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13/09/2020

Vu à la télé dans la soirée du 12

Mine de rien, nous regardons un peu la télé de nouveau. Pas trop les infos, à cause du parti pris de tous les médias contre les Gilets, qui ne s'en prennent plus d'ailleurs spécifiquement à Mister Macron mais à tout un staff qu'ils trouvent mortifère. Je les comprends.

 

Nous avons regardé des reportages sur la 23.

Premier reportage : un restaurant solidaire dont le patron fait du bénévolat car il a bien gagné sa vie, comme on dit, auparavant. Sa femme également. Chez eux, le bénévolat est une culture. Ils rendent des services  tangibles à des personnes, l'homme en question grâce à son restaurant à deux euros le repas ! Il explique la chaîne solidaire qui lui permet de faire cela. Bravo !

 

Reportage suivant : un africain noir venu en France depuis longtemps. Il est né à Paris peut-être, dans un milieu populaire. Il réussit à se faire entendre dans celui de la haute couture et crée, dans le quartier de Château rouge des formations pour jeunes qui ont eu des difficultés à un moment ou un autre, qui les ont fait décrocher. Ces jeunes apprennent les métiers pointus de la coupe, de la couture, de modéliste. Ils sont retombés sur leur pattes grâce aux initiatives heureuses de cet homme. Débrouillard avec les choses de ce monde, et discret, ne répondant qu'aux questions posées par la journaliste, qui visent  à mettre en avant les services qu'il rend et pas seulement une personne. Encore bravo.

 

Troisième reportage de cette série : la femme qui installe ses ânes pour débroussailler des zones dans des quartiers où la vie n'est pas toujours facile sur le plan matériel. Les gens vivent dans du béton et la dame a réussi à faire venir à elle les ados de ces quartiers, qui ont appris à aimer, à apprécier la présence des ânes. Réconfortant ! 

 

Et puis ce fut une autre émission. Deux criminels nous ont été présentés, qui ont sévi en Angleterre. Le premier est né dans une région où d'un coup un autre mode de vie a dû s'installer, avec d'autres métiers que les métiers de l'industrie. L'homme est devenu videur de boites de nuit, a fait le sport qui donne des muscles énormes, drogues à l'appui pour soutenir l'effort, qui avivent son caractère tempétueux. Il finira par faire beaucoup de dégâts autour de lui : un homme est abattu par lui de sang froid, son ex petite amie sort blessée des balles qui lui étaient destinées mais va survivre, et le gendarme dans le visage duquel le tueur a tiré va finir par se suicider. Je repense au reportage précédent, sur les ânes. Je me dis que si, petit garçon, ce criminel avait rencontré cette "dame aux ânes", il aurait sans doute eu son caractère colérique mué en caractère doux. Les bonnes rencontres, quand elle ne se font pas finissent par laisser quelqu'un abandonné à sa folie. Voilà ce que j'ai pensé en regardant le cursus désastreux de cet homme.

 

Deuxième criminel : un pédophile. Il va, lors de la deuxième agression torturer une petite fille avant de la violer et de la tuer. La maman n'a pas perdu la raison, mais a eu une crise cardiaque qui a laissé des séquelles, le papa est devenu alcoolique et est mort prématurément. Le chagrin tue. Quant au criminel, toute une population le maudit, le traite de monstre et souhaite qu'il aille pourrir en enfer.

Réactions compréhensibles. L'enfant, c'est l'innocence. Tuer l'innocence en quelque sorte est particulièrement insoutenable, c'est comme de tuer Dieu. 

La question, lorsque l'on a du recul est celle-ci : comment a pu se fabriquer le monstre en question ? Qu'est-ce qui lui a manqué pour devenir humain ? Je ne pense pas que la réponse soit en pointant la mère du criminel comme responsable, car se serait se mordre la queue, qu'est-ce qui a manqué à la mère en question pour qu'elle fabrique un monstre moral ? Les plus odieuses Folcoche ne peuvent à elles seules  fabriquer du monstre moral.

Qu'est-ce qui a manqué au monstre ? Une éducation adéquate ? Certainement une spiritualité. Un accompagnement hors le simple milieu familial, qui ne peut pas tout, à lui tout seul.

 

Pour ma part, dès ma plus tendre enfance, j'ai rencontré des religieuses intelligentes.

 

Le Notre Père, pour nous aider, pour ceux que le Notre Père aide.  

 

 

06:48 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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