Léo Ferré ♣♣♣ Le poème ♣♣♣ Une colère juste

 Un éventuel colérique que j'aime beaucoup. Il y avait des chanteurs colériques à une époque. La douceur peut être fausse, la colère ne l'est pas.  Ici Léo Ferré est doux, parce qu'il pense à la mort.

 

 

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Un site avec le poème en anglais, traduit ensuite en français.

Ici, le poème du pasteur George Herbert, qui éveilla la foi de Simone Weil :

 

http://www.guillaumehoogveld.net/2013/02/george-herbert-1593-1633-le-pome-qui-veilla-la-foi-de-simone-weil/

 

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Une colère juste :

 

 

J'ai trouvé ce poème sur le Blog Hautetfort intitulé Regards sur la vie.

 

Le poème-prière :

 

Dieu Tout-Puissant
qui es présent dans tout l’univers
et dans la plus petite de tes créatures,
Toi qui entoures de ta tendresse tout ce qui existe,
répands sur nous la force de ton amour pour que nous protégions la vie et la beauté.

 

Inonde-nous de paix, pour que nous vivions comme frères et sœurs
sans causer de dommages à personne.

 

Ô Dieu des pauvres,
aide-nous à secourir les abandonnés
et les oubliés de cette terre qui valent tant à tes yeux.

 

Guéris nos vies,
pour que nous soyons des protecteurs du monde
et non des prédateurs,
pour que nous semions la beauté et non la pollution ni la destruction.

 

Touche les cœurs
de ceux qui cherchent seulement des profits aux dépens de la terre et des pauvres.

 

Apprends-nous à découvrir la valeur de chaque chose, à contempler, émerveillés,
à reconnaître que nous sommes profondément unis
à toutes les créatures sur notre chemin vers ta lumière infinie.

 

Merci parce que tu es avec nous tous les jours.
Soutiens-nous, nous t’en prions, dans notre lutte pour la justice, l’amour et la paix.

 

 

Regard critique ♣♣♣ Poem a day

 

 

Solidarité :

http://npa05.hautetfort.com/archive/2019/07/21/sos-medita...

 

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River to River

 

Hai-Dang Phan

           After Jen Bervin / After Quan Barry

River spidering across the wall, sailing
through the air. River flashing with silver
sequins fastened to sunbeams. River always
in pieces, a torn ribbon streaming everywhere.
River carving out a canyon through the years,
seen from a sudden grassy overlook,
an old bridge, a new shoreline, endlessly
crossing and recrossing our lives. River
this winter with sixteen eagles alert
and searching. River unfrozen and pooling
around the ankles of trees in springtime,
daring us closer. River asleep inside
the black night like a spent lover,
dreaming of being a chandelier of rain,
first velvet wet drops on bare skin. Go,
go on. Conveyor belt of clouds, destroyer
and preserver of towns, longest breath
of the earth, tell us what floating means
to you. Some trees are weeping, river.
Speak of all you carry and carry off
in river song and river silence. Be horse,
be ferry, carry us from now to next to.
River, I’m done with fading shadows.
Give me daylight broken and scattered
across your fluid transparent face,
come meet me with the moon and the stars
running and tumbling along your sides.
River swinging open like a gate to the sea,
time’s no calendar of months, you say,
but water in the aftermath of light. 
Your drifting cargo tells us everything
arrives from far away and long ago
and ends in the body, boat of heartache
and ecstasy we pilot, in quest of passage also.
River we call Mississippi or Mekong,
sing us forth to nowhere but here,
with your perfect memory be our flood.

 

 

Enjoy !

 

 

 

Ici je crois reconnaître sous ses vêtements noirs, le policier irlandais en gilet jaune qui jouait de l'accordéon désaccordé, du post précédent. Là-bas, ils ont des pianos publics. Un viatique de paix !