03/11/2020
Hier soir et ce matin
Hier soir et ce matin, je me déconnecte un temps des actualités, afin de prendre de la légèreté. J'ai vu, en m'allégeant quelque peu l'esprit, l'anagramme de virus : "survi". Survi avec un "e" éludé, au masculin, covid au féminin depuis quelques temps ; je garde le masculin pour covid. Par ailleurs ces deux mots font appel à la part masculine de chacun, le yang, pour se confronter au mal et survivre.
Ce matin, dans cette ambiance silence radio et silence télé, j'ai parcouru un dictionnaire : Le grand dictionnaire de la langue française. Je suis d'abord tombée sur le mot cantabile.
Cantabile : grammaticalement substantif masculin et adjectif. Ce mot a trait au domaine de la musique : se dit d'un morceau joué d'une manière lente et expressive ; empl, adv. : jouer cantabile. ♣ 1757 : ital. cantabile, "aisé à chanter", du bas. lat. cantabilis, "digne d'être chanté".
Plus loin, le mot : cantilène.
Cantilène, substantif féminin :
1. Poème chanté, lyrique ou épique : La "cantilène de sainte Eulalie". (v. 880) est le plus ancien poème de langue française.
2. (par) Extension. Court poème d'inspiration lyrique ; complainte chantée ; mélodie évoquant celle d'une complainte. ♣ Fin XVé s. : lat. cantilena, "petit chant, refrain".
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Culture au petit bonheur la chance. Cherchons maintenant si You Tube aurait dans ses vidéos la cantilène de sainte Eulalie.
J'y vais voir.
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Me voilà revenue. J'écoute et vous pouvez aussi :
Naissance de la langue française :
La langue d'Oil ! Et la musique en fin de vidéo ! Magnifique ! Merci.
Je suis la barre You tube avec cette vidéo en finale, autre sujet, qui n'est pas non plus inintéressant :
Il raconte comment il a redonné vie, et sens : d'abord en retrouvant un espace de vie. Merci pour ce partage !
08:29 Publié dans Note, vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
02/11/2020
Le pire et le meilleur
En beaucoup de choses, en beaucoup de gens il y a le pire et le meilleur... hier dans le film Dead Zone de Stephen King, l'on voyait un homme devoir renoncer à épouser celle qu'il aimait d'un amour partagé, en raison de son coma trop long, subi après un accident de la route. Cet homme surmonte à grand peine ses souffrances morales, pleure parfois en cachette quand il aperçoit son ex-fiancé mariée, ayant un enfant. Mais il sera bienveillant envers l'enfant quand il aura l'occasion de le rencontrer. Le meilleur gagne en lui peu à peu ; le pire : la haine, le ressentiment, il a évacué.
En face de lui va bientôt se dresser un politique dangereux, Hitler en puissance et, en raison du don de médium qu'il a reçu après le long coma, il va décider d'empêcher cet homme de nuire. En tentant de le tuer.
Ce film m'a fait réfléchir sur la mise à mort d'un homme mais dans le contexte où nous sommes. Par les temps qui courent, qu'est-ce que ceux qui s'octroient le droit de tuer des personnes dans la rue ou les églises ont dans la tête ? Prennent-ils, comme le héros de Dead Zone, les occidentaux pour des Hitler en puissance ?
Bien que les dessinateurs à l'esprit potache avec leurs dessins non moins potaches soient énervants pour certaines sensibilités, jouer "les pères Ubu" n'est certes pas la solution, mieux vaut la tolérance. Un beau principe à mes yeux. Etre tolérant par principe, une ligne de conduite qui a fait ses preuves. Mais récemment on a donné dans la répression, la pire qui soit, pour avoir juste montré des dessins en guise d'espoir d'apprentissage à la tolérance ; et on alla jusqu'à tuer. Les occidentaux, du moins la très grande majorité sont loin d'être des Hitler en puissance. C'est ce que je pense du moins, sincèrement. Les tueurs, ai-je entendu sur une chaîne de la télé, le seraient par amour de Dieu, pour "débarrasser le monde de certains démons" ?
"Ces dessins viennent de potaches... à mon avis. Des petits démons les démangent et ils se livrent à leur marotte favorite de cancres de service avec une malice qui tient plus de la lourdeur" ... c'est ce que j'aurais dit au professeur Paty si j'avais assisté à son cours, en tant que grand-mère qui passait là par hasard. Il m'aurait écouté d'un air surpris et nous aurions ri ou alors il aurait cru que j'étais un peu sénile sur les bords "mais bon, aurait-il dit, pas grave, chacun ses opinions, ce sont que des dessins, pas vrai ? Il n'y a pas mort d'homme après tout" ; et je lui aurais répondu "Ce ne sont que des dessins, vous avez raison de le préciser, et pas du meilleur cru... mais l'important c'est qu'il n'y ait pas mort d'homme pour quelques dessins à la noix. Ce serait leur accorder une importance qu'ils ne méritent pas, professeur Paty".
