27/11/2009
Petite note au passage
Balzac est évidemment un observateur très attentif de son époque, malgré tout il ne voit rien venir en terme de droits de la femme. Hugo était nettement plus sensible à ce sujet, quoique pas toujours (quand il fait par exemple des descriptions physiques plutôt pointues de femmes, il se montre parfois assez sélectif tandis que Balzac est plus élégant).
L’auteur de La Peau de chagrin analyse en profondeur les tourments de Raphaël, auquel il semble parfois s’identifier quelque peu mais, tiens donc, ce personnage impute aux femmes la responsabilité de ses déboires auprès d’elles, sans se remettre en question le moins du monde. Par ailleurs, je note que l’écrivain emploie parfois ces termes qui sentaient je suppose plus que jamais le soufre en cette période de l'histoire :"l’homme supérieur", quand Raphaël parle de sa personne par exemple ; par cela il entend "simplement": l’homme qui a étudié. Le jeune homme se considère en effet supérieur à d’autres hommes socialement beaucoup plus élevés que lui, mais sots dit-il en raison de leur comportement ou/et de leur ignorance patente. J’en déduis quand même au passage qu’à l’époque il ne faisait déjà pas bon avoir certains soucis de santé.
Cet auteur est néanmoins à mes yeux un génie de l’écriture, il n’a pas son pareil pour évoquer en filigrane l’histoire tragique de ce Paris dans lequel ses personnages, dont la condition est toujours pathétique, évoluent. Il nous dévoile leurs âmes tourmentées et nous les suivons dans tous les coins de la ville. Voyage spatio-temporel imprégné de la première touche fantastique car il y a un talisman dans l’histoire.
Vous l'avez décidément compris cette note était à propos de La Peau de chagrin de Balzac, en cours de lecture.
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26/11/2009
Du soleil chez Patrick Bosso
Patrick Bosso : Jacques Brel disait “il faut être un génie pour passer de l’enfance à la vieillesse sans passer par l’âge adulte”. Quand j’analyse le monde de l’adulte, ses contraintes, ses ambitions, ses errements, sa violence, ses objectifs, je n’ai qu’une envie, c’est de me réfugier dans le monde de mon enfance où tout se passait en roue libre. Le monde des adultes est violent, rude, impitoyable, égoïste. J’ai eu la chance d’avoir une belle enfance et d’être aimé par mes parents qui m’ont tout prouvé par l’exemple et par les valeurs. On dit nul conseil sans existence et, moi, mes parents, ils ont une existence et, du coup, quand je m’asseyais à table avec eux, il y avait du lourd. C’est la raison pour laquelle nous y mettions de la légèreté, du rire. Chez moi, on vivait à quatre dans 50 m² dans un HLM isolé. On allait en vacances à 20 kilomètres d’où nous habitions. Ma mère était femme de ménage et mon père était piqueur de sel. Il piquait le sel qui s’était agrippé aux bateaux. Face à cet environnement au quotidien pesant, nous y mettions un peu d’allégresse, de franche rigolade pour survivre.
En savoir plus :
http://www.lejournaldesplages.com/post/2009/11/24/Patrick...
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25/11/2009
Le panthéon de Jul (Philosophie Magazine)
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