12/10/2009
Prisoners of Freedom. Human Rights and the African Poor
"… Un fil rouge lie la question de l’activisme des droits de l’Homme par rapport à l’utilité du chichewa : « where will you go with it ? » ; le « lorry boy » Yamikani Chikondi et les parents de Chinsapo qui demandent à leurs enfants de fuir les étrangers (p. 180). Des vies désemparées si bien représentées par le titre de l’un des paragraphes du deuxième chapitre, memento de la dérangeante humanité de ces oubliés des droits de l’Homme : « Poor Translations for Poor People ». L’auteur d’un tel titre mérite attention."
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... à partir de cent poèmes de Roumi
"Chants d'amour de Roumy" au Théâtre des Bouffes du Nord à Paris (20h30).
* Spectacle musical de Jean-Claude Carrière et Nahal Tajadod à partir de cent poèmes de Roumi, poète iranien.
Source : France Info
Les amours dont l'objet n'est que beauté physique ne sont pas amour vrai.»
[ Djalal al-dîn Rûmi ]
Ta tâche n’est pas de chercher l’amour, mais simplement de chercher et trouver tous les obstacles que tu as construits contre l’amour.»
[ Djalal al-dîn Rûmi ]
Le passé et le futur n'existent qu'en relation avec toi ; tous deux ne sont qu'un, c'est toi qui penses qu'ils sont deux.»
[ Djalal al-dîn Rûmi ]
Source : Evene
08:49 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
Le courage du lecteur
J’ai lu ces derniers jours deux romans policiers de Thierry Jonquet que je n’ai pas trop envie de commenter. La tristesse des faits qui y sont relatés m’a finalement pesé. Un blues certain m‘attendait à la sortie du second roman. Je me suis ensuite tournée vers du non polar avec le livre intitulé Azteca de Gary Jennings, espérant positivement m’évader mais là encore, il fallait s’en douter, on s’étripe sans arrêt, même et surtout pour la gloire dans bien des cas. Il y est question des civilisations d’Amérique du sud disparues avec l’arrivée des conquistadors. Ceux-ci comme chacun sait se comportèrent en barbares. Ainsi certains dieux qui réclamaient beaucoup de sacrifices humains furent-ils renversés au nom d’une civilisation dite supérieure et pourtant, non moins violente. Le livre est un pavé que je continue cependant de lire patiemment ; on dirait bien que certains personnages vont retomber sur leurs pattes, la route continue pour eux, la roue va tourner à leur avantage, l’amour va émerger sans tambour ni trompette, discrètement. On le suppute à la 198è page, même si en amont, les scènes de prisonniers à qui on arrache le cœur en guise de mise à mort dans le but avoué de satisfaire l’appétit des dieux, triture encore un peu les nerfs du lecteur pacifique et néanmoins courageux.
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