14/04/2020
Quartier de Catorive à Béthune, et un poème... puis je bouge gentiment avec Son Arun ce matin
Promenade de trois quart-d'heure hier après-midi. Il faisait un peu de vent. Une bourrasque a fait ployer le laurier tel un roseau et, comme lui, il s'est redressé. Son tronc ressemble plutôt à une tige malgré sa hauteur de trois mètres et son déploiement de branches impressionnant. Ce jeune arbre-ci, "de gouttière", tient bon, droit comme un I. Le vent a dû se calmer depuis la méchante bourrasque.
Le poème lu ce matin est de Loup Francart, pris sur son blog vu dans la barre de gauche du mien. J'ai pensé en le lisant aux travailleurs de ces temps-ci. Le poème :
Ce qui compte n’est pas ce que l’on fait,
mais avec quelle intention on le fait.
Essaye-toi à tous les métiers,
Fouille toutes tes possibilités d’action,
Mais avant tout contente-toi simplement d’agir
Sans jamais t’enorgueillir de ce que tu fais.
Sois détaché, dédouble-toi,
Regarde ton moi agir, mais reste dans le soi.
Je bouge maintement, toujours gentiment. Ici :
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13/04/2020
Redresser la barre
Il m'a fallu redresser la barre ce matin. La chatte Nono avait décidé d'être lourde durant la nuit et m'a réservé une méchante surprise le matin. Ramasser ses crottes dans la salle de bain, puis les projectiles de pâté autour de son assiette... j'étais à la limite d'une révolte. La vieille chatte n'est pas confinée et impose ce flagrant manque de respect. Je le lui ai signifié verbalement et elle est allée faire des câlins à mon ami en guise de réponse je suppose.
Une prière, courte comme d'habitude mais très efficace pour me recentrer et évacuer la poisse du ressentiment ; ensuite je me suis transportée vers cette séance de qi gong proposée par Ke Wen Vendredi passé : j'ai fait l'arbre, puis des moulinets ; à la fin de la séance, c'est rapide ; j'ai improvisé quelque chose de plus lent. Je suis sortie de la séance de bonne humeur.
Nono passera la prochaine nuit à la belle étoile j'espère, ça lui réussit mieux que de dormir à l'intérieur, en confinée. Yoko est venu sur mes genoux à l'instant. "Ma vieille, je vois une belle étoile en toi, la preuve, je balance ma queue de contentement." Il est déjà parti... devenu de plus en plus libre, il se contente de passer, comme les anges.
La séance de ce matin :
08:23 Publié dans Note, vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)
08/04/2020
Nelson Algren - "il s'est construit lui-même."
"Mon grand-père était mon père."
"Il avait comme lui, le sens de la vadrouille."
"Frappé par la Grande Dépression".
Il a volé une machine à écrire et est allé en prison pour cela. L'univers carcéral lui a inspiré "la souricière".
Il est un enfant de Chicago. Ici :
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