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25/10/2017

Lu ce matin ♣♣♣ trois avocatiers

 

"af al mi hen, malgré tout, ani maamin, j’ai confiance"

 

Pauline Bebe

 

Nous pouvons reconnaître que la vie est injuste, que nous n’avons pas de garantie sur la conséquence de nos actes, pas de retour automatique sur investissement, que nous ne comprenons pas tout. Notre sagesse est faite d’incertitudes et malgré tout, nous devons poursuivre la recherche d’un sens et l’accomplissement d’actes de bien. Oui, comme le dit Eve, le fruit de la connaissance du bien et du mal est beau à voir et bon à manger. Il nous incite à nous surpasser dans les heures les plus sombres, à chercher l’étincelle de lumière qui nous permettra d’avancer, à apprécier comme un miracle, chaque pas que l’humanité accomplit et qui fait qu’elle se dresse dans une fierté altière. Cette désobéissance originelle nous a permis de grandir, d’envisager la vie comme un questionnement sans fin. Nous devons être reconnaissants à Adam et Eve: les portes du jardin d’Eden se sont refermées sur les certitudes et nous ont permis de dire, af al mi hen, malgré tout, ani maamin, j’ai confiance. La confiance est le cadeau de Dieu sur le chemin qui s’ouvre devant toute l’humanité, la confiance a en horreur les affirmations criantes et trop sûres d’elles, elle fuit les certitudes, elle vit au rythme des pointillés, des petites lettres rétrécies par leur timidité. Elle prend sa source au gré des hésitations et des espérances, des déceptions et des sourires. Elle s’accroche au loin sur le fil de l’espoir suspendu à l’horizon des peut-être.

Pauline Bebe, Peut-on faire le bien sans idée de rétribution / extrait (cjl-paris.org)

image: Marc Chagall, Adam et Eve (pinterest.com)

 

Trouvé sur Jubilate deo de ce jour.

 

♣♣♣

 

Cette fois-ci, je ne les ai pas loupés, à peine vus je les ai reconnus. Je parle des plants d'avocatiers qui se sont développés, l'un encore une fois dans la grande potée de lierre et géranium, la même d'où j'avais déraciné le premier, faute de le reconnaître, (j'ai dû en voir dans la région de Toulouse sans savoir que c'en était), l'autre s'est développé dans un pot où un géranium odorant s'est épanoui à merveille, la longue tige bien droite du jeune plant a émergé avec un bouquet de belles feuilles tendres au bout, qu'il offre à la lumière. Pas touche. Le premier, qui a subi le déracinement, s'en remet. Une troisième feuille pousse sur sa tige bien redressée, et une autre, minuscule à ce jour, au sommet de celle-ci  se pointe timidement et,  at the same time, hardiment, (timidité et hardiesse  allant parfois de pair, notamment en certaine circonstance de survie). J'en déduis que les noyaux d'avocat, dans le terreau humide (grâce aux pluies du climat d'ici), où je les avais déposés,  mais pas trop humide non plus, grâce au fait que des plantes autour d'eux pompaient l'excès d'eau, se sont retrouvés couvés en quelque sorte par le lierre et les géraniums, qui plus est odorants (ce qui a dû les stimuler). Leur tige s'élance bien droite, c'est pourquoi, le moment venu, les plants d'avocatier tracent facilement leur chemin vers le haut parmi les plantes nounous.  Reste à surveiller au niveau des limaces, très peu nombreuses cette année, mais je vais surveiller quand même, débusquer leurs planques éventuelles et tout devrait bien se passer pour ces avocatiers. J'ai vu qu'ils pouvaient pousser haut, mais pas dans la terre des Haut-de-France en raison du climat. Donc à un moment donné, quand ils seront plus forts, il faudra les mettre dans des pots plus grands.... ou les offrir, au moins un, à un provençal ou une provençale de passage.   

 

 

 

 

09:38 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

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