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06/06/2018

les béquilles ♣♣♣ Poésie ♣♣♣ Les colibris

 Je me suis avoué ce matin que oui, quand on avance en âge, mais pas que, on a besoin de béquilles : par exemple les lunettes. Je les ai trouvées de suite sur le buffet tout à l'heure. En fait, je ne les cherche jamais bien longtemps, hormis une fois ou deux où cela a pris une demi-heure si je me souviens bien. Il n'empêche que durant les trente secondes où je les ai cherchées j'ai pensé à ce besoin de béquilles : sans mes lunettes je ne peux pas lire un livre qui possède des caractères ordinaires. Je vois mal à l'ordi, à moins de tout grossir à l'aide de la roulette de ma souris.

 

"Ma souris", "mon ordi", voilà encore des béquilles !

 

 

Donc on pourrait dans l'absolu appeler certains objets "Vénérables", tant ils nous rendent service,  vus sous cet angle, en raison même de notre vulnérabilité.

 

 

Par exemple, pour aller plus loin, pousser plus loin la réflexion : je crois au Christ parce que j'ai besoin d'une béquille ? À quoi je réponds :

 

"... là c'est autre chose."

 

Il y a une puissance de bonté que je vénère et/ou que j'aime de tout  cœur et le Christ l'incarne... par contre dans mes "vénérables lunettes", il n'y a pas de "puissance de bonté", pas de conscience à vénérer.... J'aime le Christ non par besoin mais par adoration.

 

 

Je continue mine de rien sur le sujet en considérant le rapport de certaines personnes avec les ânes car j'ai vu un reportage hier là-dessus. La fonction que remplissent les ânes auprès de la jeune allemande dans ce reportage Arte est celle de lui apporter une présence quasi céleste, qui comble sa vie de bonheur. On la voit de temps à autre couvrir le front d'un âne de  bisous...Ces animaux, ses ânes, tels "Césame ouvre-toi", la suivent, confiants.

 

Elle donne des indices sur leur psychologie. Par exemple quand les ânes n'avancent pas alors que vous tirez sur le licol, ce n'est pas pour faire un caprice  ou parce qu'ils sont têtus mais parce que, pour une raison ou une autre, ils pensent que leur sécurité est en danger.

 

 

Les ânes veulent rarement traverser un ruisseau à gué. Pourquoi ? parce qu'ils ne veulent pas s'aventurer dans l'eau, n'étant pas sûrs de sa profondeur, ni de leur qualité de nageurs. Donc il faut les faire passer sur un pont qui enjambe le ruisseau. 

 

 

Il a été constaté qu'ils ont beaucoup de mémoire : peut-être une mémoire inscrite dans les gènes qui leur fait se souvenir instinctivement que l'un d'eux, trop chargé, n'a pas été suffisamment bon nageur pour se tirer d'affaire lors de la traversée d'un ruisseau qui d'un coup aurait recelé un trou d'eau qui aurait contraint l'âne aventureux à nager.... sans succès. C'est une supposition.

 

 

Dans ce reportage on informe aussi par rapport à leur mémoire que, s'ils vous fréquentent juste un peu : 25 ans après ils savent vous reconnaître.

 

 

Des scientifiques passionnés d'ânes (parce que oui, il y a aussi ce genre de scientifiques) ont même trouvé en analysant leurs grandes oreilles qui pivotent indépendamment l'une de l'autre, que, dans le désert, un âne peut entendre un congénère à une distance de  90 km.

 

J'avoue que j'aime moi aussi beaucoup ces animaux, avant d'avoir été au courant de "leur capacité d'écoute" extraordinaire.

 

La jeune femme allemande qui élève chez elle des ânes avec son mari a dit notamment : "Les mauvaises langues disent que les ânes sont des substituts d'enfants pour moi. C'est faux. J'ai toujours préféré avoir des ânes plutôt que d'avoir des enfants."

 

 

Elle n'a même pas cherché à avoir des enfants ! Et alors ? la planète est suffisamment peuplée sans qu'on lui fasse pression  pour avoir des enfants. Chacun sa vocation.

 

Revenons à mon sujet initial, celui des béquilles : les ânes pour cette jeune femme, en sont-ils ?

 

Je réponds : ils n'en sont pas plus que pour certaines personnes leurs enfants.

 

 

Si on entend par béquille : besoin de tel ou tel être affectivement pour vivre heureux ou heureuse, alors beaucoup de monde a besoin de béquilles. Les parents en sont pour les enfants, parfois les enfants en sont pour les parents.

 

Il reste qu'il y a béquille et béquille... entre une paire de lunettes et un âne il y a une différence d'âme par exemple.

 

Passons par le chemin de l'humour pour poursuivre la réflexion.

 

 

Les lunettes peuvent-elles entendre l'appel au secours d'un congénère, en l'occurrence une autre paire de lunettes, (ou  l'appel de leur propriétaire à demi aveugle parce qu'il les a perdues de vue), qui plus est, à 90 km à la ronde dans le désert ? Non, bien sûr. L'âne, si.

