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17/02/2022

Saint Jacques ♣ Méditation des carmes ♣ Le Père Maximilien Kolbe ♣ La vidéo

 

« Dieu n’a-t-il pas choisi ceux qui sont pauvres ? Mais vous, vous avez privé le pauvre de sa dignité » (Jc 2, 1-9)

 

Lecture de la lettre de saint Jacques

 

Mes frères,
dans votre foi en Jésus Christ, notre Seigneur de gloire,
n’ayez aucune partialité envers les personnes.
    Imaginons que, dans votre assemblée,
arrivent en même temps
un homme au vêtement rutilant, portant une bague en or,
et un pauvre au vêtement sale.
    Vous tournez vos regards vers celui qui porte le vêtement rutilant
et vous lui dites :
« Assieds-toi ici, en bonne place » ;
et vous dites au pauvre :
« Toi, reste là debout »,
ou bien :
« Assieds-toi au bas de mon marchepied ».
    Cela, n’est-ce pas faire des différences entre vous,
et juger selon de faux critères ?
    Écoutez donc, mes frères bien-aimés !
Dieu, lui, n’a-t-il pas choisi
ceux qui sont pauvres aux yeux du monde
pour en faire des riches dans la foi,
et des héritiers du Royaume
promis par lui à ceux qui l’auront aimé ?
    Mais vous,
vous avez privé le pauvre de sa dignité.
Or n’est-ce pas les riches qui vous oppriment,
et vous traînent devant les tribunaux ?
    Ce sont eux qui blasphèment le beau nom du Seigneur
qui a été invoqué sur vous.
    Certes, si vous accomplissez la loi du Royaume
selon l’Écriture :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même,
vous faites bien.
    Mais si vous montrez de la partialité envers les personnes,
vous commettez un péché,
et cette loi vous convainc de transgression.

 

            – Parole du Seigneur.

 

 

La méditation des carmes :

 

https://jesusaujourdhui.mariedenazareth.com/

 

 

 

Le Père Maximilien Kolbe, né en Pologne dans une famille assez pauvre mais profondément croyante, était assez turbulent jusqu’au jour où sa mère s’écrie : « Mon pauvre enfant, qu’est-ce que tu deviendras ? »

Cette question le bouleverse. Il s’ensuit un événement fondamental qu’il avouera à sa mère : « J’ai beaucoup prié la Sainte Vierge de me dire ce que je deviendrai. Alors elle m’est apparue en tenant deux couronnes, l’une blanche et l’autre rouge. Elle m’a regardé avec amour et me les a proposées. La blanche signifie que je serai toujours pur et la rouge que je serai martyr. Je les ai acceptées toutes les deux ! »

Le 17 février 1941, des policiers de la Gestapo se saisissent du Père Maximilien Kolbe et de quatre autres frères qu'ils emmènent d'abord à la prison polonaise de Pawiak à Varsovie. Le Père y est violemment frappé en tant que religieux et prêtre. Il écrit à ses enfants restés à Niepokalanow(1) :

« L'Immaculée Mère très aimante, nous a toujours entourés de tendresse et veillera toujours. Laissons-nous conduire par elle, de plus en plus parfaitement où qu'elle veuille et quel que soit son bon plaisir, afin que, remplissant nos devoirs jusqu'au bout, nous puissions, par amour, sauver toutes les âmes. » Et quelques jours plus tard, le 28 mai, dans un train bondé de prisonniers, le Père arrive au camp de concentration d'Oswiecim (Auschwitz) et se voit attribuer le matricule 16670.

En juillet-août, en mesure de représailles pour l'évasion d'un prisonnier, une douzaine de détenus, dont le père Maximilien qui a volontairement pris la place d’un jeune père de famille, François Gajowniczek, sont enfermés dans le bunker souterrain du bloc 14 et condamnés à mourir de faim et de soif.

Le 14 août, le père Maximilien, dernier survivant, après avoir assisté ses compagnons dans leur agonie, est achevé par une injection d'acide dans le bras gauche. Le lendemain, 15 août, jour de l'Assomption de Marie, son corps est brûlé dans un des fours crématoires du camp.

 

Lu sur le site : Une minute avec Marie

 

La rencontre avec le lépreux et sa guérison  :

 

 

 

 

 

 

21:37 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

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