24/10/2018
La condition des êtres sensibles
Hier je suis allée rendre service à des personnes âgées qui sont bloquées au niveau des courses, du fait de leur vieillissement. C'est naturel de rendre ce genre de service à qui vous le demande dès lors que le demandeur est à demi paralysé. À cette occasion, j'ai pu constater une chose au niveau de la condition de l'animal.
Les rats ont profité du fait qu'une personne âgée fréquente moins son pigeonnier pour s'introduire dans le pigeonnier et manger tout cru deux pigeons, m'a confié la vieille dame.
Les rats sont cruels, mais le font-ils exprès ? me suis-je dit.
Conduisant la personne à une droguerie, elle y achète de la mort aux rats afin de sauver les pigeons.
Les pigeons ne risquent-ils pas de manger ces grains, demande-je à la vieille dame.
"Non, car le grain empoisonné est mis au dehors, hors de portée des pigeons." Me répondit-elle.
J'apprends que les pigeons ne sortent jamais. Ils ne risquent pas de manger le grain, en effet.
Des êtres possédant des ailes et sachant s'en servir, ne sortant jamais, voilà une attitude, concernant les personnes qui enferment ces pigeons à jamais que je ressens comme plutôt cruelle.
Les enfermeurs ne s'en rendent pas compte et je n'ai pas à les juger. De plus, ils suivent les préceptes d'une éducation collective. Eux-mêmes ont été victimes toute leur vie des puissants de cette société.
Le vieux monsieur sort pour soigner ses quatre pigeons, enfin ses deux pigeons désormais. C'est une occasion pour lui de sortir.
Enfermer ceux qu'on aime pour pouvoir les aimer tout son saoul. Ou les enfermer parce qu'ils dérangent pour une raison ou pour une autre. On enferme beaucoup de toute façon. C'est chose banale de nos jours, et quand même moins cruel que l'attitude des rats qui ont bouffé deux pigeons prisonniers, tout cru.
Ensuite, la vieille dame m'apprend que le grain que le vieux monsieur va donner chaque jour, c'est en vue de manger les pigeons avec des petits pois.
Des humoristes ont fait le sketch de la vieille dame sur un banc public qui appelle les pigeons, en vue d'en choper un pour le manger, alors qu'au premier abord, on pense que la vieille dame est attendrie par les pigeons. C'est un sketch triste qui fait rire comme on pleure.
Hier ce "gag" s'est déroulé sans être joué. Il s'agit de l'attitude naturelle très commune de personnes d'une certaine génération envers les animaux. Quoique les animaux soient encore beaucoup mis à mal par certains jeunes.
La génération des nonagénaires, qui a vécu des choses cruelles, des guerres notamment, qui a subi des conditions de travail extrêmement cruelles, est rarement tendre envers les "bêtes".
Et les bêtes sont parfois cruelles entre elles, il n'y a qu'à voir ce que font les rats aux pigeons prisonniers.
Du coup, les pigeons s'en tirent avec une certaine gloire, au contraire des rats et des hommes.
Moralité : faut-il suivre tous les préceptes d'une éducation dominante et collective.
Parfois il s'agit d'y réfléchir à deux fois avant d'obéir, n'est-ce pas ?
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19/10/2018
Service Réanimation
La gifle du jour. Attention, une gifle qui ranime.
https://valtorta.fr/troisieme-annee-vie-publique-de-jesus...
08:54 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)
17/10/2018
La gifle
La gifle.
Quand je lis "les visions de Maria Valtorta", je me reçois une gifle. Je ne verse ni dans le sadisme, ni dans le masochisme.
Cette gifle remet tout simplement en phase.
"Se prendre pour un Dieu" est dangereux dit Maria dans sa vision. Elle le dit par le Christ. Parce que l'homme est faillible, et le devient de plus en plus lorsqu'il se prend pour un Dieu. L'homme doit cultiver l'humilité en somme, pour s'ouvrir à Dieu, mais il n'est pas Dieu. Il doit l'accueillir pour rendre digne son humanité. C'est une gifle dans le sens où l'on oublie souvent cela, et on voit combien les puissants de ce monde font d'énormes bêtises en oubliant cela. La planète en meurt.
Un extrait des visions de Maria Valtorta, ce jour dans Hozana :
"Mais je parlerai aussi longtemps que cela plaira à mon Père. Ensuite, ce seront mes œuvres qui parleront plus encore que mes mots. Et mes mérites parleront plus encore que les œuvres, de sorte que le monde sera instruit, il saura et vous jugera. Ce sera le premier jugement porté sur vous. Plus tard viendra le second, le jugement particulier de chacun de vous à sa mort, et enfin le dernier : l’universel. Vous vous souviendrez alors de ce jour, de ces jours, et vous, vous seuls, connaîtrez le Dieu terrible que vous vous êtes efforcés d’agiter comme une vision de cauchemar devant les esprits des simples, alors que vous, à l’intérieur de votre tombeau, vous vous êtes moqués de lui et du premier et principal commandement : celui de l’amour, le dernier donné sur le Sinaï, que vous n’avez pas respecté et auquel vous n’avez pas obéi.
C’est inutilement, Elchias, que tu n’as pas de représentations figurées dans ta maison. C’est inutilement, vous tous, que vous n’avez pas d’objets sculptés chez vous. C’est à l’intérieur de votre cœur que se trouve votre idole, ou plutôt vos idoles : celle de vous prendre pour des dieux, celles de vos concupiscences.(…)"
09:18 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)