ), par contre il pousse des cris lors de la nidification.
Voici la fiche où se trouvent aussi les chants et autres sons :
http://www.oiseaux.net/oiseaux/fou.de.bassan.html
Après cette halte chez les oiseaux, retournons voir chez les humains avec cet article sur les clowns maléfiques pris en chasse, cette fois dans la région de Bordeaux :
"Un ado de douze ans avec un poignard
Vers 23 heures, c'est à Mérignac qu'une dizaine d'individus ont été interpellés rue Roger-Salengro. Ils cherchaient un clown qui aurait intimidé un mineur. Un peu plus tard, un enfant de 12 ans avec un poignard a été stoppé dans son élan par les policiers qui l'ont remis à sa mère.
La police insiste sur le fait que ces attitudes peuvent faire l'objet de poursuites, notamment pour menaces, ports d'armes prohibées ou pour attroupements armés. Quand à ceux qui penseraient se déguiser en clown, ils peuvent être poursuivis pour ces mêmes motifs, mais également pour dissimulation de leur visage, une infraction punie d'amende."
Extrait d'article du journal Sud-Ouest de ce jour.
Et enfin, la dernière phrase du texte du jour de Englishtown :
"Finding a bear or a tiger in your back yard is a scary experience, but ask yourself this question: who was there first?"
Il était question dans ce texte des espaces qui n'étaient pas habités par l'homme auparavant : forêts, montagnes, jungles, déserts et qui le sont désormais pour diverses raisons, soit le boum démographique, soit des déplacements de populations à cause par exemple du réchauffement climatique, produisant cyclones, inondations et autres avanies qui obligent les populations à reculer dans les forêts du côté de l'Inde, forêts qui sont le territoire des tigres, et aussi son garde-manger, que l'homme vient lui prendre en grosse partie.
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