18/01/2009
Haïti et la route de l'esclavage
"Karfa Diallo et Patrick Serres, président et secrétaire général de l’association DiversCités, créée en France il y a dix ans pour combattre la profonde amnésie qui entoure la colonisation et la route de l’esclavage, se sont proposés d’amener la ville de Bordeaux à reconnaître que sa richesse est née essentiellement du trafic d’esclaves, qui s’est poursuivi malgré la Révolution française ...
Diallo ajoute que les autorités de Bordeaux protestèrent contre l’arrivée des premiers esclaves. Mais elles ne tardèrent pas à concéder aux armateurs les primes attribuées par l’Etat français au profit du prétendu « commerce avec les pays d’Amérique ». Ces aides qui en fait finançaient un véritable génocide se maintinrent au-delà de la première initiative de la Révolution française contre l’esclavage, contenue dans la Déclaration des droits de l’Homme. Les armateurs bordelais possédaient de riches plantations dans les Antilles et envoyèrent leurs représentants à la Convention de Paris pour convaincre l’Assemblée que l’esclavage relevait essentiellement de l’entreprise coloniale et que l’égalité proclamée en 1789 ne concernait que la métropole et en aucun cas ses colonies. Le même stratagème fut repris par l’Espagne en ce qui concerne Cuba ..."
http://www.granma.cu/frances/2009/enero/mier14/haiti.html
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