19/12/2007
L'art à l'état vif
L’art à l’état vif
Malachi Farrell crée des machines animées dotées de circuits électroniques combinant la précision des technologies de pointe et l’ingéniosité du Système D. Avec elles, il compose des mises en scène spectaculaires qui plongent le visiteur dans un tohu-bohu de sons et d’images empreint d’une forte charge émotionnelle.
Associant de façon inattendue les procédés du divertissement populaire à un discours critique sur la violence des sociétés ou le pouvoir des médias, il renouvelle la position de l’artiste engagé par l’introduction d’un langage de franc-tireur qui rappelle à la fois la féerie des sculptures de Tinguely et le burlesque d’un Charlie Chaplin.
Le titre du débat, L’art à l’état vif, reprend celui d’un ouvrage fameux du philosophe Richard Shusterman qui reconsidère la notion d’art à la lumière des arts populaires et de la culture des mass médias. Christine Macel, conservatrice au Musée national d’art moderne au Centre Georges Pompidou témoignera de son intérêt constant pour le travail de Malachi Farrell, artiste qu’elle avait invité à participer à l’exposition « Dionisiac », dont elle fut le commissaire en 2005.
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