04/06/2018
Action de grâces lue sur Hozana
Fernand Mazade.
Action de Grâces
Seigneur, merci des royaux attraits
Que ce matin vous offrez au monde :
Baisers du vent, caresses de l'onde,
Chaleur du ciel, fraîcheur des forêts,
Presqu'île bleue et montagne blonde.
Merci d'avoir lâché des oiseaux
Qui chanteront jusqu'aux crépuscules,
D'avoir fleuri tant de campanules,
D'avoir semé parmi les roseaux
De la rosée et des libellules.
Merci d'avoir gardé ma raison
Contre l'assaut des troubles armures,
Les baladins, les mauvais augures.
Merci d'avoir mis dans ma maison
Le fruit suave et les boissons pures.
Et cet amour (je suis étonné
De cette flamme auprès de la mienne),
Ce jeune amour d'une enfant chrétienne,
Merci, Seigneur, de l'avoir donné
Aux vœux d'une âme à demi païenne
Fernand Mazade (1861/63-1939
Oxygène, respire ici lecteur, lectrice.
16:44 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
Ce midi je lis dans le Point cet article sur le Tsar
"Ni Louis XVI ni Charles Ier d'Angleterre n'avaient pris en notes leurs derniers mois. On ajoutera que c'est un journal à la singularité déconcertante – l'extrait ci-dessus tente d'en rendre compte. On y note une sécheresse, une retenue, une sobriété. Tout semble hors champ. La situation tourne au vinaigre pour Nicolas II, tsar hors sol, étrangement déconnecté du reste de son pays."
"Le journal du refoulement
Nicolas II a désormais du temps libre. Ce n'est plus le tsar, c'est un petit-bourgeois. Il tue le temps en compagnie de sa femme chérie, de ses enfants adorés (il est attentif à leurs maladies). L'hiver, quand ils sont encore à Tsarskoïe Selo (devenue Pouchkine), il s'entretient en cassant la glace dans la rivière traversant le palais, sous le regard moqueur de la foule qui dévisage la famille comme au zoo. Il coupe des arbres, se promène, va à la messe. Car il ne reste plus qu'à prier Dieu pour que la volonté de Dieu soit faite, formule qui traduit autant sa foi profonde que sa résignation et son impuissance."
La foi jusqu'au bout des tortures morales qui furent infligées à cette famille où chacun des membres se respectaient et s'aimaient dans l'amour du Christ.
Le Point, article intégral
12:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Ce matin, j'écoute ces paroles-ci :
Hymne : Dieu, ce monde était encore absent
D. Hameline — CNPL
Dieu, ce monde était encore absent
Que déjà, depuis toujours,
Toi, Parole en nos commencements,
Tu portais le poids des choses.
Toi qui penses, toi qui crées,
L'univers en toi repose.
Dieu, quand l'homme eut habité le temps,
Y jetant ses propres cris,
Toi, Parole en nos événements,
Tu déroules notre histoire.
Toi qui juges, toi qui sauves,
Jésus Christ nous dit ta gloire.
Dieu, nos fleuves vont charriant leurs eaux,
Ignorant des lendemains,
Toi qui tiens déjà le dernier mot,
Tu connais le Jour et l'Heure.
Toi qui aimes, qui accueilles,
Tu prépares la Demeure.
Amen.
Comment faire pour ne pas crier en certaines circonstances ?
Il faut être patient.
Mais quand on est à bout de patience ?
Il faut prier alors, prier et écouter les paroles qui fortifient.
Ne pas parler, juste prier avec les mots appris des saints, dire son amour à Dieu. Lui dire combien on l'aime.
Puis on sent les larmes venir... il est là.
♣♣♣
"Le fait important est que la marche du chrétien dans les voies mystiques est une marche dans la lumière… même si l’âme se trouve dans la plus noire des nuits. La foi ne meurt pas et sa lumière demeure toujours, dans le désert comme dans la nuit. On peut même dire que la foi brille d’une lumière plus claire quand l’obscurité se fait plus grande, comme la lumière d’un astre se fait plus brillante quand la nuit devient plus noire."
Lu dans Jubilate Deo.... Oxygène ! Ces paroles sont de Yves Raguin
♣♣♣
"Pour aller plus loin
« Il faut planter aussi la croix dans les entrailles du monde. » Parce que la croix dit l’amour de Dieu pour l’homme et donc le prix réel que l’homme a. Quelles que soient nos conditions de vie, elles ne sont jamais faciles, sous un rapport ou sous un autre ; la croix nous redit ce message d’amour : tu es aimé jusque-là ! Que crains-tu ? Je suis avec toi. Et saint Paul pose la question : « Qui nous séparera de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ ? la tribulation, l’angoisse, la persécution… ? » (Rm 35-38)."
Hozana
08:42 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)