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26/04/2019

Jazz ! ♣♣♣ Les inversions ♣♣♣ La Nature pour tous, étant une excellente thérapeute ♣♣♣ La méditation avec les Carmes

Le jazz est une des incarnations de la résilience ! Autorisons-nous encore la joie de vivre, quand bien même ! Pas question d'abandonner...

 

 

♣♣♣

 

Les inversions.

 

Hier dans l'après-midi j'ai écouté une émission de radio académie qui avait pour thème l'humiliation. Des trucs m'ont interpelée dans ce qui y est dit sur le sujet. Le besoin qu'ont encore les gens d'en humilier d'autres, par exemple, pour les dominer. À un moment donné j'ai cru à une contradiction, car chez les chrétiens, l'humiliation de bon aloi en quelque sorte est celle qui vise l'humilité, laquelle est une bonne chose, mais pas du tout pour les gens de l'Antiquité par exemple, et beaucoup d'autres, les gens d'aujourd'hui en grand nombre. Sauf que, cela dépend de comment se produit l'humiliation. Si quelqu'un humilie pour injurier et annihiler son protagoniste, l'humiliation est un crime. Par contre si on la ressent par rapport à un jugement sur soi-même, que l'on s'aperçoit de quelque insuffisance qui est propre à soi-même — après la déception peut être ressentie par rapport à soi — il s'agit de ne pas perdre son amour propre  mais de reconnaître que dans tel domaine on n'est pas bon. Humiliation en ce cas non mortifère, c'est à dire "je me reconnais dans ce domaine, comme non compétent", si l'on est croyant on s'en remet à Dieu mais de toute façon, croyant ou pas, il s'agit de garder confiance en sa dignité malgré tout.

L'émission en question, qui parle aussi d'inversement des valeurs, étant donné que l'humilité n'est pas une bonne chose dans toutes les cultures ou croyances  :

 

https://www.canalacademie.com/ida11509-L-humiliation-le-Moyen-Age-et-nous-pourquoi-l-humiliation-nous-revulse-et-nous-fascine.html

 

Un exemple d'inversion, mais pas des valeurs, juste une inversion des mots selon la langue, avec cette bribe de phrase lue dans le poème d'hier :

 

The late Fall's layered sky

 

il faut inverser les mots pour traduire et cela donne :

 

Le ciel stratifié de la fin d'automne.

 

Comment : c'est du verlan !

 

 

 

♣♣♣

 

La Nature est une excellente thérapeute, lisez et traduisez plutôt, ici :

https://www.sierraclub.org/sierra/2019-3-may-june/feature/outdoors-for-all-nature-is-a-human-right

 

♣♣♣

 

Pour qui veut méditer avec les Carmes :

 

"Aux heures d’incertitude et de désarroi, dans la vie personnelle, familiale ou communautaire, il est souvent sage et sain de continuer à marcher sur la route toute simple du quotidien et à partir des éléments habituels de notre fidélité.

 

C’est bien ainsi que Pierre a réagi en Galilée. Il sentait un certain flottement dans l'esprit des disciples. Tous étaient encore sous le choc des événements, et leur foi dans le Ressuscité demeurait encore bien timide. De plus Pierre percevait bien que l’inaction pouvait désagréger les personnes.

Et nous le voyons prendre une décision inattendue, qui révèle à la fois son tempérament de chef et sa santé spirituelle : "Je vais à la pêche !". Les autres n’attendaient que cela : "Nous allons aussi avec toi !"

 

Il fallait prendre cette initiative. En attendant des directives précises de Jésus, en attendant sa présence plus sensible, Pierre propose de retrouver dans un travail d’équipe les automatismes d’autrefois. C’est vigoureux. C’est dynamisant ...et pourtant ils vont peiner toute une nuit sans rien prendre.

 

Mais Jésus les rejoint tous ensemble au moment de l’effort infructueux, et il se fait reconnaître par des signes qu’il donne au niveau de l’action entreprise : D’abord l’abondance de la pêche, la surabondance annoncée par les prophètes pour les jours du Messie et que les disciples ont connue déjà à Cana et lors de la multiplication des pains, et surtout la disproportion de ce que Jésus donne en quelques instants avec les échecs répétés tout au long de la nuit. Quand Jésus exauce, c’est toujours royal.

 

Tous voient la pêche, tous mesurent la réussite, mais un seul devine, un seul a immédiatement l’éclair de la foi, celui qui depuis toujours s’efforçait d’entrer dans le style de Jésus, celui qui était suffisamment pauvre de lui-même pour percevoir les signes de Jésus au ras des événements, au creux du quotidien ;

"C’est le Seigneur !". Immédiatement on entend un plongeon, puis l’on voit des gerbes d’eau qui foncent vers le rivage. Le disciple que Jésus aimait a été le premier à voir et à dire ; mais Pierre a été le seul à se jeter à l’eau, comme pour s’y laver de ses reniements avant de rencontrer le regard de Jésus. Il avait péché plus lourdement : il serait le premier à revenir ; et il allait faire ce jour-là, au petit matin, l’expérience merveilleuse du pardon de Jésus.

