Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/11/2018

La pub de ce matin

 

La pub de ce matin m'incite à me positionner par rapport à la publicité. C'est vrai que certaines peuvent contenir un humour appréciable, d'autres, une poésie même, par un choix de personnage sublime ; par contre la pub vue ce matin, avec la jeune fille, si jolie soit-elle, qui enfile les bagues et fait ensuite une mudra... ça c'est pervers messieurs dames, car c'est associer une philosophie de vie spirituelle au consumérisme. En détourner le sens. Dévier.

 

Pour le bien être de la planète, voilà ce  qui tombe sous le sens : des énergies saines pour les voitures, et moins de voitures quand même, remplacées par des bus à énergie saine, afin que ceux qui ne sont pas fans d'automobiles puissent aller au travail eux-aussi.

 

Ajouter des péniches à énergie saine afin de faire moins d'autoroutes détruisant le paysage, mais des canaux, qui au contraire embellissent le paysage. Ainsi les villages ne sont plus traversés par trop de camions... mais par une rivière. Donc on remet de la beauté avec les reflets d'eau et tout ça... les canards, les signes... vous voyez... de la vie en somme.

Et enfin, fini la pub, "pub is over", afin de donner un coup d'arrêt au consumérisme. Nous tolérerons une réclame citoyenne pour un produit sain qui gagne à être connu. Réclame sans humour ni même poésie, mais toute carrée, comme une info positive... afin de contrer le pervers qui ne demande qu'à s'immiscer dans le contexte de la réclame.

Telle est l'ordonnance de la reine ce matin ; en effet, tout citoyen et toute citoyenne bienveillante à l'égard d'autrui, se mettant au service de quelque chose de noble mérite de se vivre en soi, comme une reine ou un roi.

N'est-ce pas plutôt cela la philosophie bouddhiste ?

Saperlipopette. Foin de la poudre de perlimpinpin.

 

 

 

 

08:45 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

23/11/2018

Lu hier sur l'Avenir de L'Artois et vu à la télé

 

Lu hier sur L'avenir de l'Artois, un article à propos de Sylvain Bachimont. D'abord expulsé d'une friche de la SNCF, qu'il squattait depuis trois ans, il est ensuite expulsé d'un terrain au bord du canal qui appartient à la clinique de l'Artois. L'établissement médical a demandé et obtenu son expulsion. Résultat en sus : une amende de 183 757 euros, pour occupation illégale. 

 

Ce matin, j'ai suivi un reportage sur le réchauffement climatique : le processus de délocalisation ou migration obligée des réfugiés climatiques a déjà commencé, notamment au Bangladesh.

On leur envoie à eux aussi des tractopelles pour détruire leurs cabanes, comme pour les SDF qui essaient de survivre en construisant une cabane.

Un responsable du Bangladesh a déclaré que les Européens ne parviendraient pas à faire baisser les émissions d'hydrocarbures au train où vont les choses.

 

Le dénominateur commun des deux reportages  est l'individualisme ; l'égoïsme culmine à des hauteurs vertigineuses et des innocents en sont les victimes. Au bout du compte, cela fera tomber de haut beaucoup de monde.

Les victimes comme Sylvain Bachimont et les réfugiés climatiques ont contre elles les bourreaux inconscients et inconséquents que sont les égoïstes.

Les innocents paient en premier pour l'industrialisation menée tambour battant depuis deux siècles.

Le partage plus équitable est la seule option possible car ce ne sont pas aux petits seuls de changer leurs habitudes ;  ceux qui alimentent un système à fabriquer de gros consommateurs pleins d'addictions doivent changer de mentalité pour l'option partage plus équitable. Voilà. Il ne peut pas en être autrement.

 

 

12:24 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

22/11/2018

Stefan Zweig ♣♣♣ L'astre, ou, l'as est en jaune

 

Il y avait un film sur la vie de Stefan Zweig hier soir.

Je me souviens d'une nouvelle de lui et de son écriture réfléchie.

Il sait faire part de la compréhension et aussi de l'incompréhension qui animent ses personnages, agis et agissants dans le tourbillon de leurs sentiments.

Par la nouvelle dont je me souviens, il m'a notamment appris des choses sur sa détestation du snobisme, qu'un de ses personnages va faire payer cher, sans même penser à le faire payer, à sa femme et à sa fille.

J'en suis ressortie plus humaine, bien que le snobisme ne soit pas mon truc. Enfin, je l'espère !

Cet après-midi, je vais essayer de trouver un livre de lui à la bibliothèque.

 

                                                   ♣♣♣

 

Le gilet jaune.

Avant hier, voulant faire des courses à Auchan, je trouve le rond point qui mène au parking bloqué. Je constate que des gilets jaunes prennent le risque de se faire écharper par un automobiliste, se tenant carrément dans le rond point ; cela dit, cela témoigne d'un courage indéniable.

  Je ne souris pas jaune au gars en gilet, qui me regarde m'en aller faire mes courses ailleurs avec une certaine bienveillance.

J'arrive au petit super marché de Liddle, et, mue par une envie de faire de la bicyclette, j'achète la seule parka qui reste dans le rayon, à ma taille qui plus est, comme si elle m'attendait ! parka qui ressemble à un gilet jaune,  avec barres grises fluo coupant le jaune canari, sauf que, elle est rembourrée. Je suis éblouie par mon choix. Il est bon de s'éblouir de temps à autre, n'est-ce pas ? Mais l'anecdote n'est pas finie.

 

Hier, le lendemain de l'achat de mon gilet jaune rembourré, je décide de faire une emplette au même super marché, vêtue de cette parka flamboyante.

Dans un large couloir départageant les rayons, j'entends un client indigné, en train de raconter comment des gilets jaunes l'ont bloqué à tel endroit. L'homme  raconte :"Alors je leur dis : ça veut dire quoi de pas vouloir me laisser passer. Pourquoi vous me bloquez ?"

Sa femme, alors, intuitive en diable, se retourne et me voit, moi, en gros poussin jaune. D'émotion, elle roule un peu ses yeux, effarée.

Arrivée à la caisse, je pose mes courses sur le tapis et revoilà que se pointe le couple échaudé par des gilets jaunes. Il dit à sa femme en me voyant : "Passe, te laisse pas bloquer."  Il est sérieux. Le ton est même anxieux.

Or, sa femme n'avait pas à forcer un passage. Quant à moi, devant eux, j'avais déjà posé mes courses sur le tapis de la caisse. J'en ai conclu que ce jet verbal n'était rien que "nerveux".

Je m'adresse à l'homme, aux petits yeux bleu, malicieux, d'un coup, sous le "feu" de mon regard. Je lui dis :

"En fait, je porte la parka d'une cycliste qui veut être vue quand elle roule."

L'homme rit, papouille l'épaule du "bibendum" jaune, moi-même, et sourit, plein d'humanité en un quart de tour : "vous inquiétez pas. Je comprends. J'ai toujours été syndicaliste."

De bonne humeur, il regarde avec aménité l'astre brillant que je suis dans cette parka.

Une autre dame m'avait déjà susurré à la caisse, quand j'avais plaisanté sur ma tenue "Vous inquiétez pas, on sait que c'est pas des méchants les gilets jaunes. Mon fils m'a expliqué ce matin. Il m'a dit "tu sais maman, des gars veulent foutre leur mouvement en l'air et ils les infiltrent. C'est eux les violents."

Et ce soir, toujours sur la même note sociale, voire sociétale, je regarde la série sur la trois, qui aborde des thèmes hyper sociétaux avec perspicacité.

09:39 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)