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26/01/2021

Dali se voit-il en fromage ?

 

Dans une armoire à livres bondée de Gonnehem, armoire située près de l'auberge du Sire Jérôme, j'ai trouvé le roman Terre de Chine (lu sur une journée et demi  tant il m'a captivée), et aussi trouvé parmi tous les livres qui ont dégringolé par terre quand j'ai ouvert l'armoire  L'Ensorcelée de Barbey d'Aurevilly. Je ne connais Barbey que par ouïe dire, car une désormais prof de fac au Canada qui vit à Toronto et que j'ai connue à Toulouse lorsqu'elle avait quatre ans, a écrit un mémoire sur Barbey d'Aurevilly.

 

J'ai donc ramassé le livre  avec une certaine tendresse et l'ai embarqué.

Je vais entamer la lecture de L'Ensorcelée incessamment sous peu. Déjà la préface d'Hubert Juin m'intéresse. J'ai appris de cette préface que Barbey d'Aurevilly a été traité d'imbécile par Victor Hugo, mais a été loué par Chateaubriand et peut-être même Baudelaire. Barbey a été un personnage complexe qui a détesté son époque et a voulu se reconnecter avec le passé, un passé lui-même connecté à la Normandie d'où il est probablement originaire. Barbey d'Aurevilly s'est intellectuellement converti au catholicisme tout en rejoignant la cause des ouvriers en 1843, ce qui n'est pas incompatible.

 

Hubert Juin dit de lui que Barbey d'Aurevilly n'aimait pas la tiédeur, qu'il était un passionné "chaud bouillant", qui s'est intéressé à la chouannerie pour y mieux comprendre la réalité profonde de la Normandie peut-être (les chouans ayant aussi éclos dans cette région pas si loin de la Vendée).

 

Avant de commencer la lecture de L'Ensorcelée, j'ai aussi regardé des portraits de Barbey et je lui ai trouvé une ressemblance physique avec un autre "chaud bouillant", nommé Salvador Dali, dont voici quelques autres propos :

 

 

14:23 Publié dans Note, vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)

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