 

Dans le court dialogue qu’ils auront après le repas, Jésus ne lui fait aucun reproche. Le passé n’est même pas évoqué ...cette fameuse nuit où par trois fois Pierre avait déclaré : "Je ne connais pas cet homme !" Le mot pardon n’est même pas prononcé, et c’est en redisant trois fois son amour pour le Christ que Pierre se découvre pardonné, transfiguré, recréé par un amour plus puissant que toutes les morts spirituelles.

 

Il ne pourra pas effacer sa chute, oublier son heure de faiblesse ni la faiblesse qui l’habite à toute heure ; mais désormais sa trahison ne reviendra plus à sa mémoire que sertie dans le pardon, reprise et lavée dans la miséricorde de Jésus.

 

"Simon, Simon, j’ai prié pour toi, disait Jésus quelque heures avant de mourir, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras revenu (converti), affermis tes frères" (Lc 22,31s). C’est un homme tombé qui va devenir la pierre de fondation de l’Église. C’est un homme capable de lâcheté que le Ressuscité va établir pasteur de son propre troupeau. Pierre sera berger pour le compte du "chef des bergers", au service du Berger modèle, et il ira, lui aussi, jusqu’à donner sa vie pour le troupeau de Jésus.

 

C’est ainsi, à l’imitation du Seigneur, que dans sa mort il va "glorifier Dieu" (v.19)."

 

Lu sur Hozana.

 

 

 

 

 

 

 

 

03/04/2019

Un psaume ce matin ♣♣♣ De l'intérêt pour tous à l'amabilité

 Qui dit psaume dit  "le Livre" pour d'aucuns, ou bible :

 

Psaume

 

(144 (145), 8-9, 13cd-14, 17-18)

 

R/ Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour.
(144, 8)

 

Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour ;
la bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses œuvres.

 

Le Seigneur est vrai en tout ce qu’il dit,
fidèle en tout ce qu’il fait.
Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent,
il redresse tous les accablés.

 

Le Seigneur est juste en toutes ses voies,
fidèle en tout ce qu’il fait.
Il est proche de ceux qui l’invoquent,
de tous ceux qui l’invoquent en vérité.

 

Lu ce matin sur le site de la Messe d'Alef

 

                                                     ♣♣♣

 

One doesn't know, till one is a bit at odds with the world, how much one's friends who believe in one rather generously, mean to one.

DH Lawrence

On ne réalise pas, jusqu'à ce qu'on soit un peu en désaccord avec le monde, à quel point des amis qui croient en quelqu'un fort aimablement, cela a d'importance pour ce quelqu'un.

 

Mais si les gens sont négatifs à votre encontre, alors ne vous laissez pas affecter. Vous pouvez vous dire ceci par exemple  :

 

Criticism like that doesn't mean anything to me — I just let it roll off me like water off a duck's back.

 

Des critiques comme celles-là ne signifient rien pour moi — je les laisse couler comme l'eau glisse sur le dos d'un canard.

 

Et ensuite, par exemple, j'écoute Le lointain...doucement se rapprocher.

 

 

 

 

 

 

31/03/2019

Il creuse

Je n'avais pas tout lu à vrai dire de ce que j'ai d'abord pris pour une simple note à propos d'un ressenti sur les Gilets Jaunes, de Kronix. En fait, il s'agit d'une longue analyse mêlée de ressenti, et vu l'état de légère fatigue de mon cher cerveau, je dois m'y prendre en plusieurs fois pour en faire le tour et assimiler le propos intégralement, ayant un tout petit peu de mal à me concentrer longtemps ces temps-ci (lire de l'anglais m'aide à pulvériser mes capacités de concentration, aussi il faut que je m'y remette). Analyse donc d'un style empreint de ressenti, qui vaut la peine, qui vaut l'effort d'être lue, sur les gilets jaunes et le sociétal. Un extrait :

 

"Ceux qui ne sont rien et ceux qui n'ont rien fait.

Fascisme contre fascisme. Aujourd'hui, la précarité n'est pas qu'un sentiment. Le constat des misères dans le pays est accablant. Dans son célèbre discours, Victor Hugo stigmatisait les députés qui, ayant fait beaucoup mais n'ayant pas éradiqué la pauvreté, au fond, n'avaient « rien fait ». Du côté des partisans du gouvernement, on pourra toujours lister le nombre des bienfaits de sa politique, il n'en restera pas moins que, tandis que 74 Français chaque jour deviennent millionnaires en dollars (encore faut-il préciser qu'ils le deviennent surtout par valorisation « mécanique » de leur patrimoine immobilier, et sont donc soumis à ce titre à l'ISF, ou à sa nouvelle version), tandis que l'évasion fiscale et la fraude fiscale totalisent, quel que soit le mode de calcul, des milliards qui seraient bien utiles, le président et son assemblée aux ordres n'auront « rien fait » si la même proportion de pauvres subsiste et si ces pauvres, en plus, deviennent chaque jour plus pauvres. C'est intenable, c’est pervers, c'est fou."

http://kronix.hautetfort.com/archive/2019/03/23/les-gilet...

Je relâche mon système nerveux avec le pianiste à la mèche rebelle et au minois de Brad Pitt ; les oreilles surtout participeront à relâcher la tension, ou pas, pour vous, au cas où vous n'aimeriez pas cette musique :