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10/09/2014

L'indépendance de l'Écosse en question

"Les implications financières pèsent lourd dans le débat. De hauts responsables du gouvernement britannique ont exclu le partage de la livre sterling avec une Ecosse indépendante, cependant leur détermination a été mise en doute. José Manuel Barroso, l'ancien président de la Commission Européenne, a dit qu'il serait "extrêmement difficile, sinon impossible" pour l'Ecosse de rejoindre l'Union Européenne. Cela a soulevé la question de savoir si l'Ecosse se retrouverait à devoir créer sa propre monnaie, potentiellement instable.

The financial implications weigh heavily on the debate. Top British government officials have ruled  out sharing the pound with an independant Scotland, though their resolve has been questioned. José Manuel Barroso, the former president of the European Commission, has said it would be "extremely difficult, if not impossible" for Scotland to join the European Union. That raised the question of whether Scotland would be left to create its own potentially volatile new currency."

Vocable

 

L'Ecosse,  bientôt le laboratoire d'un pays qui se déferait de l'Union Européenne ?... et ce,  presque incidemment, ayant voulu se détacher de l'Angleterre d'abord pour des raisons nationalistes le gouvernement écossais afficherait maintenant une opposition à la politique d'austérité imposée par le gouvernement britannique,  lequel la pratiquerait pour l'Angleterre déjà en raison d'impératifs européens ?  Les Ecossais se lanceront-ils dans l'Aventure ?

L'idée de l'Union Européenne apparut pour anéantir les démons de la guerre entre pays européens, et maintenant, c'est le démon de l'impérialisme de l'argent qui bouffe les peuples d'Europe. Pour l'instant nous avons échangé un cheval borgne et boiteux pour un boiteux et borgne. 

 

Extrait d'article d'un autre journal sur la question : 

 

"En attendant, les entreprises, les banques, les investisseurs, les consommateurs, tous risquent d'adopter une approche attentiste qui ne pourra que pénaliser l'économie, au moins à court terme. « La volatilité des marchés qui accompagnera cette période pourrait aussi compromettre la reprise du Royaume-Uni », estiment les analystes de IHS Global Insight.

 

Cette volatilité, on en a eu un avant-goût ces derniers jours. Toujours prompts à anticiper, les  marchés financiers qui étaient restés largement à l'écart du débat jusqu'à présent, ont commencé à réagir. Depuis la publication des sondages indiquant une poussée du « oui », la livre sterling a chuté face au dollar. En Bourse, les actions de certaines entreprises britanniques sont attaquées. C'est le cas en particulier de Royal Bank of Scotland (RBS) et de Lloyds Banking Group, deux établissements financiers très présents en Ecosse."

 

http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/02037...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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