Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/04/2008

Extrait

Propos extrait de l’article écrit par René de Ceccatty, sur le dernier roman de Sandro Veronesi Chaos calme, dans Le Monde du 25 avril, p.10 :

... « Citant en exergue une phrase de Beckett - « - "je ne peux pas continuer. Je vais continuer." -, le livre suspend fréquemment la narration, ce qui permet au lecteur de percevoir la réalité à travers le trouble mental de son héros. Mais Sandro Veronesi, tout en rendant hommage à l’auteur de La Dernière Bande, tient à dissiper tout malentendu : « Je ne peux pas circonscrire tous les événements dans une situation ténue ou dans un lieu symbolique comme le fait Beckett : un trou, un vide, une boîte. Il me faut définir pour chaque événement un rapport de cause à effet, alors que Beckett, qui décrit un monde absolu, n’en a pas besoin. Chaque pensée est justifiée par un événement et en a besoin, contrairement à la vie intérieure qui peut s’arrêter obsessionnellement sans qu’aucune explication ne soit nécessaire. Il est plus facile de contrôler une trame que de contrôler des mouvements intérieurs de conscience. Seuls les très grands, comme Faulkner, sont en mesure de le faire. » ...

Les commentaires sont fermés.