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11/07/2021

La colère en question

L'expérience de la paralysie du sommeil racontée par l'auteure du blog dont j'ai mis la référence post précédent a fait son chemin dans mon esprit. J'avais un jour dit à cette jeune femme qu'elle prenait à mon sens trop sur elle, qu'elle n'était quand même pas responsable de certaines difficultés qu'à mes yeux des pervers peuvent vous créer comme on jette une peau de banane sous les pas de quelqu'un.

Dans la plupart des cas concernant la colère, diverses responsabilités sont engagées me semble-t-il. Il ne s'agit pas de rejeter toute la responsabilité sur quelqu'un d'autre et d'en faire un bouc émissaire : lâcheté dégoûtante il va sans dire, il s'agit de voir lucidement la situation afin de sauver son intégrité mentale, car il y va parfois de celle-ci comme le signifie cette paralysie décrite par l'auteure, qui menaçait aussi de la faire mourir de peur, elle le raconte très bien. La lisant régulièrement, je sais qu'elle est entourée d'une mère aimante, de charmants enfants, ami.e.s. etc.

 

Il y a des colères retenues qui pourraient donc revenir vers vous comme une sorte de boomerang, au risque, comme elle en témoigne, de vous étouffer pour de bon sinon et, cela pourrait confiner à l'absurde, vous faire mourir de peur.

 

Des gens m'ont fait ressentir de la colère récemment : ceux qui ont déposé le chaton derrière le conteneur, le faisant exploser en cris aigus de panique, et lui causant une paralysie momentanée à lui aussi car ce qui l'a sauvé de l'écrabouillement par les voitures, c'est cette paralysie momentanée. Quelqu'un l'a fait. Je crois savoir qui il est, et il a été téléguidé à mon avis par "une influenceuse" que j'ai surnommée depuis, à cause de cette colère, "patate pourrie". Puéril ? Pas tant que ça en fait, juste un soulagement pour reprendre sa respiration quand on est suffoqué. Aller la trouver et lui dire combien je trouve ce qu'elle a fait faire à une personne qu'elle devrait protéger moralement de ce genre d'action ne servirait qu'à la faire rire. Toujours est-il que le surnom donné (je l'espère momentanément) témoigne de ma colère qui, après une semaine, n'est pas revenue sur moi. Le fait de lâcher du lest, de dire mon mécontentement à son sujet à moi-même, me soulage pour de vrai. Sinon, pas envie d'aller plus loin,  de faire preuve de violence à son encontre : ce serait devenir aussi navrante qu'elle.

 

Quelqu'un un jour m'a montré à son insu d'abord comment il gérait sa colère. J'étais dans l'église de Notre Dame des Sables et un homme vêtu d'un ciré jaune, exerçant sûrement le métier de marin est survenu dans l'église par l'allée centrale, s'est dirigé droit vers l'immense tableau, représentant Notre Dame des Sables dans un cadre dunaire et s'est arrêté devant l'autel. C'était il y a près de 7 ans. Il s'est mis à se plaindre de façon suffisamment sonore pour que je l'entende en dépit de l'orgue qui a fini d'ailleurs par s'arrêter. Sidérée, je sens les larmes couler sur mes joues. Le voilà qui arrête sa clameur, il fait un demi tour et vient sur moi qui me trouvais vers le fond de l'église, au bord de l'allée centrale. Il s'arrête à mon niveau, me regarde et me dit en quelque sorte avec ses mots à lui que l'heure viendra où nous serons si je l'ai bien compris "vengés", terme en fait très peu chrétien mais dans sa bouche ça passait. "Lui" (sous entendu le Seigneur Christ) ne passerait pas sur les préjudices que nous avions subis de la part d'immenses salopards en somme. Telle était à peu près la teneur de ses propos. Et il est reparti calmement. Dehors quand je suis sortie, des danseuses, infirmières de leur état, dansaient la zoomba pour la cause des handicapés d'une institution de Rang-du-Fliers. Si j'ai bien compris ce qui s'est passé, l'homme avait remis sa colère dans  les mains de la maman de Jésus.

 

La foi pour toute réponse.

 

 

 

 

 

 

06:08 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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