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03/10/2018

Partage lecture ♣♣♣ Ce matin

 

"Charles Journet

 

Ton âme est plus grande que le monde – XII

 

Lui, qui est un Dieu d’amour, et qui nous aime avec une tendresse infinie, Il n’attend pas que nous soyons parfaits pour nous aimer, et pour se servir de nous. Il nous donne de faire du bien aux autres alors qu’on est tout plein de misères, de blessures intimes, de défauts; Il regarde le grand désir qu’il y a au fond de nos coeurs, et à cause de cela Il nous pardonne tout.

Dieu est Amour, et Il nous a montré la folle tendresse de Son Amour en venant à nous comme un petit enfant. Il n’y a plus qu’à nous jeter, les yeux fermés, dans Ses bras.

 

Charles Journet, Comme une flèche de feu – Lettres spirituelles (Ad Solem, 2008)"

 

♣♣♣

 

Ce matin, à l'occasion d'une course, je suis passée par le parc situé près de la maison. Ce parc est longitudinal car il suit le parcours du canal qui a été rebouché vers les années 1970. Le chemin de terre au milieu, c'était le canal, la verdure tout le long, constituait les anciennes berges, un km plus loin, le canal débouchait sur la gare d'eau qui est maintenant une sorte de lac entouré de larges pelouses plantées de toutes sortes d'arbres. J'étais donc quelque part sur la berge de l'ancien canal et j'entends siffler un oiseau. J'imite son sifflement comme il m'arrive de le faire dans le patio, au printemps, période de grande allégresse pour les oiseaux ; j'attends la réponse de l'oiseau (dans le patio, l'oiseau ou les oiseaux me répondent), mais en guise de réponse cette fois, un chien s'amène vers moi et stoppe net, à deux mètres de moi et me regarde à la dérobée, d'un air... de ne ne pas apprécier la blague. J'avais par méprise imité le sifflet de son maître. J'ai accéléré le pas sans demander mon reste. "Les têtes blanches n'sont plus c'qu'elles étaient."  Sauf que je ne l'ai pas fait exprès.

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02/10/2018

Écouté ce matin ♣♣♣ Méditation

J'ai regardé ce matin une vidéo sur les parents de sainte Thérèse. Comment des personnes qui vivent leur foi à fond deviennent sublimes, le mot sublime dans le langage laïque, et le mot  - saint - dans le langage de la foi catholique ou religieuse en général. Ces personnes traversent la maladie, l'opprobre ( "perdent la face" devant les humains qui n'ont pas la foi) : ils passent, dans le sens noble du terme : passage.  Je ne me suis pas laissée arrêter, j'ai regardé la vidéo jusqu'au bout et je ne l'ai pas regretté. Cela dit, je reste une personne qui prend comme médicament du qi gong. Cela ne m'empêche en rien d'être touchée, le mot est faible,   par ce que j'ai entendu notamment sur le partage, la confiance, l'offrande. C'est ici :

 

https://www.dailymotion.com/video/x8e4u1

 

                                              ♣♣♣

 

 

Méditation avec les Carmes sur un texte de l'évangile :

 

 

"Les enfants, les petits : Jésus vise là deux groupes bien distincts.

Les enfants sont pour lui le modèle de tous ceux qui veulent entrer dans le règne de Dieu. Pourquoi ? Parce que les enfants sont innocents ? Non sans doute, parce qu'en réalité les enfants ont de la malice à revendre, et s'ils ne font que de petites bêtises, c'est souvent parce qu'ils n'en connaissent pas de plus grandes. Mais l'enfant à ceci d'extraordinaire, c'est qu'il trouve tout naturel d'être aimé. Et c'est en cela qu'il nous montre la voie : si nous ne retournons pas à l'état des enfants, si nous n'acceptons pas d'être aimés gratuitement par le Dieu de la vie, nous n'entrerons pas dans son règne, son règne n'entrera pas en nous. Aux yeux de Dieu, le plus grand est celui qui se fait petit et qui ne trouve pas étrange d'être aimé sans mérite préalable, simplement parce que Dieu est amour et qu'il aime nous aimer.

Les petits dont Jésus parle plus loin ne sont plus les enfants, mais les petites gens de la communauté, "ces petits qui croient en moi", dit Jésus. Ils ne sont plus petits par l'âge ou la taille, mais par le peu de cas que l'on fait d'eux dans la société. Petits moyens, petite envergure, petit crédit aux yeux des hommes : voilà le portrait des petits dont Jésus prend la défense. Même dans le groupe des croyants ils sont méprisés, et l'on va jusqu'à placer des embûches pour les faire tomber. Jésus, lui, ne veut pas qu'un seul de ces petits se perde ; il a la même tendresse que son Père et met toute sa joie à les ramener quand ils s'égarent.

Tels sont les choix de Dieu, tel est le parti pris de Jésus : ce qui ne compte pas pour le monde a du prix à ses yeux. Il aime les enfants qui se laissent aimer ; il aime les petits, les humbles, qui se laissent sauver. Mais il nous aime et nous sauve, nous aussi, qui avons renié notre enfance et pris des réflexes de grandeur.

Que cette eucharistie soit pour chacun de nous l'occasion de se laisser rejoindre par le Pasteur. Qu'elle restaure en nous un cœur d'enfant, tout en accueil de la joie du royaume. Qu'elle fasse grandir les petits que nous sommes, petits dans la foi, petits en espérance, "jusqu'à la taille du Christ en sa plénitude""

 

08:19 Publié dans Lecture, vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)