22/02/2022
Pierre ! ♣ Saint Jacques ♣ Sancta Maria
La méditation des carmes :
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« Si vous avez dans le cœur l’esprit de rivalité, ne vous en vantez pas » (Jc 3, 13-18)
Lecture de la lettre de saint Jacques
Bien-aimés,
quelqu’un, parmi vous, a-t-il la sagesse et le savoir ?
Qu’il montre par sa vie exemplaire
que la douceur de la sagesse inspire ses actes.
Mais si vous avez dans le cœur
la jalousie amère et l’esprit de rivalité,
ne vous en vantez pas, ne mentez pas,
n’allez pas contre la vérité.
Cette prétendue sagesse ne vient pas d’en haut ;
au contraire, elle est terrestre, purement humaine, démoniaque.
Car la jalousie et les rivalités mènent au désordre
et à toutes sortes d’actions malfaisantes.
Au contraire, la sagesse qui vient d’en haut est d’abord pure,
puis pacifique, bienveillante, conciliante,
pleine de miséricorde et féconde en bons fruits,
sans parti pris, sans hypocrisie.
C’est dans la paix qu’est semée la justice,
qui donne son fruit aux artisans de la paix.
– Parole du Seigneur.
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Sancta Maria :
Sancta Maria, chanté à la fin du chapelet. Magnifique !
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20/02/2022
La méditation des carmes ♣ La langue : saint Jacques nous en parle ♣ Le fruit défendu
Ici :
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La langue :
Lecture de la lettre de saint Jacques
Mes frères,
ne soyez pas nombreux à devenir des maîtres :
comme vous le savez,
nous qui enseignons, nous serons jugés plus sévèrement.
Tous, en effet, nous commettons des écarts,
et souvent.
Si quelqu’un ne commet pas d’écart quand il parle,
c’est un homme parfait,
capable de maîtriser son corps tout entier.
En mettant un frein dans la bouche des chevaux
pour qu’ils nous obéissent,
nous dirigeons leur corps tout entier.
Voyez aussi les navires :
quelles que soient leur taille
et la force des vents qui les poussent,
ils sont dirigés par un tout petit gouvernail
au gré de l’impulsion donnée par le pilote.
De même, notre langue est une petite partie de notre corps
et elle peut se vanter de faire de grandes choses.
Voyez encore : un tout petit feu
peut embraser une très grande forêt.
La langue aussi est un feu ;
monde d’injustice,
cette langue tient sa place parmi nos membres ;
c’est elle qui contamine le corps tout entier,
elle enflamme le cours de notre existence,
étant elle-même enflammée par la géhenne.
Toute espèce de bêtes sauvages et d’oiseaux,
de reptiles et d’animaux marins
peut être domptée
et, de fait, toutes furent domptées par l’espèce humaine ;
mais la langue, personne ne peut la dompter :
elle est un fléau, toujours en mouvement,
remplie d’un venin mortel.
Elle nous sert à bénir le Seigneur notre Père,
elle nous sert aussi à maudire les hommes,
qui sont créés à l’image de Dieu.
De la même bouche sortent bénédiction et malédiction.
Mes frères, il ne faut pas qu’il en soit ainsi.
– Parole du Seigneur.
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Les fruits, c'est bon pour la santé. On ne cesse de nous le rappeler, et l'obligation de manger cinq fruits et légumes par jour est devenue un impératif moral des moins négociables. Pourtant, la Bible ne nous dit-elle pas que tout a commencé avec un fruit qu'il ne fallait pas manger ? Car si les fruits, c'est bon, certains sont du poison.
Plus qu'un interdit, un commandement moral, l'injonction divine de ne pas toucher au mystérieux fruit défendu ne serait-elle pas une mise en garde ? Attention, dit-il à Adam, ce fruit est dangereux ; en manger te ferait du mal. Tu mourras, non pas parce que j'ai décidé de te punir, mais parce que tu as mangé quelque chose que tu es incapable de digérer.
Comme Adam et Ève, nous agissons toujours avec la même confusion : nous croyons qu'il est possible d'être heureux et menteur, d'être en paix sans pardonner, d'être libre sans aimer...
Braver l'interdit, ou vouloir tout sans restriction laisse souvent un goût amer ! Combien de fois encore devrons-nous nous intoxiquer, avant de choisir enfin l'abondance des fruits de l'Amour ?
