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11/12/2017

Mélampous

 

Mélampous le Minyen, petit fils de Créthée,  vivait à Pylos, en Messénie. Il fut le premier mortel à recevoir le don de prophétie, le premier à pratiquer la médecine, le premier à bâtir des temples de Dionysos en Grèce, et le premier à ajouter à son vin, de l'eau, d'après l'histoire des mythes Grecs rapportée par Robert Graves dans son livre Les Mythes Grecs.

 

Il avait un frère, nommé Bias et il y était profondément attaché. Ce frère s'éprit de leur cousine Péro, qui avait tant de succès auprès des hommes que son père, Nélée,  en tournait bourrique ; pour démêler le nœud des prétendants  Nélée la promit à celui qui serait capable de prendre au roi Phylacos son troupeau, ayant coutume de brouter à Phylacae.  Phylacos tenait à ce troupeau qui constituait sa richesse, et tenait plus encore à son fils unique Iphilcos. Il gardait lui-même le troupeau (car,  devait-il se dire "on n'est jamais mieux servi que par soi-même") mais se faisait quand même aider dans sa tâche par un chien. On disait de ce chien qu'il ne dormait jamais et ne se laissait pas approcher... tel un loup mais qui ne boufferait pas le bétail.

 

 Mélampous, le premier, en rappel,  à pratiquer la médecine,  comprenait la langue des oiseaux et on expliquait la chose à l'époque par le fait que ses oreilles avaient été purifiées par une nichée de serpents qu'il avait sauvés de la mort après avoir pieusement enterré les corps de leur père et mère ; on suppose que ces derniers avaient dû périr dans un accident. Qui plus est,  Mélampous  avait rencontré un jour Apollon lui-même. Cette rencontre avait eu lieu sur les rives du fleuve Alphée.  Sa tête avait dû lui revenir car Apollon lui enseigna l'art divinatoire d'après l'examen des entrailles de victimes sacrificielles.

 

Besoin d'une petite pause, reprendrai cette histoire du mythe de Mélampous demain. Si l'on en croit ce mythe, l'art de la médecine a eu d'étranges balbutiements.

 

Ce récit à partir de celui de Robert Graves dans son livre Les Mythes Grecs ; Mélampous, page 191.

05:42 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

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