 

L'âne a-t-il besoin d'une paire de lunettes ? Pas forcément. Mais la question reste à étudier, les ânes étant différents entre eux, ayant leur personnalité propre et leur singularité, certains peuvent être myopes. C'est leur droit.

 

 

Prenons un virage dans l'absurde mais restons dans la réflexion avec cette considération :

 

 

Les lunettes n'ont quant à elles besoin ni d'âne ni de personne car en tant qu'objet, tout comme les béquilles, si un vivant a besoin d'elles, les objets n'ont eux, besoin de personne. Même quand ils  sont cassés, car ils s'en fichent qu'on les répare ou non. Je dis "ils s'en fichent" comme si je leur supposai une conscience... disons plutôt : ils ne sentent rien et donc zéro besoin d'être ou pas réparés.

 

Les bouddhistes penseraient que les objets ont une âme et donc "ne s'en ficheraient pas", ou plutôt, sentiraient quelque chose... j'emploie le conditionnel car je ne suis pas certaine de cette allégation au sujet des bouddhistes.

 

 

Nous entrons encore dans le domaine de la croyance. Pour ma part je pense qu'à force nous pouvons remplir un objet aimé de nos ondes d'affection, si bien qu'avec certains êtres, "agis" par exemple par des fées ou des sorcières ou des babouchkas, on voit ceux-ci bouger "tout seuls" dans certains contes auxquels d'aucuns croient,  et même on entend certains témoignages de faits qui seraient catalogués comme  réels, comme quoi des objets ont été vus se téléportant sans moteur ou s'envolant toujours sans moteur (comme dans Harry Potter), ou simplement bougeant frénétiquement comme dans les séances de spiritisme d'après certains...  les objets pourraient acquérir du mouvement sans avoir un moteur électrique vissé sur eux (comme on en trouve caché dans les vélos de course),  mais juste parce que, selon ce que j'en pense, l'esprit d'un vivant "se prolongerait jusqu'à eux", les agirait : ils se meuvent alors sans s'émouvoir ! Un comble ! Les bouddhistes iraient plus loin et diraient que si : ils peuvent avoir une âme. Cela parce que des esprits pourraient les habiter ? 

 

 

Revenons à nos "béquilles",  mes lunettes sont à mon sens respectables, comme les guitares, sauf qu'avec ces dernières il faut en faire un instrument, c'est-à-dire apprendre à en jouer pour en être les heureux propriétaires. Ceux qui les brisent après avoir joué dessus ne les respectent pas. Or je pense que tout objet a droit à une forme de considération respectueuse, nous avons une responsabilité face à lui. Oui, nous devons aussi respecter nos béquilles-objet (celles qui ne sont pas de l'ordre du vivant). Du fait que les objets rendent service et aussi, ont une incidence sur la planète : ne pas les casser pour ne pas avoir à en refaire d'autres, en surplus, afin de ne pas polluer la planète. 

 

 

Objets-béquilles, êtres béquilles... Quelle histoire ! et l'autonomie totale existe-t-elle ?  Dans l'au-delà alors, hors du corps béquille ? Dans l'amour, dans la lumière, dans l'adoration. 

 

Ma note est terminée.

 

                                         ♣♣♣

 

Je mets ci-dessous la dernière strophe d'un poème lu sur Regard sur une vis sans fin, de Loup Francart :

 

"Où donc aller sur ce chemin sans faille
Qui ne conduit qu’à la fin des temps
Quand tout sera consommé, y compris la mort
Que verra-t-on alors au bout de la peine ?
Le sais-tu toi qui contemple chaque jour
Les humains qui se démènent et s’invectivent
 Ou encore qui s’entraident et se bénissent
Apportant lumière ou obscurité
Dans la pâle lueur du jour qui se lève"

 

Mon commentaire : texte émouvant mais n'oublions pas de contempler tant d'autres êtres qui ont du ciel dans les yeux.... comme les ânes, les biches, et tant d'autres animaux... à quatre pattes mais, oui, qui recèlent du ciel. Resèment du sel.

 

                                           ♣♣♣

Le colibri accomplit d'étonnantes performances sportives... à côté d'eux nous sommes  "chétifs",  toujours en terme de performance sportive, nous sommes même débiles à côté du colibri, en effet nous ne pourrions jamais voler (en avion pour nous qui avons décidément besoin de béquilles), autant de km qu'eux, sans nous arrêter ! Et ils se nourrissent de trois fois rien  qui plus est, que les fleurs leur offrent, pas besoin de MacDo les concernant. Des cadeaux célestes.

Vous saurez tout sur le colibri, ici :

 

http://www.oiseaux.net/oiseaux/colibri.a.gorge.rubis.html

  

11:17 Publié dans Note, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

05/06/2018

Lecture à cette heure

 

"Vénérable Jean-Baptiste Delaveyne (1653 - 1719)

Dans un petit village proche de Nevers en 1680, Jean Baptiste Delaveyne est touché par les conditions de vie inhumaines qu'il découvre autour de lui. Il se fait proche des malheureux et éprouve pour eux une grande tendresse. Il propose à quelques jeunes filles de s'associer pour vivre ensemble à la suite du Christ dans un compagnonnage avec les démunis. Il ouvre ainsi un chemin d'Evangile : "N'ayez point d'autres affaires que celles de la Charité, point d'autres intérêts que ceux des malheureux."

