27/12/2021
Le rosaire pour nos défunts
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26/12/2021
Le chapelet
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La minute qui compte
Une minute de parole qui revigore, Ici
Et d'autres qu'on ne compte plus mais qui comptent tout autant, Ici
À propos du récit de l'Évangile du jour, où Jésus semble avoir fugué.
Marie et Joseph le cherchent durant trois jours. Ils ne comprennent pas l'attitude de Jésus, qui leur est d'ordinaire si obéissant.
Les carmes méditent notamment eux aussi sur l'attitude de Marie quand elle ne comprend pas, le texte de la méditation se trouve sur le site Hozana à la rubrique Jésus aujourd'hui :
"De ce récit, si émouvant et si humain, retenons la dernière phrase, qui nous dit tant de choses sur la vie spirituelle de la Vierge Marie.
Déjà dans le récit de Noël, après la visite nocturne des bergers, nous lisions : "Marie, elle, conservait avec soin toutes ces choses, les méditant dans son cœur". La même phrase revient ici, mais légèrement modifiée : "Sa mère gardait toutes les choses dans son cœur". Toutes les choses, donc pas seulement les derniers événements de Jérusalem, mais aussi l'attitude constante de Jésus à Nazareth : "Il leur était soumis". La disparition de Jésus dans la ville sainte a dû, bien sûr, beaucoup frappé Marie ; mais de toute façon, c'était son habitude de tout garder dans son cœur.
Pourquoi ? Si l'on veut répondre à cette question, il faut s'interroger sur le sens de l'expression : "garder dans son cœur". On croirait volontiers qu'elle est fréquente dans la Bible ; mais pas du tout : on ne la retrouve que deux fois, dont une, particulièrement éclairante, en Gn 37,11. Le parallèle est d'autant plus intéressant qu'il s'agit, là encore, d'un jeune.
Le jeune, c'est Joseph, le douzième fils, que Jacob aimait plus que les autres parce qu'il était "le fils de sa vieillesse". Or voilà que le jeune Joseph commence à avoir des songes, qu'il raconte, innocemment, à ses frères. Entre autres, celui-ci : "J'ai encore fait un rêve : il me paraissait que le soleil, la lune et onze étoiles se prosternaient devant moi". Il rapporte cela à son père et à ses aînés, mais son père le gronde, et lui dit : "En voilà un rêve que tu as fait ! Allons-nous donc, moi, ta mère et tes frères, venir nous prosterner à terre devant toi ?"
Ses frères furent jaloux, mais son père "gardait les choses dans son cœur".
Jacob - sans le dire, en bon éducateur - a été impressionné, et il garde le souvenir en réserve dans son cœur, jusqu'au moment où Dieu, dans sa providence, lui donnera le sens de l'incident.
Des années vont passer. Joseph, vendu par ses frères, deviendra le grand vizir du pharaon. Et quand ses frères, lors d'une famine, descendront en Égypte pour acheter du blé, ils se présenteront devant Joseph, sans le reconnaître, et “se prosterneront devant lui, la face contre terre". De la même manière, si Marie garde des événements dans son cœur, c'est en attendant que Dieu en dévoile le sens. Elle a vécu quatre journées atroces, à la recherche de son fils, avec Joseph tout aussi angoissé ; et quand elle l'a retrouvé, les paroles qu'il a dites ne pouvaient pas lui faire plus mal : "Pourquoi me cherchiez-vous ?", ce qui revient à dire : "Je l'ai fait exprès ; non pas pour vous faire de la peine, mais parce que je viens d'avoir douze ans, que je suis maintenant responsable de moi-même selon la Loi. Il est normal que je sois dans la maison de mon Père, dans ce temple de Jérusalem où il a voulu habiter. Nazareth, c'est la maison de ma mère ; la maison de mon Père, vous le savez bien, c'est ici !"
Mais, dit saint Luc, ils ne comprirent pas la parole qu'il venait de leur dire. Il fallait du temps pour comprendre; et Marie se donnait le temps en faisant confiance à Dieu pour lui révéler ses desseins.
Jésus est revenu avec Marie et Joseph à Nazareth. Il leur était soumis. Il se plaisait à Nazareth ; il y restera jusqu'à ses trente ans. Un jour Marie l'a vu ranger ses outils. Puis il est parti sur les routes, près de trois ans.
Ils se sont retrouvés, de nouveau à Jérusalem, plus tendrement que jamais. Mais il était sur une croix.
Cela aussi, Marie l'a gardé dans son cœur, jusqu'à la Pentecôte où elle a presque tout compris."
Et enfin, lu sur le site ALEF, ceci qui rappelle que la méditation se fait dans le silence du recueillement :
"Une leçon de silence d’abord. Que renaisse en nous l’estime du silence, cette admirable et indispensable condition de l’esprit, en nous qui sommes assaillis par tant de clameurs, de fracas et de cris dans notre vie moderne, bruyante et hyper sensibilisée. Ô silence de Nazareth, enseigne-nous le recueillement, l’intériorité, la disposition à écouter les bonnes inspirations et les paroles des vrais maîtres ; enseigne-nous le besoin et la valeur des préparations, de l’étude, de la méditation, de la vie personnelle et intérieure, de la prière que Dieu seul voit dans le secret."
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