04/01/2009
Les contes de la violence ordinaire
« Guy de Maupassant, comme bien d’autres écrivains, se passionne pour les affaires criminelles. Nombre de ses chroniques, contes et nouvelles, s’élaborent à partir de faits divers lus dans la presse, de comptes rendus d’audiences et de procès suivis dans les prétoires de province. Cet auteur polygraphe, qui suit les cours de Charcot à la Salpetrière et se passionne pour les travaux de l’École de Nancy, tire aussi parti des mémoires et journaux intimes d’aliénés.
Pourquoi, lorsqu’on s’intéresse aux imageries des violences rurales, en France, dans le second xixe siècle, relire Maupassant ? Quels récits sélectionner dans cette œuvre d’importance et à quels assemblages soumettre le corpus ainsi obtenu pour le forcer à révéler la scène du drame, ses acteurs et les logiques auxquelles ils obéissent ? »
Myriam Tsikounas
Lire intégralement l'article
14:44 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)
03/01/2009
Vu ce soir en DVD
Le pantalon, film de Yves Boisset, tiré d’une histoire vraie. 1915, guerre des tranchées. Lucien Bersot, fantassin sur le front de l‘Aisne, se retrouve en pantalon de toile légère, suite à une erreur de paquetage, sur les champs de bataille. Il est loin d’imaginer que son refus catégorique de prendre le pantalon d’hiver (pris sur un cadavre et maculé de sang), que lui tend avec désinvolture un caporal aura pour conséquence son exécution, ainsi que la mort accidentelle de plusieurs gradés qui tentaient d’obtenir sa grâce, et cinq années de travaux forcés à l’encontre des deux hommes de son régiment qui voulaient faire montre de solidarité envers lui (l’un d’eux est mort avant sa libération). Lucien Bersot a été réhabilité en 1922. Un film difficile en raison du crime bien réel dont il fait état, qui ne lâche pas, mais très utile à voir et revoir, il dénonce efficacement ces absurdités intolérables entre toutes que sont les abus de pouvoir.
23:43 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)
Splendide alliage de vocables
« Mots français, anglais et arabes, splendide alliage de vocables empruntant sonorité à divers horizons pour parler de la solitude, de la guerre, de la mort, de la souffrance, de l’intégration dans une société différente, de la fraternité (humaine), de l’identité et surtout de l’amour. »
http://www.lorient-lejour.com.lb:80/page.aspx?page=article&id=388570
11:14 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)