05/04/2019
La souffrance en tant que signal d'alarme ♣♣♣ La souffrance apprivoisée du sentiment d'exil ♣♣♣ Les mères célibataires
Introduction à cette note :
juste parfois la souffrance peut aussi indiquer que nous ne sommes pas au diapason, ou à la hauteur de ce que nous devrions être. Par exemple, quand on est jaloux de quelqu'un. Cela signifie alors que nous devons nous surpasser.
Cela dit, la note d'Émilie signifie des choses que je trouve tout à fait justes et qui entrent donc en résonance avec moi.
Réflexion du jour sur la souffrance :
http://lejourou130113.hautetfort.com/archive/2019/04/04/j-ai-eu-mal-6141530.html
♣♣♣
Une autre résonance : la souffrance inéluctable qui demande un long cheminement pour être apprivoisée, celle du déracinement, du sentiment d'exil, ou alors d'étrangeté, dans ce poème de poem a day du jour :
Dor
We walk through clouds
wrapped in ancient symbols
We descend the hill
wearing water
Maybe we are dead
and don’t know it
Maybe we are violet flowers
and those we long for
love only
our unmade hearts
On attends, on attends
Wait for Duras and Eminescu
to tell us in French then Romanian
light has wounds
slow down—
memory is misgivings
Le vulnérable a des plaies
ralentissez —
la mémoire est appréhensions
Wait until the nails
get rusty
in the houses of our past.
Nathalie est née à Haïti, a grandi en Amérique latine, en France, et dans le monde arabe ! C'est beaucoup de richesse à digérer cette somme d'expériences ! Mais ça peut être aussi un déchirement trop douloureux de quitter des lieux par obligation, par la force des choses ou alors d'avoir le sentiment de n'être vraiment de nulle part du fait que les racines n'ont pas le temps de pousser.
Dor est un mot roumain qui parle de désir ardent que l'on ressent lorsque l'on manque d'un endroit ou de quelqu'un.
"Le vulnérable a des plaies
— ralentissez
la mémoire est appréhensions"
Ces trois lignes insérées dans le poème sont ma traduction. Une audace, car l'auteure demanderait plutôt à Duras et Éminescu de traduire. Mais Duras étant de l'autre côté du miroir, j'ai pris la liberté en tant que française de dire comment je comprenais les mots de la poète.
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Les mères célibataires encore vers les années trente du 20è siècle,et même beaucoup plus tard dans certaines régions de France, étaient bannies, ostracisées, or une femme a aidé celles-ci au dix-neuvième siècle. L'histoire :
Vénérable Rosalie Cadron-Jetté (1794 - 1864)
Née le 27 janvier 1794, Rosalie Cadron épouse Jean-Marie Jetté à l'âge de 17 ans. Ils ont de nombreux enfants, mais son mari meurt du choléra et elle se retrouve veuve à l'âge de 38 ans. Sa mère était sage-femme et Rosalie se sent appelée elle aussi dans son ouverture aux autres et à ceux qui sont dans le besoin.
Vers 1838, plus libérée de ses responsabilités familiales, elle se voit confier des mères célibataires et leurs enfants par Mgr Bourget.
En 1845, s'ouvre le premier hospice pour les femmes enceintes hors mariage. Rosalie et ses compagnes reçoivent une formation professionnelle de sage-femme et l'Institut des sœurs de la Miséricorde voit le jour le 16 janvier 1848.
Elle prend le nom de Mère de la Nativité et montre courage et audace pour fonder un tel institut dans les conditions de pauvreté et de rejet de la société de cette époque.
Elle meurt le 5 avril 1864.
Lu sur le site Hozana, qui conseille aux chrétiens une prière pour les femmes en difficulté. Plus exactement Hozana dit : "Prions pour ceux qui s'occupent de personnes dans le besoin, qu'elles soient sources de réconfort et de joie."
Le Notre Père est recommandé.
07:34 Publié dans Lecture, Poésie, prière | Lien permanent | Commentaires (0)
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