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14/10/2009

Saint-John Perse

perse.jpg« ... Première publication dans la NRF en 1909, avec Images à Crusoé, variation poétique et évocation de la figure essentielle de l'exilé, autour du mythe littéraire fondé par Defoe. Éloges, premier recueil proprement dit est publié en 1911 sous le nom de Saintléger Léger, frappant les esprits par l'originalité du ton. Il réussit le concours d'entrée au Ministère des Affaires étrangères en 1914, et y commence une carrière administrative puis réellement diplomatique à partir de 1916, année où il est nommé secrétaire d'ambassade à la Légation de France à Pékin. Il restera en Chine jusqu'en 1921, occupant divers postes consulaires et menant surtout au cours de ce séjour un important cheminement intellectuel et philosophique au contact des spiritualités asiatiques. C'est en 1924 qu'est publiée sous le pseudonyme de Saint-John Perse l'une des moissons les plus substantielles de cette période et l'un des sommets de l'œuvre, Anabase, qui sera traduit plus tard par T.S. Eliot, Walter Benjamin, Rilke ou encore Ungaretti. … »

 

http://www.lehman.cuny.edu/ile.en.ile/paroles/perse.html

 

10:49 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

Les limites de l’autodéclaration dans le cadre d’une appartenance ethnique

 

" ... Plaçons-nous à présent dans l’hypothèse selon laquelle, au nom des impératifs logistiques de la lutte contre les discriminations, des données statistiques prenant appui sur un « référentiel ethnoracial » devaient être recueillies. Dans cette perspective, tant la formulation apparemment privilégiée par l’actuel commissaire à la diversité et à l’égalité des chances – le « ressenti d’appartenance », expression issue d’un commentaire d’un arrêt du Conseil constitutionnel en lui-même dépourvu de valeur juridique – que l’autodéclaration dans son principe soulèvent des difficultés dont rien ne garantit qu’elles s’avèrent surmontables en définitive.

La première tient à la volatilité des réponses quant au sentiment d’identité enregistrées par ce biais (ainsi qu’à leur pluralité, leur chevauchement et leur probable dispersion en l’absence d’une liste fermée de catégories à l’intérieur de laquelle le choix de l’individu se trouverait circonscrit). L’un des exemples canoniques en la matière est l’augmentation spectaculaire du nombre de personnes se déclarant amérindiens sur le formulaire du recensement des États-Unis entre 1970 et 1990, accroissement principalement imputable à des « transferts » autoréalisés d’individus antérieurement identifiés comme « Blancs » (Nagel 1995). Comme le précise Patrick Simon, au-delà même du cas américain, « le volume de personnes déclarant une origine tend à fluctuer en fonction (…) de la formulation de la question (présence ou non de la mention de cette origine dans les réponses proposées, ou les exemples fournis, et rang d’apparition dans les exemples) ». Dans bon nombre de cas (Morning 2008), la variabilité des résultats obtenus est aussi favorisée par une formulation subjectiviste de la question correspondante. Aux États-Unis, par exemple, alors que la plupart des questions sont rédigées de telle sorte que les réponses requises apparaissent comme étant de nature strictement factuelle, la question 6 du formulaire invite la personne interrogée à indiquer la ou les race(s) auxquelles « il ou elle estime appartenir »]. Le Bureau du recensement, soucieux de prendre ostensiblement ses distances par rapport à une conception essentialiste de la race comme catégorie anthropologique dont la validité serait scientifiquement établie, adopte ainsi une position relativiste qui se traduit par la reconnaissance explicite de la dimension subjective du processus de construction de l’identité raciale, apparemment conçue comme le produit d’une affiliation individuelle relevant de l’appréciation souveraine de chacun. Dans un contexte – celui de la France – où, par hypothèse, la légitimité des classifications ethnoraciales dans leur principe même demeurerait pour le moins problématique, il n’est guère étonnant que les partisans des « statistiques de la diversité » estiment nécessaire de recourir à des précautions oratoires du même type. De là la tentation de s’en remettre au fameux « ressenti d’appartenance »

Cette formulation ne fait cependant qu’aggraver ce qui demeure la faiblesse principale du recours à la méthode autodéclarative : sa foncière inadéquation à la finalité de l’action antidiscriminatoire, alors même que la rationalisation de celle-ci est la raison la plus impérieuse avancée à l’appui de la collecte des données. En effet, le fondement – conscient ou inconscient (Hamilton Krieger 2008) – de la décision d’un employeur coupable de discrimination ethnoraciale (directe) réside dans la « race » ou l’origine de la victime telle que perçue par lui, non dans la race ou l’origine à laquelle l’individu ainsi pénalisé s’identifierait subjectivement. Eu égard au degré probable d’imprégnation des acteurs par la culture politique républicaine, est-il vraiment judicieux de postuler que le sentiment d’appartenir à une « communauté » arabe ou kabyle, par exemple, constituerait un indicateur fiable de l’exposition de l’individu concerné à des pratiques discriminatoires sur la base de son assignation à cette « identité » telle qu’opérée de l’extérieur ? Il est permis d’en douter... »

http://www.laviedesidees.fr/Elements-de-reflexion-sur-la.html

13/10/2009

français facile : un site pour ceux qui s'intéressent à la langue de Molière

On y propose par exemple les mots de l'actualité :

"... En effet quand on dit de quelqu’un de façon allusive, « qu’il a des casseroles, qu’il traîne des casseroles », on entend par là que dans le passé il a été responsable de quelques affaires un peu louches. Que ce soit une faillite frauduleuse, des traites non payées, des accusations de corruption ou même de trous budgétaires dans des institutions dont il avait la charge ..."  

 Cliquez sans hésitation : http://www.rfi.fr/lffr/articles/118/article_3267.asp

 

09:17 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)