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18/02/2021

Anne Cheng Histoire de la pensée chinoise ♣♣♣ décharges électriques ♣♣♣ Vocable de cette semaine

https://www.seuil.com/ouvrage/histoire-de-la-pensee-chino...

 

Un cours de Anne Cheng : quand l'empereur Ming rêve du Bouddha :

 

https://www.franceculture.fr/emissions/les-cours-du-colle...

 

La voici en entretien avec Marie-José d'Hoop :

 

 

♣♣♣

 

In the new study, a team led by Dr Bradley Lega, a neurosurgeon, at University etc., analysed the firing of cells in the medial temporal area, a rigion deep in the brain that is essential for memory formation and retrieval.

 

Dans une nouvelle étude, l'équipe dirigée par BL, neurochirugien à l'université du centre médical au Texas (sud-ouest), a analysé la décharge électrique des cellules dans le lobe temporal médian, une région profonde du cerveau qui est essentielle pour la formation de la mémoire et la récupération.

 

The team took recordings from 27 people with epilepsy, who were being monitored for surgery. These patients played computer games that test thinking and memory, while researchers watched what happened to the firing partterns of cells.

 

L'équipe a enregistré 27 personnes épileptiques, qui étaient suivies pour une intervention chirurgicale. Ces patients ont joué à des jeux informatiques qui testent la pensée et la mémoire, tandis que les chercheurs observaient ce qui se passait au niveau des caractéristiques de la décharge électrique des cellules.

 

la suite de ma traduc.

 

temps de codage.

 

Dans cette expérience, les sujets ont essayé de mémoriser des listes de mots, présentés l'un après l'autre, à environ une seconde d'intervalle. Les sujets avaient ensuite 30 secondes pour se rappeler du plus grand nombre de mots qu'ils le pouvaient. Les chercheurs ont découvert que certains neurones ont réagi durant une fenêtre de temps spécifique de la période de rappel. Ce déclic était lié au temps, pas à autre chose. Et lorsque ces cellules particulières réagissaient plus précisément dans la zone temporelle du cerveau, la plus sensible, celle-ci se souvenait des mots dans l'ordre dans lequel ils se présentaient à l'origine. 

 

 

 

 

Je partagerai la suite de l'article du Independant, par  Benedict Carey, demain.

Bonne journée avec de beaux rêves d'éveillés. Sans trop d'électricité dans l'air ni dans les cellules.

 

 

12:03 Publié dans Lecture, vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)

16/02/2021

Les cellules temporelles

"Dans une nouvelle étude, une équipe de recherche basée à Dallas a fait part des premières preuves solides à ce jour de ce que l'on appelle des «cellules temporelles» dans le cerveau humain.

 
La découverte n'était pas inattendue : ces dernières années, plusieurs groupes de recherche ont isolé des neurones chez des rongeurs qui perçoivent les instants.
 
 
Les scientifiques ont recherché ces cellules sur ce terrain, et ont eu les opportunité de les y identifier et d'avoir ainsi un aperçu des expériences subjectives du temps.
 
 
 
il n'y a pas de "cellules temporelles" dans le cerveau, il n'y a pas d'horloge neurale. Ce qui se passe dans le cerveau, c'est le changement des neurones en réponse à d'autres neurones. C'est intéressant de prêter attention à la façon de représenter le passage de ce que nous appelons le temps, du substrat neuronal."
 
C'est un extrait de ce que j'ai lu et traduit page 31 sur le Vocable de cette semaine, d'un article tiré du Independant, écrit par Benedict Carrey.
 
Fouiller dans la tête de rongeurs... ? Mais peut-être que les rongeurs en question passent juste un scan et survivent à la curiosité scientifique des chercheurs. Je lirai demain la suite de l'article et le partagerai ici.
 
Pour l'heure, je vous souhaite de beaux rêves, ainsi qu'à moi-même. 
 
 
 
 

 

 

21:53 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

14/02/2021

Dette publique... ♣♣♣ À Tournai on parle comme à Tourcoing

Lu sur le site Marie de Nazareth :

 

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"A nouveau la dette inquiète et notamment la dette publique, suite aux faramineux déficits occasionnés par le Covid. Elle va dépasser allégrement les 120 % du PNB, alors qu’il y a un an son passage à 100% faisait déjà peur.

 

Mais le plus inquiétant n’est pas le supplément Covid. C’est une urgence, qu’on peut apprécier de façon diverse mais indéniablement grave et exceptionnelle. Ce qui est préoccupant est l’énorme dette antérieure et ce qu’elle révèle. La cause en est le déficit, et il est permanent depuis 45 ans. Et hors crise ces déficits sont injustifiés, car ils financent des dépenses courantes, reportées sur les générations futures. Or, les dépenses courantes doivent être financées par des revenus courants, des impôts ; sinon on les réduit. On a des déficits parce qu’on ne sait pas choisir. Une fois la crise passée, il faudra donc revenir à un excédent. Et dans un pays qui a le record de pression fiscale, ce ne peut être que par réorientation des dépenses.