Prière

Prions pour savoir porter un regard d'amour sur toutes les personnes démunies autour de nous.

Autres saints du jour

Bienheureuse Marguerite Lucie Szewczyk, religieuse

Saint Eutyque, évêque 

Saintes Zénaïde, Cyria, Valérie et Marcia, martyres"

 

Sur le site Hozana

 

Et sur le même site la parole de Benoît :

 

 

"Ne pas suivre ses propres désirs :

 

 

Le deuxième degré de l'humilité consiste en ce que, n'aimant sa volonté propre, on ne se plaise pas à accomplir ses désirs, mais qu'on imite, par des actes, cette parole du Seigneur, qui dit : "Je ne suis pas venu faire ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé" ( Jn 6, 38)."

 

 

On n'est plus habitué à entendre cela pour certains d'entre nous. Je pense que dans sa miséricorde le Père ne demande pas à son enfant ce qui est au-dessus de ses forces. Pour le  Christ et ensuite concernant des apôtres et des saints la barre a été montée très haut. Ceci était mon commentaire propre, si vous voulez connaître celui d'Hozana ainsi que le texte de la prière à saint Benoît, il faut aller sur le site.

11:32 Publié dans prière | Lien permanent | Commentaires (0)

La phrase d'où découlent d'autres phrases ♣♣♣ Première lecture ce jour

 

to what do we owe the honour of your visit ?

 qu'est-ce qui nous vaut l'honneur de votre visite ?

 

Quelqu'un va venir à la maison ces jours-ci. La personne nous a prévenus de sa visite. Il se trouve que c'est quelqu'un de qui se dégage beaucoup de calme. Donc je suis contente que la maison reçoive en ses murs cet homme pacifique. À propos de maison, il va falloir se fortifier encore l'esprit pour notre propre maison intérieure. Car la personne de Patrick Vast m'a informée hier soir que des hommes d'argent, et parmi eux les politiques en place évidemment, prévoient de mettre beaucoup de ceux qui n'en ont pas à la porte au cas où ils ne sont pas propriétaires. Des Anté-Christ séviraient-ils ? Serait-il à prévoir  du "sang et des larmes" pour beaucoup de monde avant d'atteindre la Demeure du Christ ?....  renforcer ma maison intérieure par la prière de plus en plus souvent pour ma part car des "propriétaires" de la Terre  commenceraient à cogner incessamment sous peu. Comment ne pas percevoir les politiques comme étant pour la plupart des êtres violents ? Je nous imagine à 65 ans campant parmi les migrants... que j'aime dans l'absolu. Mais je ne sais pas pour eux, ce qui est advenu de leur humanité  en Dieu après tant d'épreuves. Humanité en Dieu ou humanité habitée en profondeur, qui fait que l'on ne devient pas violent. J'ai pu voir l'autre jour que la mienne vacillait encore un peu, l'épuisement se mettant de la partie, mais une âme qui a acquis beaucoup de force "ne perd plus ses nerfs" même au bord d'une insolation ; À  propos de migrants, une pensée pour Andreï Makine, important écrivain pour ce qui me concerne, qui a vécu un temps en France dans la condition d'émigré. Il a aussi dormi dans un cimetière durant quelques temps ! Le voilà d'après ce que j'ai lu sur Wiki devenu le plus jeune académicien de France. Un académicien sympathique, non ?  Bonjour Andreï Makine, soit dit en passant, pour le jour où vous prendrez connaissance de ces lignes.

 

                                                 ♣♣♣

 

Lecture de ce matin :

 

Première lecture

 

« Ce que nous attendons, c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle » (2 P 3, 12-15a.17-18)

 

Lecture de la deuxième lettre de saint Pierre apôtre

Bien-aimés,


    vous attendez et vous hâtez l’avènement du jour de Dieu,
ce jour où les cieux enflammés seront dissous,
où les éléments embrasés seront en fusion.
    Car ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur,
c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle
où résidera la justice.
    C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant cela,
faites tout pour qu’on vous trouve sans tache ni défaut,
dans la paix.
    Et dites-vous bien
que la longue patience de notre Seigneur,
c’est votre salut.
    Quant à vous, bien-aimés, vous voilà prévenus ;
prenez garde : ne vous laissez pas entraîner
dans l’égarement des gens dévoyés,
et n’abandonnez pas l’attitude de fermeté qui est la vôtre.
    Mais continuez à grandir dans la grâce et la connaissance
de notre Seigneur et Sauveur, Jésus Christ.
À lui la gloire, dès maintenant et jusqu’au jour de l’éternité.
Amen.

 

            – Parole du Seigneur.

11:10 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)