"Après votre cours je vous offre un café, aurais-je ajouté. Votre bouille me revient bien, vous avez l'air drôlement gentil en fait".
"Désolé, on m'attend, mais ce sera pour une autre fois... madame l'inspectrice. Si vous repassez par ici un de ces jours..."
"Je vous en prie, car j'aimerais poursuivre le débat avec vous..."
09:18 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)
01/11/2020
Lu ce matin ♣♣♣ Galilée fut obligé de se parjurer
Le court poème dédié à Alixienne, du blog La Renouée aux oiseaux, par l'auteure de ce blog :
Où s'est - elle en allée la jeune fille Manouche?
A-t-elle emporté les bourgeons de rêves qu' elle avait cachés
entre les planches de son baraquement?
Elle a couru, je sais
dans l'haleine des forêts,
a voulu venger le temps arrêté, bousculer des pierres,
des agneaux dans les prés,
a jeté sa robe usée,
s'est lancée dans la rivière,
s'est roulée dans l'herbe,
plus nue qu' à peine née .
Revenue au plus haut du jour
♣♣♣
J'ai lu dans l'Avenir de l'Artois, l'à venir de l'Artois, antique province qui plut à Charles Quint en raison de ses puits, n'étant autre que de merveilleuses fontaines jaillissant naturellement en raison de la disposition particulière de couches sous la terre. (Il existe encore quelques fontaines d'ailleurs, appréciées du cresson qui pousse bien dans son voisinage). J'ai lu dans l'Avenir de l'Artois donc l'avatar auquel dut se confronter Galilée, éminent scientifique du 17è siècle qui confirma de manière scientifique, grâce à son nouvel outil : une lunette pour observer les astres, la théorie de Copernic. Théorie selon laquelle la Terre tournerait autour du soleil et non pas l'inverse. Cela choqua le pouvoir catholique, très politique à l'époque et qui régissait les croyances. Cela le choqua un peu comme si un malfrat avait affirmé que la femme tourne autour de l'homme qui croyait tourner autour d'elle. Et qui plus est, elle lui tourne autour en faisant la toupie et d'autres jeux bizarres d'attirance répulsion avec la lune. N'étant pas scientifique, je comprends le choc ressenti par les catholiques, d'autant qu'ils furent par le biais de charmantes religieuses très drôles mes éducateurs, inculquant les principes de la pudeur avant tout autres principes. La terre qui tourne autour du soleil, avait métaphoriquement et naturellement quelque chose d'indécent pour eux, cela froissait leurs intimes croyances plus ou moins imposées à leurs sujets, nous l'avons compris.
Galilée sauva sa tête en se parjurant :
"Moi, Galiléo, ici pour être jugé, agenouillé devant les très éminents et révérés cardinaux inquisiteurs généraux contre toute hérésie dans la chrétienté, ayant devant les yeux et touchant de ma main les Saints Évangiles, jure que j'ai toujours tenu pour vrai, et avec l'aide de Dieu tiendrai pour vrai dans le futur, tout ce que la Sainte Eglise catholique et apostolique affirme. J'abjure et maudis d'un cœur sincère et d'une foi non feinte mes erreurs".
Il se murmure que Galilée se serait relevé tout en marmonnant dans sa barbe, sciemment de façon quasi inintelligible mais audible pour qui avait l'ouïe fine :
" Et pourtant, elle tourne".
Heureusement les inquisiteurs, trop imbus d'eux-mêmes pour écouter davantage le bonhomme, n'entendirent pas sa récrimination étouffée et ce "dernier des derniers" sauva ainsi sa tête.
Étonnant non ? Il n'empêche que les scientifiques se sont bien rattrapés. Eux aussi commirent beaucoup de bêtises, équivalentes aux affreux bûchers de bouchers croyants catholiques de l'époque, qui ont bien évolué depuis. Mais le progrès est ainsi, qui ne fait pas d'omelette sans casser des œufs. Quand je pense que les retardataires du progrès, à leur tour "derniers des derniers", se demandent "comment il se fait-y", si la terre est une boule-toupie, que les gens de l'Arctique Sud, n'aient pas la tête en bas, et que celle-ci ne nous tourne pas à force.
Pff ! question qui fait pchitt, bien entendu.
Mais j'aime bien ces mouvements des planètes, ces circonvolutions tandis que le Soleil mène la danse et que la lune peu à peu s'éloigne de la Terre, mais si lentement, à pas de loup, attirée par quelle autre force magnétique ?
06:14 | Lien permanent | Commentaires (0)