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22/11/2018

Stefan Zweig ♣♣♣ L'astre, ou, l'as est en jaune

 

Il y avait un film sur la vie de Stefan Zweig hier soir.

Je me souviens d'une nouvelle de lui et de son écriture réfléchie.

Il sait faire part de la compréhension et aussi de l'incompréhension qui animent ses personnages, agis et agissants dans le tourbillon de leurs sentiments.

Par la nouvelle dont je me souviens, il m'a notamment appris des choses sur sa détestation du snobisme, qu'un de ses personnages va faire payer cher, sans même penser à le faire payer, à sa femme et à sa fille.

J'en suis ressortie plus humaine, bien que le snobisme ne soit pas mon truc. Enfin, je l'espère !

Cet après-midi, je vais essayer de trouver un livre de lui à la bibliothèque.

 

                                                   ♣♣♣

 

Le gilet jaune.

Avant hier, voulant faire des courses à Auchan, je trouve le rond point qui mène au parking bloqué. Je constate que des gilets jaunes prennent le risque de se faire écharper par un automobiliste, se tenant carrément dans le rond point ; cela dit, cela témoigne d'un courage indéniable.

  Je ne souris pas jaune au gars en gilet, qui me regarde m'en aller faire mes courses ailleurs avec une certaine bienveillance.

J'arrive au petit super marché de Liddle, et, mue par une envie de faire de la bicyclette, j'achète la seule parka qui reste dans le rayon, à ma taille qui plus est, comme si elle m'attendait ! parka qui ressemble à un gilet jaune,  avec barres grises fluo coupant le jaune canari, sauf que, elle est rembourrée. Je suis éblouie par mon choix. Il est bon de s'éblouir de temps à autre, n'est-ce pas ? Mais l'anecdote n'est pas finie.

 

Hier, le lendemain de l'achat de mon gilet jaune rembourré, je décide de faire une emplette au même super marché, vêtue de cette parka flamboyante.

Dans un large couloir départageant les rayons, j'entends un client indigné, en train de raconter comment des gilets jaunes l'ont bloqué à tel endroit. L'homme  raconte :"Alors je leur dis : ça veut dire quoi de pas vouloir me laisser passer. Pourquoi vous me bloquez ?"

Sa femme, alors, intuitive en diable, se retourne et me voit, moi, en gros poussin jaune. D'émotion, elle roule un peu ses yeux, effarée.

Arrivée à la caisse, je pose mes courses sur le tapis et revoilà que se pointe le couple échaudé par des gilets jaunes. Il dit à sa femme en me voyant : "Passe, te laisse pas bloquer."  Il est sérieux. Le ton est même anxieux.

Or, sa femme n'avait pas à forcer un passage. Quant à moi, devant eux, j'avais déjà posé mes courses sur le tapis de la caisse. J'en ai conclu que ce jet verbal n'était rien que "nerveux".

Je m'adresse à l'homme, aux petits yeux bleu, malicieux, d'un coup, sous le "feu" de mon regard. Je lui dis :

"En fait, je porte la parka d'une cycliste qui veut être vue quand elle roule."

L'homme rit, papouille l'épaule du "bibendum" jaune, moi-même, et sourit, plein d'humanité en un quart de tour : "vous inquiétez pas. Je comprends. J'ai toujours été syndicaliste."

De bonne humeur, il regarde avec aménité l'astre brillant que je suis dans cette parka.

Une autre dame m'avait déjà susurré à la caisse, quand j'avais plaisanté sur ma tenue "Vous inquiétez pas, on sait que c'est pas des méchants les gilets jaunes. Mon fils m'a expliqué ce matin. Il m'a dit "tu sais maman, des gars veulent foutre leur mouvement en l'air et ils les infiltrent. C'est eux les violents."

Et ce soir, toujours sur la même note sociale, voire sociétale, je regarde la série sur la trois, qui aborde des thèmes hyper sociétaux avec perspicacité.

09:39 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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