 

Ce qui altère notre perception de l’urgence, c’est que l’Etat se finance facilement sur les marchés, à un taux d’intérêt très faible voire négatif. Mais comme on sait, ceci résulte pour l’essentiel des achats massifs de dette publique par la banque centrale, la BCE. Cela ne fait pas disparaître l’endettement, qui s’accumule toujours. Mais cela le facilite, puisqu’il y a un acheteur de dernier ressort ; en outre on maintient des taux très bas. On pourrait alors être tenté de dire qu’on peut continuer.

 

Cela ne fait toutefois pas disparaître les objections de fond, qui reprennent force dès qu’on envisage le régime de croisière. Déjà une politique de taux artificiellement bas facilite un endettement généralisé de l’économie, propice aux bulles spéculatives. Or l’endettement, et les bulles sur le prix des actifs sont la recette des grandes crises financières ; ce fut une des causes majeures de celle de 2008. On ne sait pas quand elles se produisent, mais on sait qu’on en aura.

 

Ensuite se pose la question de l’inflation. Une telle politique suppose une création monétaire très forte. Et tant l’expérience que le bon sens montrent que, même si on ne sait pas quand, à un moment une création monétaire volontariste engendre une inflation rapidement incontrôlable – sauf grand coup de frein et crise. De plus le monde d’après coronavirus pourra être sensiblement différent du précédent, notamment le commerce international. C’est lui, surtout les usines chinoises, qui a joué un rôle majeur dans la modération des prix dont le consommateur occidental a bénéficié - tout en tuant bien des emplois. Mais il n’est pas acquis que cet effet durera indéfiniment.

 

En bref, accumuler de la dette, c'est comme s'éloigner du tronc en marchant sur une branche : on ne sait pas quand, mais on est sûr qu'au bout d'un moment ça va casser.

 

Que faire alors du stock de dette accumulé ? Contrairement à ce que beaucoup croient, cette dette est réelle et juridiquement exigible. La répudier ou parier sur une inflation massive serait un désastre financier et ruinerait beaucoup de gens. Les créances sur l’Etat ne sont en effet pas principalement détenues par les banques, comme on le croit, mais par des institutions d’épargne, SICAV et assurance-vie, caisses de retraite etc., français ou étrangers.

 

Le seul moyen de réduire massivement les dettes sans chaos est la restructuration. Or comme personne ne veut prêter à perpétuité à l’Etat pour un taux d’intérêt négligeable, le seul sauveur possible est la BCE. Plus que par annulation (qui déséquilibrerait son bilan) il faudrait transformer la dette en rente perpétuelle, à taux 0 (mais peu importe, car les profits des banques centrales se traduisent en dividendes pour les Etats actionnaires). Ou au minimum les renouveler systématiquement à échéance. Et pour vraiment réduire le niveau d’endettement, cela devrait aller bien au-delà des créances qu’elle détient déjà sur la France. Ce serait donc une grosse opération.

 

Sur le papier cela paraît faisable. Mais cela pose de très gros problèmes juridiques et politiques. Le financement des Etats par les banques centrales est exclu par les traités européens ; on ne peut pas les tourner à ce point, et cela ne passerait pas les tribunaux, notamment allemands. Politiquement, il est très improbable que les durs de l’Europe du Nord, Pays Bas et Allemagne en tête, y consentent, d’autant que leur endettement est bien plus faible. Au mieux, on serait plafonné au niveau des plus prudents (60% du PNB). A cela s’ajouterait la perception des marchés et du public. Car une telle création monétaire massive ne peut qu’inquiéter ; notamment parce que le risque inflationniste deviendrait considérable, voire de fuite devant la monnaie. Il faudrait donc qu’on soit aux abois pour que l’Europe y aille.

 

En outre et surtout, il faut se rappeler qu’en régime de croisière, on n’échappera pas à l’assainissement des déficits publics. Et donc la démarche essentielle, une fois la crise passée, c’est d’éviter le déficit.

Pierre de Lauzun"

 

Commentaire : selon moi il faudrait créer une nouvelle monnaie et repartir à zéro, faire table rase de la dette, repartir sur des bases saines, de partage des richesses entre tous.  "Les durs du Nord" n'ont qu'à bien se tenir.

 

♣♣♣

 

Le poète du jour, lu ce soir :

 

http://miiraslimake.hautetfort.com/