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07/06/2018

...et personne n'osait plus l'interroger ♣♣♣ Saint Daniel de Scété ♣♣♣ Latinos ♣♣♣ "et non de supporter en s'écrasant"

 

Évangile

 

« Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là » (Mc 12, 28b-34)

 

Alléluia. Alléluia.


Notre Sauveur, le Christ Jésus, a détruit la mort ;
il a fait resplendir la vie par l’Évangile.
Alléluia. (2 Tm 1, 10)

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

En ce temps-là,
    un scribe s’avança pour demander à Jésus :
« Quel est le premier de tous les commandements ? »
    Jésus lui fit cette réponse :
« Voici le premier :
Écoute, Israël :
le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur.
    Tu aimeras le Seigneur ton Dieu
de tout ton cœur, de toute ton âme,
de tout ton esprit et de toute ta force.

    Et voici le second :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
    Le scribe reprit :
« Fort bien, Maître,
tu as dit vrai :
Dieu est l’Unique
et il n’y en a pas d’autre que lui.
    L’aimer de tout son cœur,
de toute son intelligence, de toute sa force,
et aimer son prochain comme soi-même,
vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. »
    Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit :
« Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. »
Et personne n’osait plus l’interroger.

 

            – Acclamons la Parole de Dieu.

 

                                              ♣♣♣

 

"Saint Daniel de Scété (Vème siècle)

 

Il vivait dans ce désert de Scété, rendu célèbre par tant de saints. Lors d'une incursion des barbares, il fut fait prisonnier et resta captif deux années. Racheté par un chrétien, il fut repris quelque temps plus tard, mais put s'enfuir. Une troisième fois capturé, il s'échappa en tuant son gardien avec une pierre. Il se confessa de ce meurtre, mais il jugeait si grande sa culpabilité que ni le Pape de Rome, ni les patriarches de Constantinople et de Jérusalem n'apaisèrent son remords. Il se présenta devant un tribunal civil en demandant d'être condamné à mort pour meurtre. Il fut libéré et le juge lui demanda de prier pour lui. Il retourna à Scété et devint célèbre pour ses vertus et son hospitalité.

 

Prière

 

Prions pour toutes les personnes qui commettent des crimes. Qu'elles soient touchées par la grâce et désirent demander pardon.

 

Autres saints du jour

 

Bienheureuse Anne de Saint-Barthélémy, carmélite

Sainte Hune, veuve

Bienheureuse Marie-Thérèse Soubiran, religieuse"

 

Lu sur Hozana

 

                                                ♣♣♣

 

" Vir Justus exilium non timet, sed exilium ibi esse putat, ubi virtuti non sit locus."
 
Ce qui signifie :
 

" L'homme juste ne craint point l'exil, et il n'appelle terre d'exil que celle où il n'y a point de place pour la vertu."
 

Ciceron, Orat. 38, pro Milone.
 
Lu sur le site La vie des Saints
 
                              ♣♣♣
 
J'ai apprécié le commentaire d'Hozana sur ce qu'a dit Benoît ici :
 

troisième et quatrième degré de l'humilité :

 

Le troisième degré de l'humilité consiste à se soumettre au supérieur en toute obéissance pour l'amour de Dieu, imitant le Seigneur dont l'apôtre dit : " Il s'est fait obéissant jusqu'à la mort" ( Ph. 2, 8). 

Le quatrième degré de l'humilité consiste en ce que, dans l'obéissance elle-même, en des circonstances pénibles et contrariantes et même si l'on subit toutes sortes d'injustices, l'âme silencieusement, embrasse la patience et  tenant bon, ne se fatigue ni ne recule, car l'Ecriture dit : "Que ton cœur soit fort, et attends le Seigneur,( Ps 26), Celui qui aura tenu bon, celui-là sera sauvé, (Mt. 10, 22)". Et, assurés de la récompense Divine, ils poursuivent, joyeux.

 

                       Commentaire :

 

Pour Benoît il faut obéir parce que Jésus à obéi, c'est dans ce sens là qu'il parle de se soumettre. Mais, il est important de regarder quelles sont  les personnes  tenus pour "supérieures" dans la vie de chacun.  Toute personne est en effet responsable de la ligne de conduite à laquelle, il décide d'obéir. La patience est l'éducation du cœur visant à rendre capable d'assumer debout, et non de supporter en s'écrasant. La patience est un instrument de progrès et de vie, elle mène à l'espérance. Elle permet de chasser tout sentiment d'amertume et de vengeance.

