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26/01/2021

À chaud

J'ai écrit à chaud sur le post précédent un commentaire sur Terre de Chine, de Pearl Buck. J'en ai parfois perdu mon latin au niveau de la syntaxe. J'ai corrigé ce matin à la relecture de ce très spontané commentaire.

Wang Lung, c'est le voyage d'une vie, l'essentiel se dégage à mesure qu'il prend de l'âge. Il a été résistant physiquement et moralement quand il a souffert de la faim, il a résisté notamment à la tentation du cannibalisme, qu'on ne peut juger en ces circonstances car qui sait ce que l'on devient lorsque l'on "crève" de faim. Il n'avait pas alors encore décelé le handicap de sa fille, mais commençait déjà à nourrir son humanité de son sourire désarmant. L'auteur de Terre de Chine ne décrit pas physiquement cette enfant, comme si Pearl Buck avait voulu signifier que "la pauvre innocente" était en capacité d'émouvoir son père au-delà de son physique. Wang Lung a été capable de se surpasser en humanité quand il était face à ce qui, à ses yeux, incarnait la fragilité. 

 

Wang Lung ou le cheminement vers l'humanité. Inoubliable Wang Lung.

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