Frère Adrien Candiard, dominicainfrançais. Vivant au couvent du Caire, il est membre de l'Institut dominicain d'études orientales.
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17/02/2022
Saint Jacques ♣ Méditation des carmes ♣ Le Père Maximilien Kolbe ♣ La vidéo
« Dieu n’a-t-il pas choisi ceux qui sont pauvres ? Mais vous, vous avez privé le pauvre de sa dignité » (Jc 2, 1-9)
Lecture de la lettre de saint Jacques
Mes frères,
dans votre foi en Jésus Christ, notre Seigneur de gloire,
n’ayez aucune partialité envers les personnes.
Imaginons que, dans votre assemblée,
arrivent en même temps
un homme au vêtement rutilant, portant une bague en or,
et un pauvre au vêtement sale.
Vous tournez vos regards vers celui qui porte le vêtement rutilant
et vous lui dites :
« Assieds-toi ici, en bonne place » ;
et vous dites au pauvre :
« Toi, reste là debout »,
ou bien :
« Assieds-toi au bas de mon marchepied ».
Cela, n’est-ce pas faire des différences entre vous,
et juger selon de faux critères ?
Écoutez donc, mes frères bien-aimés !
Dieu, lui, n’a-t-il pas choisi
ceux qui sont pauvres aux yeux du monde
pour en faire des riches dans la foi,
et des héritiers du Royaume
promis par lui à ceux qui l’auront aimé ?
Mais vous,
vous avez privé le pauvre de sa dignité.
Or n’est-ce pas les riches qui vous oppriment,
et vous traînent devant les tribunaux ?
Ce sont eux qui blasphèment le beau nom du Seigneur
qui a été invoqué sur vous.
Certes, si vous accomplissez la loi du Royaume
selon l’Écriture :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même,
vous faites bien.
Mais si vous montrez de la partialité envers les personnes,
vous commettez un péché,
et cette loi vous convainc de transgression.
– Parole du Seigneur.
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La méditation des carmes :
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Le Père Maximilien Kolbe, né en Pologne dans une famille assez pauvre mais profondément croyante, était assez turbulent jusqu’au jour où sa mère s’écrie : « Mon pauvre enfant, qu’est-ce que tu deviendras ? » Cette question le bouleverse. Il s’ensuit un événement fondamental qu’il avouera à sa mère : « J’ai beaucoup prié la Sainte Vierge de me dire ce que je deviendrai. Alors elle m’est apparue en tenant deux couronnes, l’une blanche et l’autre rouge. Elle m’a regardé avec amour et me les a proposées. La blanche signifie que je serai toujours pur et la rouge que je serai martyr. Je les ai acceptées toutes les deux ! » Le 17 février 1941, des policiers de la Gestapo se saisissent du Père Maximilien Kolbe et de quatre autres frères qu'ils emmènent d'abord à la prison polonaise de Pawiak à Varsovie. Le Père y est violemment frappé en tant que religieux et prêtre. Il écrit à ses enfants restés à Niepokalanow(1) : « L'Immaculée Mère très aimante, nous a toujours entourés de tendresse et veillera toujours. Laissons-nous conduire par elle, de plus en plus parfaitement où qu'elle veuille et quel que soit son bon plaisir, afin que, remplissant nos devoirs jusqu'au bout, nous puissions, par amour, sauver toutes les âmes. » Et quelques jours plus tard, le 28 mai, dans un train bondé de prisonniers, le Père arrive au camp de concentration d'Oswiecim (Auschwitz) et se voit attribuer le matricule 16670. En juillet-août, en mesure de représailles pour l'évasion d'un prisonnier, une douzaine de détenus, dont le père Maximilien qui a volontairement pris la place d’un jeune père de famille, François Gajowniczek, sont enfermés dans le bunker souterrain du bloc 14 et condamnés à mourir de faim et de soif. Le 14 août, le père Maximilien, dernier survivant, après avoir assisté ses compagnons dans leur agonie, est achevé par une injection d'acide dans le bras gauche. Le lendemain, 15 août, jour de l'Assomption de Marie, son corps est brûlé dans un des fours crématoires du camp.
Lu sur le site : Une minute avec Marie
La rencontre avec le lépreux et sa guérison :
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