 

                             Prière :

 

Benoit,

Toi qui nous as instruis par ton enseignement,

Béni de Dieu, maître très bon,

assiste-nous, et prends pitié de ceux et celles qui ont recours à toi. Amen

 

Mon commentaire : Amen. Je suis entièrement d'accord. Je vais aussi aider mon système nerveux par quelques exercices de relaxation, car parfois un simple état de santé défectueux peut enclencher des cris malencontreux, comme cela m'est arrivé il y a peu. La torture morale ou ce qui est vécu comme tel tant l'organisme est mis à contribution en certaines situations pénibles (surtout quand on prend de l'âge) peut enclencher de l'usure du système nerveux. Mais le plus important pour résister est de prier et encore prier... : les saints ou le christ. La prière met en état de recueillement et de concentration. C'est une école pour cela... j'utilise les mots de prière des saints le plus souvent, il font déjà du bien aux neurones par leur côté sublime, car parfois notre propre prière peut être en rase-motte, manquer de sublime, si est fatigué(e).

07:43 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

04/06/2018

Ce matin, j'écoute ces paroles-ci :

 

Hymne : Dieu, ce monde était encore absent

 

D. Hameline — CNPL

 

Dieu, ce monde était encore absent
Que déjà, depuis toujours,
Toi, Parole en nos commencements,
Tu portais le poids des choses.
Toi qui penses, toi qui crées,
L'univers en toi repose.



Dieu, quand l'homme eut habité le temps,
Y jetant ses propres cris,
Toi, Parole en nos événements,
Tu déroules notre histoire.
Toi qui juges, toi qui sauves,
Jésus Christ nous dit ta gloire.



Dieu, nos fleuves vont charriant leurs eaux,
Ignorant des lendemains,
Toi qui tiens déjà le dernier mot,
Tu connais le Jour et l'Heure.
Toi qui aimes, qui accueilles,
Tu prépares la Demeure.

 

Amen.

 

 

Comment faire pour ne pas crier en certaines circonstances ?

Il faut être patient.

Mais quand on est à bout de patience ?

Il faut prier alors, prier et écouter les paroles qui fortifient.

Ne pas parler, juste prier avec les mots appris des saints, dire son amour à Dieu. Lui dire combien on l'aime.

Puis on sent les larmes venir... il est là.

 

                                               ♣♣♣

 

"Le fait important est que la marche du chrétien dans les voies mystiques est une marche dans la lumière… même si l’âme se trouve dans la plus noire des nuits. La foi ne meurt pas et sa lumière demeure toujours, dans le désert comme dans la nuit. On peut même dire que la foi brille d’une lumière plus claire quand l’obscurité se fait plus grande, comme la lumière d’un astre se fait plus brillante quand la nuit devient plus noire."

 

Lu dans Jubilate Deo.... Oxygène ! Ces paroles sont de Yves Raguin

 

                                             ♣♣♣

 

"Pour aller plus loin

 

« Il faut planter aussi la croix dans les entrailles du monde. » Parce que la croix dit l’amour de Dieu pour l’homme et donc le prix réel que l’homme a. Quelles que soient nos conditions de vie, elles ne sont jamais faciles, sous un rapport ou sous un autre ; la croix nous redit ce message d’amour : tu es aimé jusque-là ! Que crains-tu ? Je suis avec toi. Et saint Paul pose la question : « Qui nous séparera de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ ? la tribulation, l’angoisse, la persécution… ? » (Rm 35-38)."

 

Hozana

 

 

08:42 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

30/05/2018

Photos du jour ♣♣♣ Lecture du jour ♣♣♣ À la tour Bon Bec

 

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Oui ! une limace sur le rebord du pot que j'ai rentré hier afin que l'avocatier ne soit pas noyé de pluie. La limace n'a pas dévoré l'avocatier.

 

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Après le visionnage de cette photo (qui m'a fait sursauter, car en prenant ce cliché je ne la voyais pas ( : d'où que la photo éduque le regard)), je suis allée voir si l'avocatier était indemne et c'est le cas. J'ai cherché la limace partout, elle avait disparu.

 

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Bella Nono à la démarche hésitante en ces temps conflictuels avec Yoko. Mais ils en ont vu d'autres, et s'acceptent au fond.

 

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Le tortionnaire, heureusement pas si méchant que cela envers sa sœur.

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Senecio, la méditerranéenne, semble jeter un coup d'œil par la fenêtre.

 

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Senecio dans toute sa splendeur.

 

 

 

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Quand on lit ce livre qui embrasse plusieurs époques... que dire sur le coup ? sinon Respect.

 

 

 

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Postures fréquentes en Yoga de chat.

