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14/07/2011

Consumérisme et keynésianisme

Le buzz au service du consumérisme. On veut créer un buzz parce qu'on est dans la dèche, c'est le thème de "Furieuse", le téléfilm d'hier soir. Il y a sans doute mieux à faire sur le long terme. 

"Les grands traits du keynésianisme

À la suite de Keynes, les keynésiens raisonnent d'emblée au niveau macro-économique et considèrent que la « théorie classique n'est applicable qu'au cas du plein emploi ». Or, écrivant durant la période de crise de l'entre-deux guerres, ce qui l'intéresse, c'est ce qui se passe en période de sous-emploi. De cela découlent deux points clés : l'offre ne crée pas comme chez Jean-Baptiste Say sa propre demande mais dépend de la demande effective ; à la différence des classiques la monnaie n'est pas un « voile » mais influe sur l'économie réelle.

Demande effective et loi de Say

La demande effective est la demande anticipée par les entrepreneurs. Ces derniers calculent la production qu'ils doivent réaliser afin d'offrir la quantité optimale de biens et de services demandée par les agents économiques. Le sous-emploi des facteurs de production est selon Keynes dû au fait que les entrepreneurs ont des anticipations pessimistes et sous-estiment la demande effective. Keynes à la différence de Jean-Baptiste Say et des néo-classiques ne raisonne pas dans le cadre d'une « parfaite rationalité des agents et... d'une information parfaite sur la situation présente et future3 » aussi la demande effective dépend de prévisions d'agents qui peuvent ne pas conduire au plein emploi." Wikipedia :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Keyn%C3%A9sianisme

 

17/01/2010

Médecins du monde dans Destination santé

 Le nombre de victimes du tremblement de terre en Haïti est encore impossible à déterminer. Les secours, sur place et ailleurs, s’organisent. Mais la destruction des infrastructures rend cette tâche très complexe.

Nouvelle catastrophe pour Haïti. Un séisme de magnitude 7,3 sur l’échelle de Richter a frappé Haïti à 17km de la capitale Port-au-Prince mardi à 16h53. Deux fortes répliques de 5,9 et 5,5 sur l’échelle de Richter ont suivi. Haïti est l’un des pays les plus pauvres du monde. Les équipes des organisations humanitaires décrivent une situation chaotique, et un nombre choquant de cadavres dans les rues. Le nombre de victimes sera sans doute très élevé. Quatre millions de personnes vivent dans la métropole de Port-au-Prince.

Le site :

http://www.destinationsante.com/Haiti-les-labos-se-mobili...

14/10/2009

Les limites de l’autodéclaration dans le cadre d’une appartenance ethnique

 

" ... Plaçons-nous à présent dans l’hypothèse selon laquelle, au nom des impératifs logistiques de la lutte contre les discriminations, des données statistiques prenant appui sur un « référentiel ethnoracial » devaient être recueillies. Dans cette perspective, tant la formulation apparemment privilégiée par l’actuel commissaire à la diversité et à l’égalité des chances – le « ressenti d’appartenance », expression issue d’un commentaire d’un arrêt du Conseil constitutionnel en lui-même dépourvu de valeur juridique – que l’autodéclaration dans son principe soulèvent des difficultés dont rien ne garantit qu’elles s’avèrent surmontables en définitive.

La première tient à la volatilité des réponses quant au sentiment d’identité enregistrées par ce biais (ainsi qu’à leur pluralité, leur chevauchement et leur probable dispersion en l’absence d’une liste fermée de catégories à l’intérieur de laquelle le choix de l’individu se trouverait circonscrit). L’un des exemples canoniques en la matière est l’augmentation spectaculaire du nombre de personnes se déclarant amérindiens sur le formulaire du recensement des États-Unis entre 1970 et 1990, accroissement principalement imputable à des « transferts » autoréalisés d’individus antérieurement identifiés comme « Blancs » (Nagel 1995). Comme le précise Patrick Simon, au-delà même du cas américain, « le volume de personnes déclarant une origine tend à fluctuer en fonction (…) de la formulation de la question (présence ou non de la mention de cette origine dans les réponses proposées, ou les exemples fournis, et rang d’apparition dans les exemples) ». Dans bon nombre de cas (Morning 2008), la variabilité des résultats obtenus est aussi favorisée par une formulation subjectiviste de la question correspondante. Aux États-Unis, par exemple, alors que la plupart des questions sont rédigées de telle sorte que les réponses requises apparaissent comme étant de nature strictement factuelle, la question 6 du formulaire invite la personne interrogée à indiquer la ou les race(s) auxquelles « il ou elle estime appartenir »]. Le Bureau du recensement, soucieux de prendre ostensiblement ses distances par rapport à une conception essentialiste de la race comme catégorie anthropologique dont la validité serait scientifiquement établie, adopte ainsi une position relativiste qui se traduit par la reconnaissance explicite de la dimension subjective du processus de construction de l’identité raciale, apparemment conçue comme le produit d’une affiliation individuelle relevant de l’appréciation souveraine de chacun. Dans un contexte – celui de la France – où, par hypothèse, la légitimité des classifications ethnoraciales dans leur principe même demeurerait pour le moins problématique, il n’est guère étonnant que les partisans des « statistiques de la diversité » estiment nécessaire de recourir à des précautions oratoires du même type. De là la tentation de s’en remettre au fameux « ressenti d’appartenance »

Cette formulation ne fait cependant qu’aggraver ce qui demeure la faiblesse principale du recours à la méthode autodéclarative : sa foncière inadéquation à la finalité de l’action antidiscriminatoire, alors même que la rationalisation de celle-ci est la raison la plus impérieuse avancée à l’appui de la collecte des données. En effet, le fondement – conscient ou inconscient (Hamilton Krieger 2008) – de la décision d’un employeur coupable de discrimination ethnoraciale (directe) réside dans la « race » ou l’origine de la victime telle que perçue par lui, non dans la race ou l’origine à laquelle l’individu ainsi pénalisé s’identifierait subjectivement. Eu égard au degré probable d’imprégnation des acteurs par la culture politique républicaine, est-il vraiment judicieux de postuler que le sentiment d’appartenir à une « communauté » arabe ou kabyle, par exemple, constituerait un indicateur fiable de l’exposition de l’individu concerné à des pratiques discriminatoires sur la base de son assignation à cette « identité » telle qu’opérée de l’extérieur ? Il est permis d’en douter... »

http://www.laviedesidees.fr/Elements-de-reflexion-sur-la.html