10/07/2016
Un poème d'Irène Gayraud
Le poème trouvé sur le blog d'Irène Gayraud Pupilles d'encre :
» Tous les huit se tiennent devant un mur blanc. Deux femmes en tablier, avec chacune un nourrisson dans les bras, et trois gaillards penchés au-dessus d’un homme à genoux.
Tous les trois rient, peut-être parce que l’homme agenouillé fait le pitre en pissant sur des fourmis. Ou bien parce que, goguenards, ils s’apprêtent à le rouer de coups; alors les femmes se détournent en serrant leur petit.
Pendant ce temps, le mur derrière eux se décrépit lentement, de fins éclats blanc cassé s’en détachent et tournoient dans le vent, presque comme s’il neigeait. »
21:15 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
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