 

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♣♣♣

 

Je m'intéresse au yoga et au qi gong, que je pratique, pour autant je me souviens de celle qui m'a pris la main, petite (j'avais 3 à 4 ans), du nom de sœur Sénaïde, et m'a emmenée vers la ronde qui tournait dans la cour de récré des petits. Je voulais pas au début ! J'étais archi nouée, crispée et douloureuse et, ma main dans la sienne,  j'y suis allée sans me traîner, légère comme un oiseau, et ensuite, c'est allé tout seul : je me suis fait des copines. Comment oublier ?

 

Lu sur Jubilate :
 

"Morceaux choisis – 784 / Benoît XVI

 

"Benoît XVI

Le geste de prière chrétien fondamental est le signe de la croix. Il exprime corporellement notre foi dans le Christ. Le signe de la croix est une profession de foi, c’est un oui visible et public à Celui qui, dans Sa chair, a manifesté jusqu’à l’extrême l’amour de Dieu, à Celui qui a souffert pour nous et qui est ressuscité, à Celui qui a transformé le signe de la honte en un  signe de victoire, en un signe de la présence de l’amour de Dieu. Le signe de la croix est une profession d’espérance: je crois en Celui qui, dans Sa faiblesse, est le Tout-Puissant, en Celui qui, dans Son absence et Son impuissance apparentes, peut et va me sauver.

En nous signant, nous nous mettons sous la protection de la croix, nous la portons tel un bouclier qui nous abrite dans nos tribulations quotidiennes et nous transmet Sa force. Le signe de la croix désigne aussi le chemin à suivre. La croix nous montre la voie et la vie, l’imitation du Christ. Chaque fois que nous faisons le signe de la croix, nous adhérons à nouveau à la foi de notre baptême.

Du haut de la croix, le Christ nous attire en quelque sorte à Lui. Nous nous signons pour nous placer sous la bénédiction de Jésus Christ; nous signons de la croix les hommes sur lesquels nous appelons la bénédiction de Dieu. Par la croix, nous pouvons devenir les uns pour les autres, des sources de bénédiction.

Benoît XVI, L’Esprit de la liturgie, dans: Peter John Cameron, Benedictus – Une année avec Benoît XVI (Magnificat, 2007)""

 

 

♣♣♣

 

Un texte cadeau puisque traduit en anglais par un expert de la langue !

Le lien sous l'extrait. Où il est question de la torture au moyen-âge durant lequel on n'aurait pas autant torturé qu'on ne le pense. Juste de temps à autre, mais là, ça bardait ! Enfin la torture, comme déjà dit, au moyen-âge, n'était pas si courante d'après l'article dans La vie des Idées ; les siècles qui suivirent furent pires sans doute, avec les aliénations mentales et ou  le chantage à la survie (car il fallait bien se nourrir), entraînant travail à la chaîne et autres genres de torture comme la placardisation, la stigmatisation, le lynchage médiatique, les abus de pouvoir(s) de tous ordres sous couvert soit d'humour, soit de bien pensance (mais là aussi relativisons car ce n'était pas le régime des Poilus non plus, ni la grande voiture noire qui embarque toute une famille un soir et qu'on ne reverra plus jamais. Quoique, je pense qu'une dépression causée par des abus ou pressions récurrentes sur une personne, genre harcèlement, puisse devenir létale à la longue). La torture au Moyen-âge, extrait et lien dessous : 

 

"Une fois la sentence interlocutoire de la question prononcée, on amenait le prévenu en un lieu spécial - pour le Parlement, il s’agissait de la tour Bonbec à la Conciergerie (ainsi baptisée parce qu’on y avait «  bon bec  », autrement dit que l’on y était invité à parler), et pour le Châtelet, d’une chambre spéciale de la question. Ailleurs, c’est-à-dire pour les juridictions inférieures, urbaines ou seigneuriales, qui jugeaient en première instance, il s’agissait généralement de la prison.

L’exécuteur des «  hautes œuvres  » n’était autre que le bourreau, à moins qu’il ne s’agisse du geôlier ou d’un sergent du roi, mais il n’y a guère qu’à la capitale que le métier de tortionnaire se professionnalise au début du XVe siècle. Au Châtelet notamment, un sergent à verge dont les connaissances en anatomie se précisent au fil du siècle se voit attribuer le rôle de «  tourmenteur  » (en parallèle de ses fonctions habituelles), puis la qualité de «  questionneur  » devient un office à part entière à la fin du XVe siècle."

 

http://www.booksandideas.net/Facing-the-Question.html

 

Commentaire : où je me suis rendue compte à la relecture que j'ai utilisé dans mes lignes d'introduction, le temps du passé pour parler de notre siècle également.... comme si je voyais déjà les avanies et catastrophes comme passées.

 

 

 

 

 

12:45 Publié dans Lecture, Photo | Lien permanent | Commentaires (0)