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01/07/2018

Photos du Touquet, plus une de La grenouillère, à Montreuil sur Mer

Mimétisme inconscient, Patrick croise les bras comme le monsieur bleu derrière lui. Dont une branche cache la moue.  Mais Patrick ne reproduit pas la moue.

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Là il reproduit peut-être un peu la moue.

 

Le charme des grands pieds toujours :

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Photo suivante :

 

 On pourrait croire que l'on visite la maison de saint Benoît à Amettes car les bâtiments datant de 300 ans, sont des longères m'a dit la directrice du lieu. Je voulais visiter la vieille bâtisse, lui disant en la voyant : "ça se visite ?"  et elle m'a indiqué que j'allais entrer dans un restaurant à la mauvaise heure.  Comme elle était aimable je lui ai parlé de la ressemblance de la bâtisse avec la maison de saint Benoît, à quoi elle m'a répondu ".... ce doit être des longères là-bas aussi." Je comprends : bâtiments longeant la cour, à un seul étage. Cette charmante personne, de, à tout casser, 24 à 26 ans, m'a indiqué que derrière, se trouvaient des marais.... pour la pêche à la grenouille ? Car la spécialité du lieu est de servir des cuisses de grenouille aux hôtes (clientèles argentée). Perso je n'en ai jamais mangé, bien que je n'aie toujours pas réussi à devenir végétarienne. Des anglaises visitaient les lieux et photographiaient cet endroit étrange où l'on se régale de grenouilles (que peut-être on enfourne toutes vivantes dans la bouche, allez savoir de quoi sont capables ces français argentés.) Nous, nous étions là, juste pour la beauté des lieux, comme les anglaises fascinées.

 

 

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11:38 Publié dans Lecture, Photo | Lien permanent | Commentaires (0)

24/06/2018

La mort et la peur

 

J'ai entendu parler ces derniers jours d'une personne âgée de plus de 95 ans, qui a peur chaque nuit de mourir. Cette peur la ferait crier d'angoisse et un médecin a décidé d'administrer à la dame, chaque soir, une dose de substances soporifiques pour endormir cette peur. Cette dame récite des prières mais pour l'instant n'a pas encore été exaucée, puisqu'il faut avoir recours aux médicaments. D'aucuns disent que la religion est un opium. Je pense qu'au niveau de la foi quelque chose se passe qui affranchit de la peur. Certains pensent avoir la foi (et une sorte de preuve d'avoir la foi en pratiquant une religion) mais perdent confiance comme beaucoup d'autres quand ils pensent  qu'ils vont se noyer, éprouvant alors une totale panique. Le Christ dit alors face à la manifestation de cette panique  "Hommes de peu de foi !" Si la foi pouvait se commander, beaucoup en commanderaient au moins suffisamment pour ne plus avoir peur. "Hommes de peu de foi!" dit-il. Reste que l'on peut toujours prier pour se voir un jour exaucés et ne plus avoir peur de rien, prier, oui, pour inspirer la compassion des saints, de Marie, du Christ lui-même. Il est raconté dans la scène du Jardin des Oliviers que le Christ a éprouvé de l'angoisse avant la crucifixion et en réaction a prié, déjà pour résister à l'envie de fuir, bien naturelle devant l'arrivée des bourreaux, qu'au contraire il a attendu. S'il a attendu c'est parce qu'il voulait obéir au Père ("on veut tuer ton enfant, attends, sinon, ils le tueront dans son âme, prends la croix pour lui..." c'est comme cela que j'interprète cette démarche d'attente des bourreaux alors que l'on pourrait s'enfuir.)

 

Lu ce matin à propos d'un saint qui n'avait pas peur de la mort dans Hozana :

 

"Saint Louis de Gonzague (1568 – 1591)

 

C'est un saint rayonnant de pureté qu'il nous est donné de fêter. Promis aux plus hautes destinées car il était fils de la haute aristocratie italienne, il fut d'abord page à la cour de Florence. Il avait 9 ans. Dans cette atmosphère fastueuse et corrompue des cours italiennes de la Renaissance, il répond aux dépravations qui l'entourent par un vœu de chasteté.

 

Il rencontre saint Charles Borromée qui lui donne sa première communion.

 

Envoyé à la cour de Madrid pour parfaire son expérience princière, il revient décidé à devenir jésuite. Il a 17 ans. Son père s'y oppose farouchement, mais doit se plier à la volonté inébranlable de son fils.

 

Novice à Rome, saint Louis y sera l'élève de saint Robert Bellarmin. Il multiplie les austérités au point d'avoir un mal de tête lancinant. Il étudie intensément. Sa vie spirituelle est alors douloureuse et tourmentée.

 

A 22 ans, il reçoit la révélation que sa vie sera brève. Cette révélation transforme sa vie spirituelle qui sera désormais plus dépouillée, plus sereine, plus abandonnée à Dieu.

 

En 1591, la peste ravage Rome. Louis se dévoue auprès des malades et meurt, pestiféré à son tour, à 23 ans, dans l'allégresse en s'écriant: "Quel bonheur!"

 

Prière

 

Prions pour les jeunes, qu'ils puissent aimer le Seigneur et le servir de tout leur cœur. 

 

Autres saints du jour

 

Saint Raoul, archevêque

Saint Méen, abbé

Saint Joseph Rigby"

19/06/2018

Lu ce matin ♣♣♣ Les chiens de la baie

 

Sur Jubilate Deo :

 

"Maurice Bellet

 

La tendresse est le réel, c’est les choses et les gens, c’est le visage du monde, la mémoire, le rêve et le poids des jours. C’est la table servie, le vin versé, les convives, la parole entre eux, la paix. C’est la lumière entre les arbres, au commencement du matin. C’est le souffle profond, quand vient l’heure du soulagement et de la vérité. C’est le corps aimant, c’est la marche au bord de la mer, c’est la veillée à la maison, c’est le premier jour et la cent millième fois. C’est la foule et le solitaire, c’est le travail, c’est la douleur, c’est la détresse elle-même: car la tendresse sauve tout.

 

Maurice Bellet, La Voie (Desclée de Brouwer, 2000)"

 

 

♣♣♣

 

 

Hier j'ai lu un livre intitulé Les chiens de la Baie de Thierry Declercq.

Il y a dans ce livre deux histoires de femmes qui vont s'entrecroiser et se répliquer, ces femmes se battent dans les eaux troubles du machisme d'hommes particulièrement violents, verbalement, et qui frappent aussi pour certains d'entre eux. Une autre histoire encore, en pointillé, celle d'un adolescent qui livre quant à lui un combat contre les chasseurs, dont fait partie son père, fervent tueur de renards et d'oiseaux et racornisseur de fils, fils qu'il ne cesse de tourmenter en fait et de violenter. Ces combattants anti bourreaux sont pris dans une tourmente telle que leur équilibre mental est mis à rude épreuve. Si bien qu'eux-mêmes risquent de s'embourber dans les méandres de sentiments virant à l'obsessionnel, comme ceux dont souffrent leurs bourreaux. Un cercle vertueux n'est pas envisageable dans ces histoires car les victimes sont tentées d'assouvir un désir de vengeance ; et du même coup, se muer en ces bourreaux qu'elles honnissent n'est pas impossible de leur part. Il faut lire le roman pour savoir ce qu'il en est à ce sujet. L'auteur, dans ces histoires terribles tient son lecteur la tête hors des eaux troubles, et en haleine, par les questions qu'il pose en filigrane, sociétales et autres. Et il y a sa tendresse, qui passe à travers un humour bienvenu et une poésie certaine.

 

 

10:06 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)