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09/07/2007

Oeillet suite et fin

c88c777f39a5a9edc2c34f3b29ae0ed9.jpgSuspense : ne s’égara-t-il pas dans sa quête de définition, description, évocation de l‘œillet ? J’avoue que par exemple ses dernières recommandations : Pour « se déboutonner », voir bouton. Voir aussi cicatrice.

Bouton : vu, il ne faut pas rapprocher bout et bouton, ni déboutonner dans la phrase, car c’est le même mot (de bouter, pousser), (fin de l’extrait) ; ainsi que son enthousiasme débordant :

Foule sortant en delta de la communion

Ou culotte à belles dents de fille soigneuse de son linge

Répandant des parfums d’une sorte à

chaque instant

Qui risque quel plaisir de vous mettre

au bord de l’éternuement

(fin du deuxième extrait), m’ont laissée perplexe sur le moment, mais il est arrivé à bon port, dans cette apothéose :

Le bouton d’un chaume énergique

Se fend en œillet

O fendu en oe

O ! Bouton d’un chaume énergique

Fendu en œillet !

L’herbe, aux rotules immobiles

Elle ô vigueur juvénile

i, aux apostrophes symétriques

O l’olive souple et pointue

Dépliée en oe, i, deux l, e, t

Languettes déchirées par la violence de leur propos

Satin humide satin cru

Etc

(Mon œillet ne doit pas être trop grand-chose : il faut qu‘entre deux doigts on le puisse tenir.).

Que d’émotions la botanique ! A demain

 

18:40 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

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