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04/08/2021

Le Télérama de cette semaine

J'ai lu l'interview du philosophe qui a renoncé à être banquier après avoir ressenti de l'angoisse en tant que futur employé, à être badgé... je retiendrai le nom du philosophe dès demain matin, en allant le vérifier dans la revue. Celui-ci se rappelle de sa lecture de l'Étranger, de Camus, de l'indifférence aux cris de haine du héros de Camus au moment de son exécution. Ce doit être pourtant pénible d'entendre autrui crier sa haine à son encontre. Comment rétablir l'amour initial ? Jésus n'y a pas réussi le jour de son passage en croix, où le public réclamait que l'on sauve un tueur avéré et qu'on le tue, lui, qui avait guéri tant de monde auparavant, en guise de signe du Royaume de Dieu. Pourquoi n'a t-il pas voulu tenter quoi que ce soit pour inverser le cours des choses ce jour-là, cela reste à méditer.

 

La revue Télérama parle de rencontres dans ce numéro. Elles sont toutes peu ou prou essentielles entend-on.  Il y a cette rencontre d'un anthropologue du Nord de la France, avec une nouvelle tribu de Papouasie. Dans cette tribu, ils sont cannibales, mangent les ennemis qu'ils ont vaincus, même les bébés. Y a-t-il quelque chose à comprendre ? On n'est plus dans la haine dans ce cas de figure, mais dans quoi exactement ?

Le vaincu devient la viande nourricière par on ne sait quel tour de passe passe de l'esprit. L'anthropologue dit qu'il n'a pas à juger mais à comprendre.

"Pas à juger", dans le sens "je n'ai pas à leur faire la morale, à condamner cette pratique..."

Cela fait partie de leur culture depuis toujours. Alors, qui dit culture dit acceptation des choses telles qu'elles sont. Et donc, pas de jugement. Cela pose tout de même question, non ? D'ailleurs cette pratique cannibale ne se fait plus chez eux je pense depuis belle lurette.

 

 

 

En fait, on ne peut s'empêcher de trouver cette pratique incompréhensible malgré les efforts pour ne pas juger. Incompréhension aussi côté catholiques pratiquants quand il s'agit "du corps du Christ". Le rituel "prenez et mangez car ceci est mon corps, prenez et buvez car ceci est mon sang" pose question.

 

Aimer l'autre, c'est justement ne pas le manger, le consommer. Le faire vivre en soi, en son cœur, telle est la demande de Jésus à retenir à mon sens. J'ai rencontré des gens qui ont la foi chrétienne, comme le moine, l'autre jour, à l'aspect oriental. Brève rencontre, mais qui m'a permis de comprendre tout de suite qu'il le portait en lui, bien vivant. Il ne l'avait donc pas mangé, tout au contraire.

 

Télérama de cette semaine parle aussi des gens qui ont vu des OVNI. Je lirai cet article demain.

 

 

 

   

01:51 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

02/08/2021

La restauration et pas l'architecture

Durant ma marche matinale, j'ai fait un détour par un chemin goudronné qui mène à la ferme de la motte dorée, lequel se continue en chemin champêtre ; au-delà de la remarquable bâtisse, j'ai longé des champs, notamment de maïs, (il est haut en cette saison), et j'ai abouti route des quatre vents, j'ai pris à gauche, celle qui amène à mon quartier.

L'entrée de la ferme de la motte dorée commence par un court chemin de gros pavés, donnant sur un portail en arcade. Il se pourrait que cette ferme ait gardé des éléments datant d'un lointain passé. En tapant sur le Net, la ferme de la motte dorée est vue sous l'angle fonctionnel : on s'y restaure et on propose aussi des salles de mariage. Tant pis pour l'architecture, je ne saurai rien là-dessus.

 

Au début de la marche, j'allais à petits pas presque entravés à cause du bas du dos endolori, et ensuite, j'ai pu marcher à enjambées de plus en plus longues et rapides.

 

Au début du chemin qui mène à la ferme de la motte dorée, il y a une petite chapelle. Elle est entretenue. Deux petits pots de bouture de lierre, aux jeunes feuilles chamarrées de vert pâle et autres couleurs plus claires, étaient disposés autour de la statuette de Notre Dame des Affligés, que j'ai saluée en passant.

Belle journée à Cayeux hier

J'avais comme voisine au salon d'hier une habitante de Rambouillet qui a écrit un livre sur Rousseau "ne suivez pas la mode, lisez Rousseau" disait son affiche. De compagnie agréable, la dame de Rambouillet. 

 

Au retour un peu de radio, pour entendre des nouvelles de ce malheureux papa qui "n'avait pas le droit de voir son fils seul" mais l'a vu seul tout de même et l'a emmené sur un coup de cœur. Si cet homme a été traqué et traité comme cela (le voilà en garde à vue) ce ne peut être qu'en raison d'un isolement. Sans doute, sa femme étant décédée et hormis son fils, n'a-t-il pas de famille, du moins une famille faisant vraiment fonction de famille, (ou celle-ci est trop "insignifiante" aux yeux des pouvoirs publics et donc des journalistes d'État et des réseaux blaireaux), sans doute   n'a t'il pas non plus d'organisation pour le défendre comme par exemple une diaspora, une franc-maçonnerie quelconque ou tout autre groupe de pression ou d'influence qui pourrait impressionner ses poursuivants. Il est un homme seul et donc traqué. En garde à vue, bien que père légitime de l'enfant pour qui il a eu ce coup de cœur. J'espère que cet enfant de huit ans se souviendra de la preuve d'amour que lui a donnée son père. Qu'il ne deviendra pas délinquant ou SDF comme nombre d'enfants le deviennent après avoir été ballotés de famille d'accueil en famille d'accueil, comme en témoignent maint film et documentaire. 

 

Je ne mets plus la radio pendant un certain temps. Il ne sert à rien d'écouter son martyr.  Peut-être même vais-je m'en passer complètement car elle est devenue à mes oreilles une radio servile.

 

Cette note était ma prière du matin. Chez les Chrétiens, si on prie avec la colère au cœur (une forme de haine), la prière ne parviendrait pas aux oreilles de Dieu.

 

Se rabattre alors sur un auteur qui permet de dire la colère avec un certain panache, on la disperse en la versifiant.... avec les mots de l'auteur. Je vois bien La Fontaine pouvant remplir cette fonction salvatrice. Cela s'appelle une mise à distance. Laquelle évite l'implosion.

11:28 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)