11/03/2012
Parti pris ?
Est-ce que j’ai vu passer hier les premières « décroissantes » de Béthune ? (note d’hier). Ce qui expliquerait le teint frais, la minceur, les habits modestes mais curieusement élégants, un "mal fagoté" sublime. Pourquoi les poussettes et la charrette à bras ? Parce que les décroissants évitent autant que possible de prendre leur voiture. Ce côté imperturbable, au-delà du sort (c’est-à-dire, dans leur cas, d’une pauvreté relative assez évidente) était peut-être le fruit d’une longue réflexion politique. Elles avaient l’essentiel : l’aptitude à la liberté, au bonheur et aussi, dans un tout autre domaine, un bon métabolisme, une capacité à se contenter d’une nourriture simple, de saison. L’ensemble du trio fleurait le bonheur tranquille, pas torturé pour un sou, c’est le cas de le dire.
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