26/02/2014
Un peu d'observation
Un peu d'observation sociologique. Écoutant la radio assez souvent, je remarque que les camps en politique sont de nouveau très marqués, sans doute parce que, plus que jamais, les gens ont besoin de repères. Mon repère politique à moi étant l'écologie, les choses sont assez simples me concernant, je suis notamment le parcours d'Eva Joli, sans être férue d'Europe toutefois, et j'écoute aussi avec intérêt ce que dit José Beauvais que je trouve crédible.
D'aucuns, par contre, naviguent en politique comme apparemment des a politiques qu'ils ne sont pas vraiment au fond. C'est complexe, croyez-moi. Je connais des personnes dans un village pas loin d'ici, et leur "cas" n'est pas une exception, qui sont à la fois en très bons termes avec les communistes du coin, lesquels les invitent à diverses réunions, par exemple, celles du Secours populaire, si mes souvenirs sont bons... où ils aiment se montrer, et en même temps ils sont en très bons termes également avec les catholiques du coin, se rendant à Lourdes régulièrement, mais tapant néanmoins à l'occasion sur les curés, question d'humeur, car dans ces cas-là, ils paraissent vraiment fâchés... cela ne dure pas longtemps. Est-ce le danger d'être hyper sociophile ? car les gens dont je vous parle le sont effectivement. Etant au bord de devenir quelque peu un brin sociophobe, mais sans méchanceté, pacifiquement, je ne cours au moins pas le risque de donner l'impression de retourner ma veste, c'est l'avantage.
Le seul livre que je n'ai pas lu en entier de Bernanos, mais seulement par bribes, est Les Grands cimetières sous la lune, parce que justement, au niveau politique, c'est compliqué, me semble-t-il, à outrance ; lui, dirait-on, s'est radicalisé à droite (j'avoue n'avoir pas assez lu les Grands cimetières sous la lune pour en être certaine) mais le fait est, qu'en réalité, quand il agit, il agit en humaniste véritable, toujours. D'où peut-être, d'après ce genre d'observations, le : "n'écoute pas ce qu'ils disent, regarde ce qu'ils font" d'un certain philosophe...
Les jeunes ne croient plus en la politique dit-on à droite à gauche ; au regard des comportements hyper "sociophiles" de leurs aînés, il y a de quoi être un peu perdu, du moins, dans les campagnes environnantes. Bon, en même temps c'est mieux que de faire couler le sang... ne dramatisons pas, donc. C'est juste curieux, un peu troublant, comme si tout cela manquait de sincérité.
18:04 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)
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