Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/11/2009

Du soleil chez Patrick Bosso

bosso-patrick.jpg

 

Patrick Bosso : Jacques Brel disait “il faut être un génie pour passer de l’enfance à la vieillesse sans passer par l’âge adulte”. Quand j’analyse le monde de l’adulte, ses contraintes, ses ambitions, ses errements, sa violence, ses objectifs, je n’ai qu’une envie, c’est de me réfugier dans le monde de mon enfance où tout se passait en roue libre. Le monde des adultes est violent, rude, impitoyable, égoïste. J’ai eu la chance d’avoir une belle enfance et d’être aimé par mes parents qui m’ont tout prouvé par l’exemple et par les valeurs. On dit nul conseil sans existence et, moi, mes parents, ils ont une existence et, du coup, quand je m’asseyais à table avec eux, il y avait du lourd. C’est la raison pour laquelle nous y mettions de la légèreté, du rire. Chez moi, on vivait à quatre dans 50 m² dans un HLM isolé. On allait en vacances à 20 kilomètres d’où nous habitions. Ma mère était femme de ménage et mon père était piqueur de sel. Il piquait le sel qui s’était agrippé aux bateaux. Face à cet environnement au quotidien pesant, nous y mettions un peu d’allégresse, de franche rigolade pour survivre.

En savoir plus : 

http://www.lejournaldesplages.com/post/2009/11/24/Patrick...

13:47 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.