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06/11/2020

Nikol pachinian

 

Ce matin, je suis tombée sur un article de mai 2018, de Télérama. Il s'intitule L'envie d'y croire, par Olivier Pascal-Mousselard. L'article décrit un homme pacifiste et combatif : Nikol Pachinian. À l'époque son combat concernait la politique intérieure ; aujourd'hui, la vidéo parle de son combat actuel, où deux visions, d'un peuple à l'autre, s'affrontent :

 

https://www.rts.ch/play/tv/forum-video/video/entrevue-ave...

09:44 Publié dans vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)

05/11/2020

Poèmes ce matin

 

http://diereseetlesdeux-siciles.hautetfort.com/archive/20...

 

Et aussi ceci :

 

L'auteure écrit sur ceux qui cherchent à exister dans un monde qui leur fait violence...

 

http://www.m-e-l.fr/renata-ada-ruata,ec,228

 

*

 

J'ai aussi lu un poème de cet auteur ce matin :

 

Extraits

Poèmes extraits de Le Paysage immobile
à Gustavo Montes,
sur les pétroglyphes de San Rafael (Mexique)

 

 

pierres brisées
pierres qui crient dans le désert
enfances du trait
rendues au chaos sigillé de l’origine
veillant au seuil du monde

 

pierres patientes
méprisées, oubliées
lentes à parler
mots signes obstinés

 

pierres obscures sous le jour
comme des crânes
mémoire muette d’un peuple

 

pierres dont on ne bâtit rien
parce qu’elles sont pierres opprimées

pierres accroupies, prêtes à bondir

 

pierres sources, polies parmi les plantes
douces à la pluie et aux cœurs brûlants
pierres de long espoir, de toute fondation

 

pierres qui chantent aux quatre vents

elles disent la roue, le disque
le soleil, la lune et l’étoile
comptes de troupeaux et d’astres paisibles
la ronde des hommes dans le cycle des temps

 

et nous lisons aveugles notre faute
notre honte
et la souffrance d’avoir trahi nos frères

 



Poèmes extraits de Le Paysage immobile

 

http://www.m-e-l.fr/fiche-ecrivain.php?id=404

04/11/2020

De l'importance de la prise de recul

La vie quand on a du recul, propose des leçons de philosophie tout le temps; mais les désirs de l'ego aveuglent quand on n'est pas averti, autrement dit cultivé,  ou éduqué par des gens bienveillants. Parfois la prise de recul se fait toute seule. Dès que l'agression d'une personne envers une autre est trop forte, il peut arriver que l'impression de rêver gagne la personne agressée, on parle d'une impression d'irréalité, au point de déréaliser parfois. Mais cela n'est en fait pas un inconvénient. Il paraît que la chose est courante à la perte d'un être cher. On peut alors se voir "au-dessus de soi". Prise de recul instantanée, qui ne demande aucun travail de philosophie pour le coup. La chose m'est déjà arrivée d'ailleurs, lors d'une agression et cela m'a permis de garder un  sang froid qui a contribué à sauver ma peau, à aider mon sauveteur à me sauver la peau, dirons-nous. J'ai aussi connu la colère, dans des situations moins urgentes mais odieuses, et je sais que se mettre en colère n'est pas top. Mais il vaut mieux qu'elle éclate si la prise de recul a été impossible, plutôt que de contracter une colère rentrée, qui peut macérer durant des années, car à voir la violence du monde on dirait que des colères rentrées implosent soudain chez tout individu, politique ou autre qui commet ces violences. 

 

La prise de recul est un cadeau du ciel. Le recueillement permet cela, comme le pouvoir de se concentrer sur un travail qui plaît, savoir relativiser...  méditation, ou philosophie... autrement dit, acquérir la réflexion et l'approfondir peu à peu, juste en sachant observer, écouter.

 

Dans le reportage que j'ai regardé hier après-midi, concernant l'affaire Grégory, cette prise de recul a cruellement manqué aux belligérants.

 

Si j'ai bien compris, un jeune couple aurait suscité inconsciemment la jalousie de l'entourage, de par le fait à mon avis de correspondre pile poil à ce que le système demandait d'eux. Leur physique plaisait, du moins à la bourgeoisie (on s'en rend compte par les propos indirectement élogieux des journalistes et des magistrats à l'égard des Villemain, fantasmés par eux comme le couple Alain Delon/Romy Schneider de la localité, et gratifié, cerise sur le gâteau, d'un enfant au minois souriant).

 

S'il y avait eu prise de recul (après prise de conscience), de la part des uns et des autres, il n'y aurait pas eu de jalousie et donc pas d'ennemis.

La prise de recul peut se faire en se posant des questions, tout simplement. Qu'est-ce que la réussite, par exemple. Est-ce que la réussite est de correspondre absolument à ce que les autres, dominants ou pas,  demandent de vous ? à leurs critères essentiellement ?   Etre soi même, assumer son amour pour un enfant, même s'il n'est  pas parfait (mais est-il parfait celui qui juge qu'il l'est ?) cela ne vaut-il pas mieux ?

 

Les gens de loi et les journalistes décrètent que les Laroche ne pouvaient qu'être jaloux en comparant Grégory à leur enfant. Journalistes et magistrats ne prennent pas en compte la dimension de l'amour. L'amour rend non pas aveugle mais voyant, il peut vous montrer un enfant jugé imparfait par les autres, comme très beau.

Seuls comptent à mon sens, pour ces journalistes et magistrats entendus dans le reportage d'hier, les critères auxquels il faut correspondre pour être bien considéré. Dès lors, ils manquent eux-mêmes d'imagination et de philosophie. Et ceux qui ont tué Grégory n'avaient pas non plus de recul par rapport au modèle sociétal imposé. Ne serait-ce qu'un peu d'ironie, un peu d'humour. Pas l'humour qui écrabouille bien sûr, mais plutôt celui qui permet de se mettre à distance, de rire gentiment un peu de soi-même pour mieux ensuite avoir de la considération pour soi-même, tout en douceur, sans orgueil autrement dit, sans arrogance.

 

04:12 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)