08/07/2016
Les ombres
Le dessin de quelques mois n'est pas de Léonard de Vinci, il est de moi copiant Morris, et il est ce qu'il est, pas si anodin bien que mis en vignette seulement, car il m'inspira ces quelques lignes et donc c'est un dessin qui invite au dialogue, comme beaucoup de dessins :
Le Don Quichotte moderne doublé de Rossinante, c'est Lucky Luke et son cheval en silhouettes. Les ombres ne sont que silhouettes sans visage qui se fondent dans l'inconnu. Elles matérialisent la fragilité du vivant. Du vivant traversé, potentiellement agi par l'inconnu dont nous avons perdu la trace, dont nous cherchons la trace. Sensation d'infini que de contempler l'horizon, de temps qui ne manque plus soudain quand il se mêle au paysage offert.
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