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19/09/2008

Bâtisseur d'espoir

"... avec un mot dont presque personne n'avait entendu parler : la résilience. La faculté à résister à des événements extrêmement traumatiques, voire à s'appuyer sur eux pour prendre un nouveau développement.

Rebondir sur la dureté de la guerre, de la mort, des grands fracas de la vie... Qui, sinon lui, aurait pu populariser avec tant d'humanité ce message d'espoir ? Car ce neuropsychiatre au parcours atypique est lui-même un grand résilient. Lorsqu'on découvre le titre de son dernier ouvrage Autobiographie d'un épouvantail, (Odile Jacob, 280 p., 22,50 euros), on s'interroge : à 71 ans, aurait-il décidé de rompre le silence ? On lit, on sourit. L'essai, ambitieux et foisonnant, est parmi ses meilleurs. Mais, de personnel, juste une phrase : "J'étais enfant après la seconde guerre mondiale." " Lire intégralement l'article  dans Le Monde

19:15 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0)

Article du jour

« Hier, la ministre de la Justice Rachida Dati s’est rendue à la prison de Rouen pour présenter des consignes «concernant l’affectation et la surveillance des détenus à risques» (lire ci-contre). A aucun moment, pourtant, dans ses recommandations, elle n’a annoncé la fin de cette pratique de la surveillance d’un détenu par un autre. «Seule la cellule individuelle est à même de garantir l’intégrité des détenus», rappelle Hugues de Suremain de l’Observatoire international des prisons (OIP). Avec 63 783 détenus pour 50 835 places, on en est loin. Et Rachida Dati, avant l’été, a fini par déclarer l’abandon de ce principe «un détenu par cellule» - qui fait pourtant partie des règles pénitentiaires européennes que la France est censée respecter. » Libération

 

16/09/2008

Le dialogue

« Le dialogue, défini comme ensemble de propos échangés entre plusieurs êtres rationnels dans le seul but de chercher la vérité, ne serait-il donc qu’une illusion ? Ses formes contemporaines semblent hélas le suggérer : le « dialogue social » est-il rien d’autre que l’expression d’un rapport de forces, variable précisément selon l’état des forces en présence ? Les débats politiques, qui devraient assurément être des dialogues entre plusieurs raisons, ne sont-ils pas, eux aussi, que des dialogues de sourds, où chacun ne cherche rien moins que la vérité, mais plutôt la “victoire” sur l’autre ? Quant aux « dialogue interculturel » et « interreligieux », on peut également douter qu’ils se font sous les auspices de la raison et dans le but désintéressé de la recherche de la vérité. Ces exemples de “non dialogues” nous confirment au moins une condition du dialogue “véritable”, s’il existe : pour dialoguer vraiment, il faudrait ne rechercher que la vérité, contrairement à Schopenhauer qui soutient avec ironie dans L’art d’avoir toujours raison que « ce qui importe, ce n’est pas la vérité mais la victoire » ; il nous faudrait donc n’avoir rien à perdre à avoir tort (par exemple notre fierté), ni rien à gagner à avoir raison (par exemple la victoire de nos convictions politiques, religieuses, philosophiques, et plus largement de ce qui constitue, croyons-nous, notre identité). »

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