22/07/2008
Imbroglio administratif
"En comparaison de notre procédure contemporaine qui précisément va naître de ce débat, le «spectacle» devait, en effet, être étrange car absolument tout témoignage oral était traduit en anglais. En voici la description que nous a laissée Henri Leclézio, avoué pratiquant devant la Cour suprême : «Nous nous trouvons en présence de juges dont les uns sont des créoles de Maurice et qui par le fait, parlent français ; d’autres qui quoique Anglais parlent français ; d’avocats créoles, d’interprètes créoles dont la langue maternelle est aussi le français ; mais tout ce monde est tenu de parler anglais parce que l’usage de l’anglais est obligatoire. Je ne veux pas dire du mal des avocats mais ceux d’entre eux qui parlent bien l’anglais ne sont pas nombreux. Un grand nombre se figureront parler très bien cette langue quand ils la baragouinent à peine. Ils sont par le fait placés dans des positions bien désavantageuses auprès des juges qui bien souvent ne sont pas plus forts qu’eux.»"
«Les témoins viennent
déposer en français
et leur déposition
est traduite en anglais par
un interprète. L’avocat pose très
incorrectement
les questions en anglais.
Les questions ainsi que les réponses
sont très mal traduites par
l’interprète qui parlant
généralement français, parle et
comprend mal l’anglais.»
10:53 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0)
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