13/11/2018
le site Marie (à popos du cerveau)
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12/11/2018
Le destin d'un poète, tué en 1918 au sud d'Arras : Isaac Rosenberg ☼☼☼ Lecture suivante
Biographie d'un poète, Isaac Rosenberg ; Lue sur le site Poem a day
"Le 25 novembre 1890, à Bristol, en Angleterre, est né Isaac Rosenberg. Son père et sa mère, Dovber et Hacha Davidov Rosenberg, venaient d’arriver de Russie et s’étaient installés dans le ghetto juif de Londres. Dovber (qui a changé son nom en Barnett Rosenberg) a ouvert une boucherie, mais les autorités l'ont rapidement saisie et il a passé le reste de sa vie en colporteur itinérant. Isaac a grandi dans l'extrême pauvreté et a travaillé l'après-midi en tant qu'apprenti graveur. Le soir, cependant, il poursuit des études artistiques et, en 1907, il suit des cours du soir au Birkbeck College. Son talent de peintre lui valut de nombreuses distinctions et lui permit en 1911 de recevoir un parrainage de la Slade School, un important centre de peinture anglaise.
À la Slade School, les intérêts de Rosenberg se tournèrent de plus en plus vers la poésie. Il commença à envoyer ses poèmes à des rédacteurs en chef et à des revues. En 1912, il publia à ses propres frais Night and Day. Ce pamphlet de vingt-quatre pages témoigne d'une forte influence romantique, tirée notamment des poèmes de Keats et de Shelley. C'est à cette époque que Rosenberg fait la connaissance d'Edward Marsh, une personnalité du monde de l'art londonien. Marsh encouragea l'écriture de Rosenberg et acheta certaines de ses peintures. il lui présenta également de nombreux écrivains et peintres importants de l'époque, notamment Ezra Pound et T. E. Hulme. Grâce à cette relation, Rosenberg est entré en contact avec l'imagisme et, bien qu'il ne soit pas devenu un imagiste lui-même, il s'est enrichi des techniques de cet art.
En 1913, la santé de Rosenberg commença à se détériorer et il passa l’année suivante au Cap, en Afrique du Sud. Il rentre en Angleterre en 1915 et publie à nouveau une brochure contenant les poèmes qu'il a écrits au cours des deux années précédentes. Cette brochure, intitulée Jeunesse, montre l’influence des imagistes et montre également le développement chez Rosenberg d’un style plus personnel et plus mature. N'ayant aucune perspective d'emploi, sur fond de guerre avec l'Allemagne, Rosenberg décida de s'enrôler dans le bataillon Bantam du 12 Suffolk Regiment. Il fut envoyé sur le front occidental en 1916 et ne devait jamais dépasser le grade de simple soldat.
Les poèmes de Rosenberg de cette époque rivalisent avec ceux des plus célèbres «poètes de tranchée» d'Angleterre, dont Wilfred Owen, Robert Graves et Rupert Brooke. Les poèmes de Rosenberg, tels que «Dead Man's Dump» ou le «Break of Day in the anth».
"Les tranchées" sont caractérisées par une subtile combinaison de compassion, de clarté, de stoïcisme et d’ironie.
Le 1er avril 1918, alors qu'il patrouillait la nuit au sud d'Arras, Rosenberg fut tué au combat. Son corps n'a jamais été retrouvé. Ses poèmes ont été rassemblés à titre posthume et publiés à Londres en 1922. En 1979, tous ses travaux ont été rassemblés et publiés dans Les œuvres rassemblées d'Isaac Rosenberg: Poésie, Prose, Lettres, Peinture et Dessins (Oxford University Press)."
Lien du site :
https://www.poets.org/poetsorg/poet/isaac-rosenberg
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13:42 Publié dans Lecture, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
11/11/2018
La réflexion, comme ça me vient
D'abord cette constatation que j'ai pu faire hier soir lors d'une réunion mondaine : la joie naît quand la vanité fout le camp.
Hier donc je suis sortie dans le monde, autrement dit, je me suis retrouvée à un moment donné parmi des gens que je ne connaissais pas du tout, autour d'une présentation de livres, où le public a écouté mais hélas, sans dire grand-chose, puis autour d'un buffet où les gens se sont mis à parler, mais hélas, seulement entre gens qui se connaissaient. J'ai manqué de curiosité pour écouter de quoi retournait leur conversation.
La vanité que j'ai pu discerner chez l'un ou l'autre, lors des présentations n'était sans doute que de façade, pour se donner contenance. Pour se donner contenance en effet les personnes ont affirmé "je suis ceci ou cela" (qui avaient trait à des statuts sociaux) ou "j'ai ceci ou cela" (qui avaient trait à leur descendance)
Les timides, lors de ces présentations, ou ceux qui ne voulaient pas parler à des inconnus, attendaient d'aller manger au buffet et de boire le vin de la cuvée de cette année.
Je n'en ai bu qu'un petit peu mais il était délicieux.
La dame qui a parlé de son vin lors des présentations, a fait positivement rire les gens car elle possède un sens de l'humour que j'ai trouvé agréable en effet... Mais encore, elle anticipait également le plaisir que son public aurait à goûter son vin.
Elle s'affirmait en tant que "je fais du bon vin et vous allez pouvoir le goûter." Si elle avait dit "je suis vigneronne", sans rien proposer de plus, ç'aurait été différent.
C'était une soirée à thème à la base : la guerre 14-18. Ce thème m'intéresse car on peut parler de pacifisme au bout du compte, et de respect pour les morts.
Respect et pacifisme, rejoignant le spirituel.
La religion rejoint-elle le spirituel ?
Pas toujours à mon sens.
Si je dis "je suis chrétien(ne)", juste pour m'affirmer en tant que quelqu'un d'existant, cela n'apporte aux autres rien d'autre que de constater que vous avez dit cela (sans preuve, agir forcément en tant que tel demande autre chose que des mots lancés comme ça.)
Si je dis "je suis joyeuse", ça n'a pas grand sens. Mais si la joie parvient à se communiquer au-delà des mots, j'affirme un possible par un "état d'être".
La personne peut être indifférente à un état de joie chez quelqu'un si une cause précise est avancée par le "joyeux luron", qui fait que l'autre ne se sent pas forcément concerné.
La dame hier soir qui fait du vin ne parlait pas de son statut mais de sa capacité à faire goûter cette boisson... à condition toutefois que les gens puissent payer, car le vin n'était pas offert.
Avec la joie, sans cause précisée, le témoin de cette joie finit par la sentir venir en lui comme un don pouvant se partager.
04:34 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)